Day: January 30, 2025

Les services essentiels, tels que l’eau, l’électricité et internet, ne sont toujours pas rétablis, et des véhicules militaires abandonnés, ainsi que des armes et des explosifs, jonchent les rues, nécessitant un nettoyage urgent.
La situation humanitaire est alarmante avec des pillages, des agressions sexuelles et des tirs sporadiques.
Les structures de santé sont débordées par l’afflux de blessés graves, tandis que les coupures d’électricité et d’eau compliquent les soins.
Plus de la moitié des déplacés des sites de Kanyaruchinya et Bushagara ont fui, cherchant refuge à Goma, parfois dans des écoles.
L’aéroport de Goma est fermé depuis le 26 janvier, et les axes routiers sont coupés, entravant l’acheminement de l’aide humanitaire.

La Synergie des Femmes Congolaises pour la Paix et la Sécurité (SFPS) exprime sa profonde consternation face à la détérioration rapide de la situation sécuritaire dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, en particulier à Goma, où les violences armées prennent de l’ampleur.
Parmi les actes les plus révoltants, la SFPS cite le bombardement de l’hôpital de Charité maternité de Goma.
Dans ce contexte, la Synergie des Femmes Congolaises pour la Paix et la Sécurité appelle: (i) Les différentes parties prenantes à prendre des mesures immédiates et effectives pour protéger les civils, notamment à travers l’ouverture d’un corridor humanitaire pour venir en aide aux populations sinistrées; et mettre un terme à la violence.
(iii) En outre, la Synergie plaide pour un moratoire sur tout projet politique susceptible de détourner l’attention de la priorité actuelle : la reconquête de l’intégrité territoriale.
Elle appelle également à la convocation urgente d’un sommet spécial des chefs d’États de la CIRGL pour désamorcer les tensions et revitaliser l’accord-cadre sur la sécurité, la stabilité et le développement de la région des Grands Lacs.

Le président de la République Félix Tshisekedi a reçu, ce jeudi 30 janvier 2025, Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la France.
Au cours de cet échange de plus d’une heure, le président Tshisekedi a expliqué la situation actuelle que vit le pays, marquée par un pillage des ressources naturelles et des massacres et autres violations massives des droits de l’homme.
Cette rencontre intervient dans un contexte marqué par la prise de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu par la coalition M23-AFC-RDF soutenue par Kigali après d’intenses combats avec les Forces armées de la République Démocratique du Congo.
La RDC attend un peu plus d’actions de la part de la communauté internationale à la suite de l’invasion avérée des troupes rwandaises dans plusieurs territoires du Nord-Kivu.
À l’heure actuelle, les initiatives diplomatiques sont au point malgré les appels cessants pour la reprise des discussions autour du médiateur Angolais Joao Lourenço.

Ce jeudi 30 janvier, plusieurs étudiants de l’Université de Kinshasa se sont réunis dans la matinée pour manifester contre l’agression rwandaise via ses supplétifs du M23 dans la partie Est de la RDC.
Au moment où la mobilisation se fait grandissante dans plusieurs parties du pays et dans plusieurs couches de la population, les étudiants ne sont pas restés dans le mutisme.
Cette marche fait suite à la mobilisation contre la situation dégradante qui prévaut à Goma.
Ils dénonçaient la présence des combattants du M23 et des forces rwandaises à Goma et réclamaient leur retrait immédiat.
Des pneus ont été brûlés et des slogans hostiles aux puissances occidentales ont été scandés.

Après une journée marquée par des tensions et des actes de vandalisme, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, a salué le retour à la normale dans la capitale congolaise.
Ils dénonçaient la présence des combattants du M23 et des forces rwandaises à Goma et réclamaient leur retrait immédiat.
Des pneus ont été brûlés et des slogans hostiles aux puissances occidentales ont été scandés.
Ces manifestations ont ciblé d’autres missions diplomatiques telles que celles des États-Unis, du Kenya, de la France, de la Belgique et du Rwanda.
Les chancelleries appellent leurs ressortissants à la prudence et à éviter tout déplacement non essentiel.

Kinshasa, 30 janvier 2025 (ACP/APS).- L’Algérie, présidente du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies pour ce mois de janvier, a convoquée pour ce 30 janvier 2025 une réunion d’urgence à huis clos sur la situation en Syrie, a rapporté l’Algérie Presse Service.
Les membres du Conseil pourraient aussi exprimer leur inquiétude concernant les attaques menées par Israël contre le territoire syrien.
Israël a mené des centaines de frappes aériennes contre la Syrie, ciblant des équipements et des positions militaires.
Elle a également lancé une incursion terrestre, étendant son contrôle plus loin dans le Golan et le territoire syrien.
Il avait, à ce titre, souligné que l’Algérie n’hésiterait pas « à prendre les mesures adéquates en temps voulu ».ACP/C.L.

Une appréciation qui témoigne de la consolidation du partenariat stratégique entre Rabat et Bruxelles, notamment face aux défis sécuritaires et économiques du pourtour méditerranéen et du Sahel.
Outre la question du Sahara, les discussions portent sur des enjeux sécuritaires, la lutte contre le terrorisme, la gestion migratoire et les perspectives économiques entre les deux pays.
Un alignement progressif des positions européennesCette visite intervient dans un contexte marqué par un glissement progressif des positions européennes sur la question du Sahara.
Dans ce cadre, la Belgique réaffirme sa volonté d’accompagner les efforts diplomatiques du Maroc et de renforcer la concertation sur les enjeux géopolitiques communs.
Alors que la diplomatie marocaine poursuit son offensive en faveur d’un soutien élargi à son initiative d’autonomie, la prise de position belge conforte la dynamique enclenchée par le Royaume sur la scène internationale.

Kinshasa, 30 janvier 2025 (ACP).- Plusieurs écoles de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC) sont restées fermées mercredi, malgré l’annulation par le gouverneur de Kinshasa des toutes manifestations publiques, après que celles de mardi émaillées aux scènes de pillage de certaines représentations diplomatiques, a constaté l’ACP.
«Nous avons préféré de fermer l’établissement pour aujourd’hui, car il y avait moins d’élèves et la majorité des enseignants ne sont pas venus malgré l’annulation par le gouverneur des toutes les manifestations publiques», a déclaré Robert Masengu, promoteur de l’école Saint Robert le grand à Ngiri-Ngiri.
Il a fait savoir que les élèves ont été retournés à la maison après que les autorités scolaires aient pris soin de leur expliquer la situation qui prévaut dans la province du Nord-Kivu en général et dans la ville de Goma en particulier.
Dans plusieurs communes, les écoles sont restées complètement fermées ou presque, pour celles qui fonctionnent à deux vacations.
«C’est inadmissible pendant que nous sommes en pleine semaine ouvrable, de milliers d’élèves ont amorcé une deuxième journée sans avoir mis les pieds en classe à cause des manifestations de protestation contre l’agression rwandaise», a de son côté fait savoir Hélène Kinziunga, parent d’élèves.

2025-01-302025-01-302025-01-302025-01-30Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/01-janvier/27-31/fardc_lance_missiles_25.jpegLors de son adresse à la nation, ce mercredi 29 janvier 2025, le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a fait savoir que la République démocratique du Congo ne se laissera pas humilier ni écraser.
“Nous nous battrons et nous triompherons.
Je vous appelle à être vigilant, mais à ne pas céder à la haine, aux divisions ou à la violence.
Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a appelé la nation entière à se mobiliser derrière les forces armées de la République démocratique du Congo et à contribuer chacun à son niveau à l’effort de guerre.
Nous gagnerons cette guerre par notre unité, notre courage et notre sens de responsabilité et non par la violence aveugle et par l’anarchie.

Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, séjourne depuis ce jeudi 30 janvier 2025 à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), pour une visite diplomatique axée sur la crise sécuritaire dans l’Est du pays.
Les discussions porteront sur l’intensification des combats dans la région, où le groupe rebelle M23, soutenu par le Rwanda, a conquis des territoires, aggravant une crise humanitaire déjà catastrophique.
Après Kinshasa, Jean-Noël Barrot se rendra à Kigali, au Rwanda, pour rencontrer le ministre rwandais des Affaires étrangères.
Cette double visite témoigne de la volonté de la France de jouer un rôle de médiateur dans ce conflit.
La diplomatie française s’appuie sur les processus de paix de Luanda et de Nairobi, qui encadrent les négociations entre la RDC, le Rwanda et les groupes armés.