Le PAM alerte sur ses difficultés à acheminer de l’aide humanitaire au Nord-Kivu

Un militaire des Forces armées de la RDC (FARDC), attaché à l’auditorat militaire, a tué par balle un membre de sa belle-famille jeudi 12 décembre à Bunia (Ituri), puis s’est donné la mort en se tirant une balle dans le ventre.
Les faits se sont déroulés au quartier Salango dans la commune de Nyakasanza.
Alors qu’une population en colère tentait de maitriser ce soldat ivrogne, il s’est tiré une balle dans le ventre.
La cause de ce drame familial est un conflit conjugal entre le militaire et son épouse, rapporte le chef de la PNC à Bunia.
Le commissaire supérieur Abeli Mwangu et le maire de Bunia se sont rendus sur le lieu pour calmer la population en colère.

La finale de la 3ᵉ édition de la Course des Tracteurs s’est tenue dimanche 8 décembre 2024 au stade Kasa-Vubu, à Tshela, dans le Kongo Central.
Jolie Lompela Boyoo, de la Compagnie des Plantations de Ndeke, a remporté la catégorie féminine en réalisant le parcours en 3 minutes 38 secondes.
Elle a salué cette initiative comme un symbole de l’implication féminine dans le développement agricole en RDC.
Pour la Championne, cette course d’épreuves est l’expression de la participation féminine dans le développement de l’agriculture de la République Démocratique du Congo.
La course des tracteurs se veut également un vecteur d’émancipation féminine.

Amnesty International a appelé la justice congolaise à enquêter sur la responsabilité de l’armée lors d’un massacre des populations à Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
En réaction à ce rapport, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya a indiqué ce jeudi qu’après des enquêtes, des responsabilités ont été établies, des condamnations ont eu lieu après un procès.
Il y a des travaux en appel qui doivent se faire, il y a eu des condamnés”, a expliqué le porte-parole du gouvernement.
Pour Patrick Muyaya, le gouvernement avait réagi promptement après ces incidents contrairement à l’Amnesty International qui a attendu une année.
La plupart des manifestant·e·s étaient des membres du groupe politique et religieux nommé « Foi naturelle messianique judaïque pour les Nations » (FNMJN), dont les adeptes sont également nommés « Wazalendo ».