Guerre dans l’Est du pays : Delly Sesanga propose à la délégation CENCO-ECC la solution politique et diplomatique

2025-02-052025-02-052025-02-052025-02-05Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/02-fevrier/03-09/delly_sesanga_et_eric_nsenga_et_mgr_donatien_nshole_25.jpgLe président de l’ENVOL, Delly Sesanga, est très favorable à une approche politique et diplomatique, afin de répondre au problème sécuritaire dans la partie orientale de la RDC, victime de velléités expansionnistes du régime de Kigali.
Il l’a fait savoir, ce mercredi 05 février, aux représentants de la CENCO -Conférence épiscopale nationale du Congo- et de l’ECC -Eglise du Christ au Congo-.
Delly Sesanga estime qu’il faut explorer toutes les voies.
Outre les préalables, Delly Sesanga considère donc que l’heure est de faire un bon diagnostic, afin d’éviter les erreurs du passé.
Loin de vouloir dévoiler le contenu de son cahier de charge, Delly Sesanga a appelé les uns et les autres à privilégier avant tout le Congo.

Guerre du M23/RDF : les établissements d’enseignement supérieur du Kasaï-Oriental lancent une campagne de collecte de fonds en faveur des FARDC et victimes

La conférence provinciale des chefs d’établissements de l’enseignement supérieur et universitaire du Kasaï-Oriental (COPCET/Kasaï-Oriental) a lancé une campagne de collecte de fonds en faveur des victimes de guerre et militaires dans l’Est de la République démocratique du Congo dans la ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental.
Ils expriment leur compassion avec les habitants de Goma et encouragent l’armée et les patriotes Wazalendo à poursuivre leurs efforts pour sauvegarder l’intégrité territoriale du pays.
Ils passent ainsi à l’action, en réponse à l’appel du chef de l’État afin de soutenir les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).”
Les recteurs, les directeurs généraux ainsi que tous les corps des établissements de l’enseignement supérieur et universitaire du Kasaï-Oriental soutiennent le président de la République et les forces armées congolaises dans la lutte juste et décidée pour assurer l’intégrité de notre territoire national et la sécurité de tous les Congolais.
Dans son adresse à la nation le mercredi 29 janvier 2025 dernier, le président Félix Tshisekedi avait appelé toute la population à la solidarité et annoncé notamment la réduction du train de vie des institutions suite à la guerre à l’Est du pays.

Guerre du M23/RDF à Goma : l’UNPC s’inquiète de la sécurité des journalistes et de la violation de la liberté de presse dans la région

Au cours d’une conférence de presse, ce mercredi 5 février, l’Unpc, avec à sa tête son président, Kamanda Wa Kamanda Muzembe, se dit tout de même préoccupée par la sécurité des journalistes et de la violation de la liberté de la presse dans la région.”
Et d’ajouter :” L’ UNPC rappelle que la liberté de la presse est la mère de toutes les libertés et que, de ce fait, aucune entrave à son exercice n’est acceptable.
Par ailleurs, elle invite les confrères du Sud-Kivu et de l’Ituri à la solidarité envers ceux qui fuient les exactions au Nord-Kivu et qui se réfugient à Bukavu, à Bunia et dans les environs” indique-t-elle.
Rester transparent dans la collecte et le traitement de l’information en recourant le plus possible aux sources ouvertes qui doivent être citées;6.
Œuvrer et contribuer, autant que possible, à promouvoir la paix et la stabilité pendant cette période délicate;7.

RDC : Un mandat d’arrêt émis contre Nangaa Yobeluo pour crimes

La justice militaire congolaise a émis un mandat d’arrêt contre Nangaa Yobeluo, l’accusant de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour empêcher ou réprimer des actes de torture commis sous son autorité ou son contrôle effectif.
Il précise que les infractions reprochées sont sanctionnées par les articles 22 bis point 3 et 223 point 1 a, b et d de la loi n° 15/022, modifiant et complétant le Code Pénal Congolais.
Le document judiciaire mentionne les affrontements en cours entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et le Mouvement du 23 Mars (M23), appuyé par le Rwanda et des mercenaires de diverses nationalités.
Il souligne que Nangaa Yobeluo est tenu responsable des exactions perpétrées sous sa direction, notamment des actes de torture infligés au Directeur de l’EP Busoro.
Aucune réaction de la part de Nangaa Yobeluo ou de ses représentants n’a été obtenue dans l’immédiat après la publication du mandat.

RDC : La justice militaire émet un mandat d’arrêt international contre Jean-Jacques Mamba Kabamba pour crime de guerre

La justice militaire congolaise a émis un mandat d’arrêt international à l’encontre de Jean-Jacques Mamba Kabamba, actuellement en Belgique pour crime de guerre, selon un document officiel signé par le Colonel Magistrat Mbuta Muntu Awirande Parfait, Avocat Général Militaire près la Cour Militaire de Kinshasa/Gombe.
Selon le mandat référencé RMP N° 441/24/LIM – RPA N° 331/24, Jean-Jacques Mamba Kabamba est poursuivi pour des homicides intentionnels, tortures et traitements inhumains, attaques contre des habitations civiles et actes de violence dirigés contre la population civile, des faits qualifiés de crime de guerre au regard des articles 22 bis point 3 et 223 point 1a, b et d du Code Pénal Congolais.
D’après l’acte d’accusation, ces faits auraient été commis le 6 mai 2024 à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, précisément sur le site de déplacés internes de Lushagala.
Le mandat s’appuie sur plusieurs bases légales, notamment la loi N° 023/2002 portant Code Judiciaire Militaire, la loi N° 024/2002 portant Code Pénal Militaire, ainsi que le Décret du 6 août 1959 portant Code de Procédure Pénale Congolais, modifié en 2006.
La justice militaire a ordonné l’arrestation immédiate de Jean-Jacques Mamba Kabamba, où qu’il se trouve, et son transfert sous bonne garde sur le territoire de la République Démocratique du Congo.

RDC: Eberande Kolongele nommé conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité en remplacement de Jean-Louis Esambo

Le professeur Désiré Cashmir Eberande Kolongele est nommé conseiller spécial du Chef de l’État Félix Tshisekedi en matière de sécurité.
À ce poste, il succède à un autre professeur et juriste, Jean-Louis Esambo Kangashe, qui occupait ce poste depuis août 2023, succédant à François Beya Kasonga.
Bien avant cette nomination, Désiré Cashmir Eberande Kolongele siégeait à l’Assemblée nationale comme député national après son départ du gouvernement dirigé par Jean-Michel Sama Lukonde.
La nomination de Désiré Cashmir Eberande Kolongele à ce poste stratégique dans l’entourage de Félix Tshisekedi intervient dans un contexte sécuritaire marqué par l’avancée de la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda.
Désiré Cashmir Eberande Kolongele connaît bien la boîte pour avoir déjà occupé, par le passé, le poste de directeur de cabinet adjoint de Tshisekedi en charge des questions juridiques.

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