Day: February 4, 2025

Les chiffres font froid au dos : au moins 900 morts et environ 2 880 blessés.
« Avec le soutien du CICR, la Croix-Rouge congolaise a été active dans la récupération des corps.
L’OMS estime qu’au 31 janvier, au moins 900 corps ont été récupérés dans les rues, non compris ceux déjà dans les morgues », indique une note d’information de OCHA.
Pour la même période, soit du 26 au 31 janvier, le ministère dit avoir notifié 2.880 cas des blessés et 773 décès.
Il sollicite les intrants nécessaires pour prendre en charge les blessés de guerre.

« Je connais la détermination et la force des populations de la Tshopo », a déclaré Bemba.
« Nous n’allons pas accepter que les Rwandais et les Ougandais reprennent leurs désordres ici ».
Des jeunes, à partir de 18 ans, soyez prêts.
Un chiffre qui concerne aussi toute la Grande Orientale, soit les provinces de la Tshopo, l’Ituri, les Haut et Bas-Uele.
Désormais des listes des jeunes désireux d’intégrer les forces des défenses sont attendues.

L’épidémie de Mpox dans la province de l’Équateur continue de sévir.
Selon le bilan du centre de traitement de Mpox de l’hôpital général de référence de Wangata, à Mbandaka, 17 décès ont été enregistrés, 10 malades se sont évadés et 175 patients ont été déclarés guéris depuis octobre 2024.
Selon le Dr Dieu Merci Makambonge, responsable du centre de traitement de Mpox à Wangata, sept patients sont actuellement pris en charge, dont quatre cas confirmés et trois suspects.
L’OMS soutient ce centre depuis octobre 2024 en fournissant les intrants nécessaires pour assurer la prise en charge des patients.
Par ailleurs, l’UNICEF intervient également en apportant des repas aux malades internés, dans le cadre de leur prise en charge nutritionnelle, précise le Dr Makambonge.

Vendredi 31 janvier dernier, l’entreprise Boissons Rafraîchissantes du Congo (BRACONGO) a convié les journalistes à une rencontre exclusive dédiée à la présentation de ses engagements environnementaux.
« On est très fier de dire qu’on ne produit plus, on ne distribue plus, on ne commercialise plus les produits en bouteilles en plastique.
L’entreprise soutient aussi les mamans maraîchères en leur offrant des formations et du matériel pour une agriculture durable.
Ce projet utilise divers outils pédagogiques, dont des livres de contes, des ateliers scolaires et des expositions itinérantes.
À travers des actions concrètes et une vision à long terme, BRACONGO entend continuer à inspirer d’autres entreprises à suivre la même voie et à œuvrer pour une RDC plus verte et plus responsable.

Les femmes de la société civile congolaise, dans toute leur diversité, se sont réunies ce lundi 3 février 2025 à Kinshasa pour observer un deuil national.
Parmi elles figuraient des mamans maraîchères, des femmes catholiques et de nombreuses autres représentantes de la société civile, toutes unies pour soutenir les victimes.
Beaucoup vivent dans la précarité, à la belle étoile.
Nous tenons à remercier les églises, les écoles et les familles qui leur offrent un toit et un peu de réconfort », a-t-elle renchéri.
Ce rassemblement a permis aux femmes de se mobiliser d’une seule voix, appelant à la paix et à la fin des violences.

Dans le cadre de sa participation à African Mining Indaba 2025, le plus grand forum minier du continent, le Ministre des Mines de la République Démocratique du Congo, Kizito Pakabomba, a dénoncé avec fermeté l’agression rwandaise et le pillage illégal des ressources minières congolaises.
En marge des travaux, le Ministre des Mines a tenu des rencontres stratégiques avec plusieurs acteurs clés du secteur.
« Nous appelons les investisseurs à s’engager dans une exploitation minière respectueuse des lois et des populations locales.
La RDC, un acteur clé du secteur minier africainAvec des ressources stratégiques majeures telles que le cobalt, le cuivre, le lithium et le coltan, la RDC occupe une place centrale dans l’industrie minière mondiale.
La RDC poursuivra sa mission à Mining Indaba en tenant des échanges stratégiques avec des partenaires économiques, des investisseurs et des institutions internationales afin de promouvoir un secteur minier stable, responsable et bénéfique pour le développement du pays.

L’Hôtel de Ville de Kinshasa a de nouveau mis en garde contre toute tentative de manifestations publiques, rappelant l’interdiction formelle décrétée par le gouverneur Daniel Bumba.
Cette mesure, en vigueur jusqu’à nouvel ordre, a été confirmée à l’issue de la réunion du conseil de sécurité provincial, qui a évalué la situation sécuritaire dans la capitale.
Le ministre provincial de l’Intérieur, Thierry Tshitenga Kabuya, et le général Blaise Kilimbalimba, commissaire divisionnaire adjoint de la Police/Kinshasa, ont réaffirmé cette interdiction.
“Aucune marche ni ville morte ne sera tolérée.
Dans un climat marqué par des tensions sécuritaires à l’échelle nationale, l’exécutif provincial semble déterminé à préserver la stabilité dans la capitale en maintenant un contrôle strict des manifestations.

2025(ACP).- Le rôle crucial de la littérature dans la construction de la pensée humaine en période de guerre a été expliqué lundi à l’ACP, au cours d’un entretien à Kinshasa, par la représentante d’une association des écrivains République démocratique du Congo (RDC).
« Lorsqu’un maximum d’écrivains s’expriment sur les situations actuelles, bien qu’ils les vivent, ils peuvent, au final, offrir des solutions à travers leur écriture.
Et si les problèmes persistent, les générations futures seront mieux préparées », a déclaré Grâce Bilola, présidente de l’Association des jeunes écrivains du Congo (Ajeco).
Prenons l’exemple de Léopold Sédar Senghor qui était Président et a renoncé à ses fonctions pour se consacrer à la littérature.
Elle a, par ailleurs, rassuré que l’apport des hommes des lettres en contexte pareil, peut non seulement éveiller l’opinion publique mais aussi, contribuer aux solutions durables et au changement.

2025(ACP).- Le recours aux percussions congolaises pour appuyer les initiatives de sensibilisation à la paix en République démocratique du Congo (RDC) qui fait face à l’agression rwandaise a été préconisé lundi par une percussionniste qui s’est confiée à l’ACP.
« Nous devons intégrer nos percussions dans des campagnes de sensibilisation à la paix, en collaboration avec des ONG et d’autres musiciens.
A travers la musique et la percussion, nous pouvons porter la voix des victimes et montrer que la RDC est un pays de paix et de culture.
« Il faudrait organiser des ateliers musicaux notamment sur la percussion dans les zones touchées pour offrir un espace d’expression aux jeunes et aux victimes du conflit », a-t-elle soutenu, tout en martelant pour l’usage plus actif de la percussion dans la sensibilisation aux conflits et la promotion de la paix.
Fruit de l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa, elle a baigné dans la percussion depuis son plus jeune âge.