Kinshasa : la Première ministre encourage le don bénévole du sang en faveur des victimes de l’Est

Selon les données du ministère, une baisse significative des cas a été observée depuis la semaine 39, avec une réduction de 849 à 430 cas signalés.
« Pour les deux dernières semaines, nous étions à 849 cas en semaine 47 et à environ 430 cas en semaine 48.
La première dose a été administrée dans les six provinces les plus touchées, et la deuxième phase commencera la semaine prochaine.
Depuis le début de l’épidémie de Mpox en RDC, le pays a enregistré 49.056 cas, dont 10.846 confirmés et 1.193 décès.
Les provinces actuellement les plus touchées par l’épidémie incluent l’Équateur, le Sud-Kivu, la Tshopo, le Sankuru et le Bas-Uélé.

2025-01-302025-01-302025-01-302025-01-30Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/01-janvier/27-31/tshisekedi_discours_d_etat_crise_a_l_est_cause_par_m23_rdf_afc.jpeg« La paix ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui la menacent », cette pensée de l’ancien chef de la diplomatie française, Robert Schuman, résonne à Kinshasa, où le président Félix Tshisekedi a décidé de « riposter vigoureusement » contre la guerre d’agression délibérément lancée par le Rwanda en RDC.
Il s’agit, a-t-il, du combat de tous les Congolais afin de léguer aux générations futures un pays prospère et en paix, alors que Les Forces de défense du Rwanda (RDF) poursuivent leur entreprise « terroriste sur notre territoire, semant la terreur et la désolation parmi nos populations ».
C’est une déclaration tacite de guerre, qui est intervenue après plusieurs réunions de crise avec, notamment une équipe restreinte du gouvernement et le haut commandement militaire.
« Pire, ces agissements se déroulent dans une impunité totale, et ce, avec un mépris manifeste des règles internationales et des valeurs que ces institutions sont censées défendre.
Ce jeudi à Kinshasa, Félix Tshisekedi s’est entretenu avec le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot.

Dans une declaration publiée lundi 6 janvier par le porte-parole de l’Union européenne (UE), cette organisation “condamne fermement l’occupation récente par le groupe armé M23 de la ville de Masisi et ces environs, au Nord-Kivu”.
Pour l’EU, l’avancée continue du M23 constitue une violation flagrante du cessez-le-feu convenu dans le cadre du processus de Luanda.
Ces développements compromettent considérablement les efforts entrepris en faveur d’une résolution pacifique du conflit dans l’est de la RDC.
Elle exhorte donc le M23 à se retirer immédiatement et à respecter pleinement le cessez-le-feu.
“L’UE demande instamment au Rwanda de mettre fin à sa coopération avec le M23 et de retirer ses forces militaires du territoire de la RDC”, indique le document, exhortant également la RDC de cesser toute coopération avec les FDLR et autres groupes armés.