Day: January 30, 2025

Le président Félix Tshisekedi a dénoncé la passivité de la communauté internationale et de l’Union Africaine (UA) face à la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est du pays causée par les actions de l’armée rwandaise et la rébellion du M23.
Pire, ces agissements se déroulent dans une impunité totale et ce, avec un mépris manifeste des règles internationales et des valeurs que ces institutions sont censées défendre.
Félix Tshisekedi qui prend acte de leur attitude, estime que l’inaction et le silence de la communauté internationale et de l’Union Africaine constituent un affront à la RDC et aux valeurs universelles de justice et de paix.
Votre silence et votre inaction face à la barbarie du régime de Kigali et aux atrocités perpétrées par ses supplétifs sur notre territoire constituent un affront non seulement à la RDC mais également aux valeurs universelles de justice et de paix.
Depuis des violents affrontements pour la conquête de la ville de Goma, la situation humanitaire, économique et sécuritaire s’est détériorée davantage dans la province du Nord-Kivu.

Après une journée marquée par des manifestations violentes contre ce que les Congolais qualifient d’agression rwandaise, le calme est progressivement revenu dans la capitale congolaise.
Son intervention semble avoir porté ses fruits, car les rues de Kinshasa ont retrouvé leur calme habituel ce mercredi.
Ces manifestations s’inscrivent dans un contexte de tensions persistantes entre la RDC et le Rwanda.
Les récentes escalades dans la région ont exacerbé les frustrations de la population congolaise, qui exige une réponse plus ferme de la part des autorités nationales et de la communauté internationale.
Le gouvernement a également promis de renforcer la sécurité dans les zones sensibles et de poursuivre les responsables des actes de vandalisme.

Après des fouilles systématiques, près de 20 corps ont été découverts à Masinza, à une trentaine de kilomètres de Vuyinga (territoire de Lubero), au Nord-Kivu, a annoncé ce mercredi 29 janvier la société civile locale qui pointe les rebelles ADF d’avoir tué des civils.
Il s’agit des civils tués par les rebelles ADF il y a quelques jours.
La société civile confirme la poursuite des fouilles dans les milieux environnants pour retrouver d’éventuels morts.
En un mois, les rebelles ADF ont intensifié des attaques dans la chefferie de Baswagha qui partage ses limites avec le secteur de Bapere.
Les deux entités sont ciblées par les assaillants qui ont su élargir leur zone d’action tuant des centaines de civils en quelques mois loin de la région de Beni, fief naturel de la rébellion.

La ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu occupée par les rebelles du M23 s’est réveillée relativement calme ce jeudi 30 janvier.
Ce, au lendemain des affrontements dans l’après-midi de mercredi entre le M23 et des militaires ainsi que les wazalendo au nord de la ville.
Ce jeudi matin, dans les quartiers du nord de la ville, à savoir Kasika, Katoyi, Majengo, Turunga, Kibwe, les habitants sont sortis de leurs maisons, la circulation reprend progressivement.
Il faut préciser que l’eau est partiellement rétablie dans la ville, tandis que l’électricité ne l’est pas encore.
Le reporter d’ACTUALITE.CD a également constaté la présence des rebelles du M23 qui n’étaient pas jusque-là visibles au nord de la ville.

Un sommet conjoint entre la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo est envisagé dans les prochains jours.
“Notant que la Communauté de développement de l’Afrique du Sud (SADC) a également été impliquée dans l’Est de la RDC, Le sommet a décidé d’organiser un sommet conjoint EAC-SADC pour délibérer sur la voie à suivre et a chargé le président consulter le président de la SADC sur la convocation urgente de cette session dans les prochains jours”, dit le communiqué final du sommet de la CAE.
Ces militaires appartenaient à la Mission de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe en RDC (SAMIDRC), une force régionale déployée depuis décembre 2023 pour soutenir les efforts de stabilisation dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
L’Afrique du Sud a engagé 2 900 soldats dans cette mission, aux côtés d’autres contingents du Malawi et de la Tanzanie.
Depuis près de deux ans maintenant les relations diplomatiques entre la République Démocratique du Congo et la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) ne sont plus bonnes.

La ville de Goma s’est réveillée dans un calme relatif ce matin, après une nuit marquée par des échanges de tirs dans les quartiers nord, notamment à Mejengo, Buhene et Turunga.
Les besoins médicaux et humanitaires augmentent, notamment dans les quartiers encore inaccessibles.
Des dizaines de milliers de nouveaux déplacés ont rejoint les 650 000 déjà présents dans les camps aux abords de Goma, où les combats récents ont vidé certains sites de leurs occupants.
Dans la soirée, le président Félix Tshisekedi a pris la parole, dénonçant une “attaque contre la République” et une “offense à l’histoire et à la dignité du peuple congolais”.
Il a promis une riposte “vigoureuse et coordonnée” et ordonné au nouveau gouverneur du Nord-Kivu d’intensifier les opérations militaires.

Trois jours après l’incendie qui a ravagé l’extension du marché central de Kinshasa, situé au croisement des avenues Itaga et Kasavubu, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, a rencontré ce mercredi les commerçants sinistrés.
L’incendie, survenu dans la nuit du dimanche 27 janvier, a réduit en cendres une partie de l’extension du marché central, également connu sous le nom de « Zando ».
Lors de la rencontre, les commerçants sinistrés ont exprimé leur désarroi et leur besoin urgent de retrouver un espace de travail.
Face à cette situation, le gouverneur Daniel Bumba a assuré les commerçants de son soutien et a annoncé plusieurs mesures pour les accompagner.
Cette mesure, bien qu’obligatoire, vise à sécuriser les activités commerciales et à prévenir les pertes financières en cas de futurs incidents.

La situation devient insoutenable à Goma depuis les combats qui ont opposé les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) aux rebelles du M23.
Seuls les appels GSM et les SMS fonctionnent encore, mais difficilement.
L’électricité est quasiment inexistante et la nuit, la ville plonge dans l’obscurité accentuant l’inquiétude des habitants.
« On doit parcourir la ville pour trouver de la nourriture, et tout est hors de prix.
Ils se sont déployés dans la quasi majorité des coins de la ville.

Interpellé lors d’une séance publique au Sénat, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a dénoncé une attaque qui “porte atteinte à l’intégrité territoriale et à la souveraineté congolaise”.
Il a rappelé leur engagement “en première ligne pour défendre les intérêts de la France” dans un contexte sécuritaire particulièrement tendu.
À Bruxelles, la France a également impulsé une prise de position de l’Union européenne, qui a condamné l’offensive rebelle et appelé à un cessez-le-feu immédiat.
“60 à 80 % des réserves mondiales de coltan se trouvent, comme par hasard, à l’est de la RDC”, a-t-il déclaré, appelant la France à prendre la tête d’une demande de sanctions internationales contre le Rwanda et l’Ouganda.
“Ce serait l’honneur de la France d’exiger ces sanctions”, a insisté le sénateur.