Le Potentiel : « Félix Tshisekedi promet une riposte ferme au Rwanda face à la guerre à Goma »

Dans un communiqué parvenu à 7SUR7.CD ce lundi 27 janvier, l’Église du Christ au Congo (ECC) exprime sa « profonde » préoccupation à la suite de la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire dans la province du Nord-Kivu, particulièrement dans la ville de Goma.
Elle appelle les fils et filles de Goma et de ses environs au calme, les rassurant de son accompagnement spirituel en prière, moral et matériel.
Elle exhorte également les autorités du pays à mettre en place un plan d’urgence garantissant la protection des populations civiles déplacées dans d’autres provinces ou réfugiées en dehors du pays.
Par ailleurs, elle réitère son engagement à contribuer à la construction du consensus sur la paix et le vivre ensemble.
Elle appelle les différents acteurs politiques et militaires ainsi que les fils et filles de la RDC et de la région des Grands-Lacs à adhérer à l’initiative du Pacte social pour la paix durable lancée conjointement avec la CENCCI.

Elle pleure Prospère Mabila Djoko, bourgmestre de la commune de Lukolela décédé à Kinshasa, la capitale.
“Notre bourgmestre de Lukolela était parti pour Kinshasa afin de passer les fêtes de fin d’année avec sa famille.
Nous attendons le programme de la famille pour la suite”, a indiqué le maire.
Il a ajouté qu’en attendant la nomination d’un nouveau bourgmestre, la bourgmestre adjointe assure l’intérim.
Fin décembre, il avait amorcé les travaux de la construction de la clôture afin de protéger la concession du bureau de la commune de Lukolela.

Au total 9 personnes sont décédées ces deux derniers mois dans le territoire de Malemba-Nkulu, dans la province du Haut-Lomami, au sud-est du pays.
Selon l’administration du territoire, ce sont des civils et deux officiers de l’armée et de la police qui ont été victimes des atrocités provoquées par ces miliciens Mai-Mai.
Ensuite, ces miliciens ont encore tué deux civils, notamment monsieur Kyungu et madame Rose dans la carrière Shabukwa, dans la chefferie Museka.
Pour lui, au total, 9 personnes sont décédées à la suite de l’activisme des Mai-Mai dans son entité.
Dans cette région, ce mouvement insurrectionnel des Mai-Mai est à la base de plusieurs dégâts depuis des années et provoque des déplacements massifs de la population et une forme d’insécurité.