Conflit à l’Est : Kinshasa insiste auprès de l’UE sur la nécessité de prendre des mesures contre le Rwanda

Rome, 20 janvier 2025 (ACP).- Une institution des Droits de l’homme basée à Rome, capitale de l’Italie a pour mission d’accompagner les jeunes désœuvrés et les immigrés africains et plus particulièrement les Congolais à retrouver leurs droits, a appris lundi l’ACP, lors d’un entretien.
« Notre institution accompagne tous les jeunes africains et plus particulièrement les Congolais à retrouver leurs droits, afin de s’intégrer dans la société », a déclaré Baudrick Elambo Mosende, conseiller diplomatique du Réseau des organisations des jeunes africains leaders des Nations Unies (Rojalnu Afrique).
Il a fait savoir que sa vision est d’atteindre les Objectifs du développement durable(ODD) d’ici au cœur de l’Agenda 2030.
Le Réseau des organisations des jeunes africains leaders des Nations Unies (Rojalnu Afrique) a été créé en octobre 2024 pour la mise en œuvre des Objectifs de développement durable.
Dans cette optique, une conférence est prévue au courant du mois de mai 2025 sur l’immigration illégale auprès des jeunes africains et des suivis des vies au quotidien d’enfants adoptés en Afrique et autres.

« J’invite la communauté de N’djili à prier pour la paix dans l’Est du pays et pour les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) parce que cette affaire nous concerne tous (…).
Cultivons l’amour, le pardon et la repentance pour la RDC, 30 ans que l’Est du pays n’a pas la paix, la véritable paix viendra de l’Éternel des armées », a souligné le bourgmestre de N’djili.
« Pendant que nos soldats sont au front, les peuples de Dieu doivent aller à la montagne pour implorer la miséricorde de Dieu.
Aujourd’hui, nous nous retrouvons dans la même situation.
Nous avons la foi et nous croyons dans la victoire de nos Forces armées », a-t-il conclu.

Ce besoin est lié, selon lui, à la dégradation de la situation sécuritaire caractérisée par la recrudescence des velléités expansionnistes du Rwanda et ses supplétifs terroristes.
D’autre part, la mission avait noté également « le besoin d’alléger davantage le dispositif de l’état de siège s’est fait sentir au sein des populations concernées ».
Alors, il va falloir à la fois atténuer ses effets exceptionnels de ce régime et garantir la sécurité des régions affectées.
C’est pourquoi, dans la perspective de mettre progressivement fin à ce régime, Félix Tshisekedi engage le gouvernement à lui produire une feuille de route dans quinze jours.
Depuis mai 2021, les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri sont placées sous le régime d’état de siège, dans le but d’y éradiquer l’insécurité entretenue par des groupes armés tant nationaux qu’étrangers.