Kisangani, 04 février 2025 (ACP).- L’Agence congolaise de l’environnement (ACE), section Tshopo, au nord-est de la République démocratique du Congo, a dénoncé la non prise en compte des études d’impacts environnementales et sociales, lors de la conception du projet des travaux des infrastructures routières urbaines, exécutés par les entreprises privées, a fait savoir le responsable de ce service de l’État, au cours d’un entretien mardi avec l’ACP.
« Nous sommes curieux de constater que les études d’impacts environnementales et sociales n’ont pas été faites. Cela, après les investigations de notre service bien que c’est un programme financé par le gouvernement de la République, mais les travaux sont exécutés par les entreprises privées. Nous savons que dans la cellule de passation des marchés, les entreprises privées doivent insérer dans leurs cahiers de charges, la question environnementale et sociale pour les projets assujettis aux impacts environnementaux», a déclaré Guy Mundele, directeur provincial de l’ACE.
D’après lui, l’ACE fustige la non-association de son service lors de l’élaboration dudit projet, tout en énumérant les textes légaux perçus par sa structure.
« Nous fustigeons le fait que l’ACE n’était pas associée lors de l’élaboration dudit projet. Or, l’article 21 de la loi 11, et le décret 14 dans ses annexes, précisent que les projets d’infrastructures sont assujettis aux études d’impacts environnementales et sociales, mais toutes ses lois étaient foulées au pied par les exécutants », a-t-il expliqué.
Rappelons que les travaux de réhabilitation d’infrastructures routières urbaines de Kisangani sont financés par le gouvernement de la République, gérés par le Bureau central de coordination (BCCO) maître d’ouvrage, et exécutés par les entreprises privées safrimex SARL et Mont Gabaon.
ACP/UKB
Author(s): acp.cd
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