Day: January 29, 2025

Placé sous le thème “Litaka” (têtard), cet événement a rassemblé des artistes, des penseurs et des praticiens pour une réflexion approfondie sur les origines et les enjeux de l’art performance en République démocratique du Congo (RDC).
Il a insisté sur la diversité des pratiques artistiques en RDC, en se concentrant sur l’héritage et l’impact des mouvements artistiques contemporains.
Sa présentation a permis d’illustrer comment l’art performance peut servir de vecteur de critique sociale et d’affirmation identitaire.
Le collectif Farata, organisateur de ces journées, a souligné l’importance d’un tel événement pour favoriser un dialogue constructif autour de l’art performance.
La journée s’est par ailleurs conclue avec les performances du collectif Libongo et Mpeve, pour le plus grand plaisir du public.

Bien que la communauté expatriée ne soit généralement pas visée, elle pourrait être affectée par les tensions en cours.
À Goma, les ressortissants belges sont appelés à quitter la zone tant que les conditions le permettent, ou à se mettre en sécurité.
À Bukavu, ils sont invités à réévaluer la nécessité de leur présence et à quitter la ville si possible.
Devant l’ambassade des États-Unis, des pneus ont été brûlés et une forte présence policière a été déployée pour contenir la foule.
La situation reste tendue dans la capitale et dans l’Est du pays, alors que les autorités tentent de contenir la crise et ses implications sécuritaires et diplomatiques.

La Commission européenne a annoncé une nouvelle aide humanitaire en faveur de la République démocratique du Congo (RDC), dotée d’un montant initial de 60 millions d’euros pour 2025.
“L’aide comprend : Gestion des abris et des camps, systèmes d’eau propre et latrines, rations alimentaires de base ou transferts en espèces.
L’éducation dans les situations d’urgence pour les enfants les plus vulnérables touchés par les conflits”, précise le communiqué de la Commission de l’Union Européenne.
L’UE est un donateur important pour la réponse humanitaire en RDC.
L’accès humanitaire aux personnes les plus vulnérables a été limité et reste un défi là où des combats ont lieu.

Le président angolais João Lourenço a dénoncé l’occupation de Goma par le M23 et a exigé le retrait immédiat du groupe rebelle ainsi que des forces de défense rwandaises du territoire congolais.
Le chef de l’État angolais a rappelé que cet accord, conclu après des négociations entre les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame, avait prévu la neutralisation des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais.
Il a insisté sur la nécessité de respecter ces engagements et a plaidé pour la reprise immédiate des discussions sur la situation du M23 et des autres groupes armés opérant en RDC dans le cadre du Processus de Nairobi, mené sous l’égide de l’ancien président kényan Uhuru Kenyatta.
Dans sa déclaration, João Lourenço a demandé le retrait immédiat du M23 des territoires occupés illégalement ainsi que celui des forces rwandaises du territoire congolais, afin de permettre la stabilisation de la région et la reprise du fonctionnement normal de l’aéroport de Goma.
Face à la crise humanitaire qui s’aggrave, le président angolais a exhorté les autorités congolaises et rwandaises à respecter les engagements pris dans le cadre du Processus de Luanda, ce qui permettrait d’organiser rapidement un sommet tripartite à Luanda.

La population kinoise rencontrée craint la dégradation de la situation socio-économique, dans une ville où la majorité de la population vit de petites activités au centre-ville.
Un jeune exprime son regret face à la dégradation de la situation à la suite de la manifestation de ce lundi.
« Tout le monde craint que des manifestations reprennent ainsi que des pillages.
Nous nous sommes dépêchés de vider ce que nous avions préparé.
Plusieurs ambassades occidentales (USA, France, Belgique) et des pays africains, dont l’Ouganda, le Kenya et le Rwanda, ont été attaquées, saccagées et incendiées.

Les Corbeaux du Tout Puissant Mazembe se sont imposés ce mercredi 29 janvier 2025 au stade de Katoka à Kananga devant les locaux de L’US Tshinkunku (0-2).
Une dernière rencontre de Mazembe à la phase aller qu’il termine en tête avec 28 points et les cheminots sont deuxième avec 27 points dans ce groupe qui des clubs du Sud et Centre du pays.
Sur un coup-franc à près de 30 mètres, la touche du sénégalais finit au fond, le ballon rebondit devant le gardien et change de trajectoire.
Le jeune corbeau efface deux défenseurs dans la surface et frappe à ras de gazon pour le deuxième but de Mazembe et son deuxième sous les couleurs du club noir et blanc de Kamalondo.
Une fin heureuse d’une phase aller mal débuté par Mazembe qui finit en tête de son groupe avec 28 points avec une différence d’un point avec les cheminots de Lupopo (2ème) avec 27 points.

Dans un communiqué, le porte-parole de la 11e région militaire rapporte que “quelques cases ont été incendiées” et que “deux miliciens Mobondo” ont été capturés à la suite du déploiement des FARDC.
Le capitaine Anthony Mualushayi assure que le calme est revenu dans cette partie du Mai-Ndombe, malgré le déplacement des habitants provoqué par l’attaque.
Il précise que des “patrouilles de combat” ont été lancées dans l’ensemble du village et ses environs afin de neutraliser la milice.
Selon le chef du village Kimomo (Kwamouth), qui s’est confié à ACTUALITE.CD mardi, l’incursion de lundi a fait 13 morts.
Un chef d’établissement, sous couvert d’anonymat, affirme quant à lui que trois enseignants et son neveu ont été décapités avant d’être jetés dans le fleuve.

Comme annoncé dans notre précédente publication, la situation demeure tendue dans les quartiers du nord de la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu passé sous contrôle des rebelles du M23.
Il s’agit des affrontements entre les rebelles du M23 et les militaires congolais coalisés aux miliciens wazalendo.
Depuis l’entrée du M23 à Goma, les militaires et miliciens wazalendo étaient toujours visibles dans les quartiers du nord de la ville, notamment Kasika, Katoyi, Majengo, Turunga, Kibwe.
« Le M23 est arrivé dans la zone, ce qui est à la base des affrontements », confie une autre source.
Depuis mardi, un mouvement des militaires et miliciens wazalendo de Goma vers le groupement Mudja, dans le territoire de Nyiragongo était constaté.

Les conditions de vie dans les camps sont particulièrement difficiles : manque d’infrastructures, de nourriture, et d’accès aux soins de santé.
Nous dormons sous les tirs et nous nous réveillons sous la même mélodie.
“Nous prions chaque jour pour que la guerre cesse et que nous puissions retourner chez nous pour reconstruire nos vies.
Nous sommes fatigués de voir nos parents souffrir pour nous protéger, épuisés d’errer sans abri, de fuir sans cesse.
« Nous faisons tout ce que nous pouvons pour soulager la souffrance, mais les ressources sont limitées, et les besoins continuent de croître.

L’événement a réuni des centaines de participants, incluant des leaders d’opinion, des représentants de la société civile, des journalistes, des jeunes et des activistes.
“La guerre n’affecte pas seulement ceux qui vivent sur le front, mais également ceux qui se trouvent loin, dans les grandes villes comme Kinshasa.
Parmi les solutions proposées, figurent la nécessité d’un dialogue inclusif entre toutes les parties prenantes et la promotion de la réconciliation nationale.
Cet événement a également été l’occasion de lancer un appel à l’unité nationale et à la mobilisation de la communauté internationale pour apporter des solutions durables à la crise.
Un message fort a été adressé aux autorités congolaises et aux organisations internationales : il est urgent d’agir de manière concertée pour mettre fin à la violence et garantir la stabilité de la RDC.