Transport en commun à Kinshasa : Les conducteurs et responsables des véhicules privés dictent la loi, un calvaire pour les Kinois

2025-02-07

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Malgré la grille tarifaire de l’HVK -Hôtel de ville de Kinshasa-, rendu public en janvier dernier, le transport en commun à Kinshasa devient du jour au lendemain un casse-tête. Dans les rues de la ville-province de Kinshasa, les conducteurs des véhicules privés engagés dans le trafic du transport en commun demeurent insensibles et se comportent en petits rois, au point de bouder ouvertement la décision du numéro un de la ville, en fixant le prix de la course bon gré mal gré.

En difficulté de se trouver un transport pour rentrer à son domicile, Merdie Bamu, une passagère rencontrée dans un arrêt de bus non loin de l’avenue du Commerce, au grand marché-Zando, exprime son désarroi. « Nous sommes ici à l’arrêt depuis plus d’une heure 30′. Nous constatons que depuis quelques jours, le prix du transport en commun est revenu comme avant la décision du Gouverneur. Comme pour nous qui habitons Ngaliema vers Upn, les chauffeurs et surtout les receveurs nous conditionnent de payer 5.000 fc, voire 6.000 fc, en lieu et place de 2.000 francs officiellement publié dans la décision. Nous ne savons pas si réellement nous avons des dirigeants dans cette ville. Car, rien n’est respecté», a-t-elle déploré.

De son côté, Trésor Tambi, percepteur d’un mini-bus sur le tronçon Zando-Upn, déplore l’état des routes, non sans remettre toute la responsabilité aux autorités. « Nous, notre rôle, c’est de permettre la mobilité des personnes et de leurs biens. Mais, le problème ici, ce sont les autorités qui ne veulent pas nous faciliter la tâche. Nous avons un sérieux problème de l’état de nos routes qui deviennent de plus en plus impraticables, et cela nous rend la vie difficile. Et comme il n’y a pas de routes secondaires, cela cause de cas d’embouteillages monstres et le trafic devient intenable. Et là, c’est nous qui perdons », a-t-il déclaré.

À la question de l’application de la décision du Gouverneur Daniel Bumba, ce percepteur pense que c’est une question de manque criant d’un dialogue franc entre l’hôtel de ville et les opérateurs du secteur de transport en commun, qui est la base de ce rejet de la mesure prise par le Gouverneur de la ville-province de Kinshasa.

Author(s): mediacongo.net
Source: Access the article

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