RDC : les jeux d’argent, un fléau pour l’économie nationale

Au cours de son meeting tenu à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental, le 26 décembre 2024, le chef de l’État congolais est de nouveau revenu sur la question de la révision de la Constitution.
Devant différentes couches de la population locale réunies à la grande place Saint Jean-Baptiste de Bonzola, le président de la République a indiqué que l’actuelle Constitution ne facilite pas la bonne gestion du pays.
“La voix du peuple, c’est la voix du peuple.
Ce que dit le souverain, c’est ce que je ferais”, a poursuivi brièvement le chef de l’État sous les acclamations de la foule réunie à la grande place Saint Jean-Baptiste de Convola.
Il convient de noter que la ville de Mbuji-Mayi est la deuxième étape de cette tournée dans l’espace Kasaï, après la ville de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï-Central.

La société civile a lancé, le mercredi 11 décembre dernier à Kinshasa, le Tribunal permanent des peuples (TPP).
Plusieurs tribunaux similaires existent en Afrique australe et ailleurs dans le monde pour défendre les droits des peuples victimes de violations.
Dans d’autres pays, des initiatives pareilles existent déjà, en particulier en Afrique australe, et ont produit de bons résultats.
Jean-Claude Katende, membre du jury du tribunal, estime que les ressources naturelles peuvent être une bénédiction pour les pays qui en disposent.
Le premier TPP mondial a été créé le 24 juin 1979 à Bologne, en Italie, par le sénateur Lelio Basso.

2024-12-112024-12-112024-12-112024-12-11Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/11-novembre/25-30/joseph_kabila_senateur_a_vie_11_dec_2024.jpgL’absence du sénateur à vie et ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, lors du congrès, soulève de nombreuses interrogations au sein de la population congolaise.
Connu pour sa discrétion et son silence sur les grands enjeux politiques du pays, Joseph Kabila maintient sa réserve habituelle.
Alors que son successeur, Félix Tshisekedi, prend la parole lors du congrès, l’absence de cet homme énigmatique laisse un vide et suscite des spéculations au sein de la scène politique congolaise.
Les congolais restent dans l’attente des prises de position de l’ancien président sur ces questions cruciales pour l’avenir de leur pays.
En l’absence de toute déclaration de Joseph Kabila, son influence politique et son poids dans les coulisses du pouvoir continuent de susciter des interrogations et des suppositions au sein de la classe politique congolaise.