RDC : nécessité d’intégrer l’histoire de la guerre d’agression dans le programme éducationnel (un acteur social)

Au moins cinq personnes ont été tuées et d’autres se sont massivement déplacées, jeudi 12 décembre, à la suite des combats entre deux milices, dans le territoire de Kabambare (Maniema).
Le ministre provincial de l’Intérieur, Taylor Lawamo Selemani qui livre l’information, parle de bilan provisoire et se dit préoccupé par la situation sécuritaire qui se dégrade de plus en plus à la suite des affrontements entre deux groupes de miliciens Yakutumba.
L’un des groupes est soutenu par les rebelles Yakutuma du Sud-Kivu, et l’autre par ceux installés dans le secteur de Babuyu.
Il s’est dit préoccupé de voir les accrochages entre ces deux milices se poursuivre, craignant que le bilan ne puisse s’alourdir.
Donc, nous ne serons pas surpris d’apprendre que le bilan en perte en vies humaines s’alourdisse ».

Dans son allocution, le chef de l’État a aussi précisé que son pays reste ouvert à toute réflexion dans le sens de faire évoluer la question de manière à respecter les droits de l’homme.
La justice congolaise doit refléter notre souveraineté, notre dignité et notre vision d’une nation forte où l’impunité et l’indiscipline n’auront plus de place.
C’est par la justice que nous renforcerons l’autorité de l’État et gagnerons la confiance de nos concitoyens et de nos partenaires», a déclaré Félix Tshisekedi.
Cette intervention du président de la République intervient quelques jours après une condamnation à mort d’un jeune « bandit urbain » du nom de Issa.
Il était accusé d’avoir amputé la main droite à un jeune homme qui le pourchassait après avoir extorqué le sac d’une dame dans la commune de Lemba.

Ouvrons le bal avec EcoNews qui signale que la capitale angolaise, Luanda, devient en ce mois de décembre le théâtre d’une diplomatie aux multiples enjeux.
Selon ce tabloïd, certains estiment que le voyage de Joe Biden à Luanda est une volonté de marquer un dernier coup diplomatique en Afrique, renforçant l’influence américaine sur une région en proie à des tensions grandissantes.
Ce portail explique que la première consistera à évaluer la menace posée par les FDLR et à localiser leurs positions.
Entre-temps, Le Nouvel Observateur reste encore sceptique et estime que tant que le président rwandais ne changera pas sa position, l’on pourra organiser des réunions et des réunions, des sommets et des sommets, le conflit RDC – Rwanda ne cessera pas.
Ainsi, estime ce quotidien, la RDC ne peut se permettre de baisser la garde sur le terrain.