Lubumbashi : début du procès contre 10 présumés meurtriers du journaliste Patriq Adonis Numbi

2025-01-062025-01-062025-01-062025-01-06Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/01-janvier/06-12/ferdinand_kambere_06_jan_2025.jpgLa rencontre entre l’ancien Président Joseph Kabila et l’opposant congolais Claudel Lubaya, à Addis-Abeba, fait polémique depuis ce matin au Congo-Kinshasa.
Face aux accusations du pouvoir en place, à propos d’un projet de complot contre la République, la famille politique du Président honoraire fustige une interprétation erronée de la Constitution.
“Il devrait avoir honte d’accuser l’opposition de comploter contre la République”, répond Ferdinand Kambere, Secrétaire permanent adjoint du PPRD -Parti du peuple pour la Reconstruction et la Démocratie-, avant s’interroger : “Ils se sont rencontrés à l’île de Gorée, à Genval, à Bruxelles, Genève, c’était quoi ?, et sont venus avec leurs candidats.
Cette rencontre entre Joseph Kabila et Claudel Lubaya, fait remarquer Ferdinand Kambere, est un droit.
Chaque fois que nous nous rencontrons, ça devient un complot”, a-t-il répondu à votre rédaction.

Trois jeunes diplômés du secondaire ont effectué samedi 11 janvier un premier essai de leur projet d’hydravion à Goma, sur le lac Kivu.
Diplômé en mécanique générale de l’Institut Totoro, Ushindi Mitima et ses amis David Chinega et Victor Chituli diplômés en électricité générale ont conçu ensemble ce projet.
Après ce premier essai, ces jeunes prévoient bientôt tester l’accélération et le décollage, d’après les explications de Ushindi Mitima :« Nous prévoyons de réaliser deux essais.
Hier nous avons fait le premier qui nous a permis de flotter sur l’eau.
Ces jeunes entrepreneurs plaident pour un appui afin de développer l’industrie locale et propulser cette vision.

Sur le plan conceptuel, il faut très vite rappeler qu’en droit interne, l’article 5 de la Constitution du 18 février 2006 consacre la théorie de la souveraineté nationale, même si par la suite, il la fait reposer sur le peuple (le compromis).
Tout en affirmant que la souveraineté appartient au peuple, cette disposition lui reconnaît l’attribut d’être nationale.
Évoquant l’hypothèse d’un « abandon partiel de souveraineté », l’article 217 de la Constitution entre alors en contradiction avec l’article 5 de la même Constitution.
On ne peut pas prétendre protéger la souveraineté des États membres et en même temps, leur en prendre soi-même « une partie », c’est antinomique !
Maître Christian-Junior KABANGE NKONGOLOProfesseur à la Faculté de Droit de l’Université de Kinshasa