Crise dans l’est de la RDC : Félix Tshisekedi et Paul Kagame attendus au sommet conjoint SADC-EAC confirmé pour ce samedi en Tanzanie

Deux militaires des Forces armées de la RDC (FARDC) ont été tués et 10 autres blessés vendredi 17 janvier, dans embuscade une tendue par des miliciens Mai-Mai à Mabambi, sur la route de Buhinga, en territoire de Lubero (Nord-Kivu).
Selon le colonel Mak Hazukay, porte-parole des opérations Sokola 1 et opération Grand-Nord, ces militaires étaient en mission dans la zone pour traquer les auteurs du meurtre du chef de groupement de Bulengya, tué dans la localité de Makoko le même jour.

La République démocratique du Congo intensifie ses efforts pour structurer son développement agricole et industriel à travers une approche de zonage et la mise en place d’un cadastre agricole.
Le cadastre agricole, en cours d’élaboration par le ministère de l’Agriculture, identifiera précisément les zones destinées à l’agriculture, à la foresterie et à l’urbanisation.
Le zonage et le cadastre agricole répondent également aux préoccupations internationales sur l’impact environnemental des activités agricoles en RDC, notamment dans le cadre du règlement européen “zéro déforestation”.
Le café et le cacao sont principalement cultivés dans les provinces de l’Est (Nord-Kivu, Ituri) et de l’Ouest (Kongo Central, Tshopo).
En associant le zonage au développement des ZES et à la transformation locale, le gouvernement espère positionner la RDC comme un leader africain de l’agriculture durable et de l’industrialisation.

Ebuteli publie ce jeudi son rapport intitulé De la biométrie à la machine à voter : analyse des deux décennies d’innovations technologiques dans les élections en RDC, qui fait le bilan de l’usage des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans les différents cycles électoraux et examine la façon dont les avancées technologiques ont contribué, ou pas, à améliorer l’intégrité des élections en RDC.
À chaque cycle électoral, les principaux défis restent inchangés : la confiance des acteurs concernés, l’intégrité des processus électoraux, la qualité de la participation des citoyens et le coût des élections.
La RDC s’est pourtant tournée vers diverses solutions technologiques dans le but de tenir des élections les plus crédibles et moins coûteuses.
Par exemple, l’identification et l’enrôlement des électeurs ont été rendus possibles, dans un pays aussi vaste, grâce à la biométrie.
Par ailleurs, les questions liées à la sécurité informatique risquent de compromettre davantage la mise en place de ces technologies.