Day: February 4, 2025

Kinshasa, 03 févr.
2025(ACP).- Plus de 70.000 cas suspects de Mpox ont été enregistrés en République démocratique du Congo (RDC) depuis le début de l’année 2024 jusqu’à ce jour, selon un rapport du Centre des opérations d’urgence de santé publique (Cousp) de l’Institut national de santé publique (INSP) consulté lundi par l’ACP.
« Depuis la semaine une de 2024 jusqu’à la troisième semaine épidémiologique de 2025, la RDC a enregistré 70.774 cas suspects de Mpox, 13.964 cas confirmés et 1.367 décès, soit une létalité de 2% », a-t-on lu.
Selon la source, le taux de positivité est de 64,4%, soit 13.964 échantillons positifs sur 21.783 échantillons analysés.
La situation de Mpox par province en RDC se présente de la manière suivante : Bas-Uele (3.465 cas suspects, 595 confirmés et 156 décès ; Équateur (8.806 cas suspects, 1.726 cas confirmés et 404 décès) ; Haut-Lomami (200 cas suspects, 2 confirmés et 2 décès); Haut-Katanga (144 cas suspects, 14 cas confirmés et 1 décès); Haut-Uélé (111 cas suspects, 8 cas confirmés et 3 décès); Ituri (102 cas suspects, 4 cas confirmés et 0 décès); Kasaï (1.915 cas suspects, 87 cas confirmés et 47 décès); Kasaï Central (67 cas suspects, 9 cas confirmés et 0 décès) ; Kasaï Oriental (23 cas suspects, 1 cas confirmé et 2 décès) ; Kinshasa (2.267 cas suspects, 1.312 cas confirmés et 20 décès) ; Kongo Central (621 cas suspects, 32 cas confirmés et 1 décès) ; Kwango (294 cas suspects, 25 cas confirmés et 2 décès) ; Kwilu (291 cas suspects, 24 cas confirmés et 7 décès) ; Lomami (312 cas suspects, 8 cas confirmés et 2 décès) ; Lualaba (56 cas suspects, 5 cas confirmés et 0 décès) ; Maï-Ndombe (909 cas suspects, 235 cas confirmés et 50 décès) ; Maniema (676 cas suspects, 52 cas confirmés et 4 décès) ; Mongala (1.716 cas suspects, 72 cas confirmés et 55 décès) ; Nord-Kivu (3.236 cas suspects, 1.350 cas confirmés et 2 décès) ; Nord-Ubangi (508 cas suspects, 14 cas confirmés et 10 décès) ; Sankuru (7.066 cas suspects, 219 cas confirmés et 163 décès) ; Sud-Kivu (21.485 cas suspects, 6.453 cas confirmés et 48 décès) ; Sud-Ubangi (5.560 cas suspects, 359 cas confirmés et 43 décès) ; Tanganyika (208 cas suspects, 21 cas confirmé et 0 décès) ; Tshopo (3.465 cas suspects, 595 cas confirmés et 156 décès) ; et Tshuapa (6.628 cas suspects, 1.271 cas confirmés et 223 décès).

« Le Centre national de lutte contre le cancer a organisé ce jour une conférence à l’UPC pour sensibiliser l’opinion sur le cancer, ses facteurs de risque et comment ça se manifeste.
Le cancer se manifeste, se dépiste et se prend en charge différemment », a déclaré le Dr Bienvenu Lebwaze, directeur national du CNLC.
« De façon générale, il y a deux facteurs qui peuvent déclencher le cancer, à savoir le facteur modifiable (alimentation), et le facteur non modifiable (héréditaire) », a-t-il ajouté.
Le Dr Lebwaze a fait savoir que, le CNLC a plusieurs défis à relever pour lutter contre le cancer dans le pays.
Plusieurs sujets ont été abordés, lors de cette conférence, entre autres, les généralités sur le cancer de la prostate, l’épidémiologie, ainsi que le dépistage et la prévention du cancer colorectal.

2025(ACP).- La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) dit suivre avec grande tristesse et beaucoup d’inquiétude la dégradation de la situation sécuritaire dans les provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, selon un message parvenu lundi à l’ACP.
« C’est avec grande tristesse et beaucoup d’inquiétude que nous suivons la dégradation de la situation sécuritaire dans les Provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, aggravée particulièrement avec la prise de la ville de Goma par la coalition rebelle AFC/M23 appuyée par le Rwanda et l’avancée de cette dernière vers la ville de Bukavu », a-t-on lu dans ce message signé par Mgr Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi et Président de la Cenco.
En communion avec lui, la Conférence épiscopale nationale du Congo a, dans ce message, « réitéré l’appel que nous avons lancé en collaboration avec l’Eglise du Christ au Congo +ECC+ en faveur du Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RD Congo et dans les Grands Lacs ».
« Nous rassurons tous nos frères et sœurs des provinces sinistrées de notre communion dans leurs peines et de notre proximité spirituelle.
Aussi, invitons-nous tous les fidèles catholiques et toutes les personnes de bonne volonté à intensifier les prières pour l’avènement d’une paix durable dans notre pays », a indiqué le document.

« Nos richesses minières sont exploitées de manière illégale par certains pour financer la violence et alimenter les conflits, servant ainsi au commerce des minerais de sang », a déclaré Judith Suminwa, Première ministre cité par la source.
Parmi elles, figure l’Afrique du Sud, qui s’est engagée à défendre les intérêts de la RDC dans le cadre de la Mission de la SADC (SAMIDRC).
Pour la Première ministre, il s’agit d’un soutien crucial à la préservation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC.
‎‎À travers la Première ministre, le Gouvernement congolais dénonce l’inertie de la communauté internationale et de l’Union africaine, relayant ainsi les propos du Président Félix Tshisekedi lors de sa récente adresse à la nation.
« Le silence et l’inaction face à ces agissements constituent une offense à la RDC et une complicité inacceptable », a constaté Judith Suminwa.

Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu ce lundi 3 février 2024 à la Cité de l’Union Africaine, une délégation conjointe de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et de l’Église du Christ au Congo (ECC).
Ladite délégation a été conduite par le Cardinal Fridolin Ambongo, en réponse à une demande d’audience écrite le week-end dernier, adressée au président de la République.
À l’issue de la rencontre, Monseigneur Donatien Nshole a affirmé que cette audience procède d’une démarche entamée par les églises catholique et protestante sur la nécessité de renforcer la cohésion nationale en République démocratique du Congo.
À l’en croire, c’est un besoin qui est devenu pressant en République démocratique du Congo.
Il a insisté sur le fait que ce projet permet de sortir de la crise sans bain de sang.

Le cardinal Fridolin Ambongo s’est exprimé ce lundi 3 février 2025 sur l’invasion des rebelles du M23 soutenus par l’armée Rwandaise, dans la ville de Goma, dans l’Est de la République démocratique du Congo.
« Nous sommes troublés comme pasteur par la situation que vivent actuellement nos frères et sœurs à l’Est du pays.
Pour nous, c’est incompressible.
Vous n’êtes pas seuls, vous êtes toujours au cœur de nos prières, de nos préoccupations dans l’espérance de la foi de nos convictions religieuses.
Nous prenons notre responsabilité pour voir comment trouver ensemble une solution », conclut le prélat catholique.

Le gouverneur de la ville, Daniel Bumba, a présidé ce lundi 03 février 2025, la troisième réunion du Conseil de sécurité provincial depuis l’interdiction des manifestations publiques à Kinshasa, la semaine dernière.
À la suite de cette réunion qui a consisté à l’évaluation de la situation sécuritaire, le Conseil a décidé du maintien de cette mesure afin de garantir la sécurité des Kinois et de leurs biens, comme soutenu par le gouverneur.
De ce fait, dans la journée du mardi 4 février 2025, aucune marche ne sera organisée, il n’y aura pas non plus de ville morte.
Le Conseil met en garde tous les fauteurs de troubles et appelle les Kinois à vaquer librement à leurs occupations.
Le comité de sécurité réitère son soutien “indéfectible” aux forces armées de la RDC et aux vaillants combattants wazalendos qui défendent l’intégrité du pays face aux M23 et à l’armée rwandaise dans l’Est.