Le rap français, un instrument de dénonciation contre la guerre dans l’Est de la RDC

Kamanyola, 03 décembre 2024 (ACP).– Des matériels de prévention contre le Mpox ont été offerts à 10 écoles de Kamanyola, territoire de Walungu, au Sud-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, dans le cadre du projet de Prévention Contre les Infections (PCI), volet wash, a constaté mardi l’ACP.
«Cette dotation, est un programme soutenu par l’UNICEF via AIDES, en collaboration avec le ministère de la santé.
Nous sommes certainement sûrs qu’avec l’usage continuel de ces dispositifs dans ces milieux-carrefour, notamment les écoles, va palier à la transmission du monkeypox et d’autres maladies infectieuses.
C’est ainsi que nous avons fait dans chaque école un briefing de sensibilisation sur la gravité du monkeypox et aussi avons expliqué le rôle et l’usage de chaque dispositif aux élèves et enseignants», a-t-il ajouté.
Dans ce programme de prévention contre les infections, d’autres séries d’activités sont planifiées, notamment les désinfections porte-à-porte des maisons de la population, afin de les soutenir à vaincre certaines épidémies qui sévissent à Kamanyola, à l’instar du Mpox, du choléra, de la conjonctivite et autres.

La RN4, reliant le village d’Isongo (province de Maï-Ndombe) à la ville de Mbandaka (province de l’Équateur), est aujourd’hui à l’abandon.
Depuis près de six mois, les transporteurs ont déserté ce tronçon crucial, conséquence directe des tracasseries routières exercées à la frontière entre ces deux régions de la RDC.
Cette route, jadis un axe vital pour l’échange de produits variés tels que les poissons, les denrées agricoles et les biens manufacturés, est désormais non fréquenté.
Ces agents exigeraient des paiements arbitraires, non seulement pour les marchandises transportées, mais aussi pour les véhicules et les voyageurs eux-mêmes.
Les véhicules ne passent plus, car il faut décharger toutes les marchandises à la frontière, payer pour chaque article, et même pour la personne physique.

“Nous travaillons ensemble pour le même objectif, nous avons une souveraineté nationale à préserver et qui est chère à notre président de la République et à notre pays.
Nous avons une dignité qu’il faut préserver et nous voulons avoir un partenariat, nous voulons avoir des synergies, une collaboration avec toutes les parties prenantes qui soit gagnant gagnant et qui soit aussi une relation de respect, de considération de la dignité du Congolais”, a-t-il déclaré.
Et aux communautés, le coordonnateur national du P-DDRCS leur demande d’arrêter de perpétuer la violence.
Et pour que cela devienne une réalité, nous avons notre responsabilité, nous comme Congolais.
Nous devons arrêter de nous entretuer, nous devons arrêter de perpétuer la violence dans nos communautés”, a-t-il lancé.