RDC – Rwanda : le Conseil de sécurité ne peut pas décider sans prendre partie [Tribune]

La réaffirmation de la souveraineté territoriale et du respect des frontières de la RDC telles qu’héritées de la colonisation.
Car, vu du Rwanda, le Kivu apparaît comme une zone “naturelle” de son extension qui devrait lui revenir.
Les mots, justement : «Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde!» Le Conseil de sécurité ne peut pas décider sans prendre parti.
Si le Rwanda veut des mesures garantissant sa sécurité, il ne peut que les solliciter du Conseil de sécurité, et non se rendre justice lui-même sur le territoire d’autrui.
En fait, de nombreuses réunions du Conseil sont convoquées à la demande informelle d’un ou de plusieurs membres du Conseil.

Kinshasa : la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante célébrée avec “Conscience culturelle et la Rumba pour la paix”

La République démocratique du Congo (RDC) a célébré en grande pompe ce vendredi 24 janvier la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante (JMCA).
Ce projet vise à préserver la mémoire collective et à éduquer les générations futures sur les luttes et les résiliences des populations africaines.
La rumba est née de la résistance à la souffrance ».
La Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante, proclamée en 2019 par l’UNESCO, est célébrée chaque année le 24 janvier.
La journée s’est conclue par un vibrant appel à la jeunesse : préserver, transmettre et célébrer le patrimoine vivant africain.

A l’ONU, l’Angola appelle à un respect strict du cessez-le-feu en RDC et au renforcement des efforts de médiation

Soutien au processus de LuandaL’Angola, chargé par l’Union africaine de la médiation entre la RDC et le Rwanda, reste engagé dans le processus de Luanda.
Il a exhorté toutes les parties à respecter leurs engagements, tout en saluant les efforts de médiation entrepris par le Président angolais João Lourenço.
« Le processus de Luanda demeure le cadre légitime pour parvenir à une paix durable entre la RDC et le Rwanda », a-t-il affirmé.
Appel à l’action internationaleM. da Cruz a appelé la communauté internationale, et en particulier le Conseil de sécurité, à intensifier son soutien au processus de Luanda et à prendre des mesures décisives pour mettre fin aux hostilités.
« L’intégrité territoriale de la RDC doit être respectée.

Agression Rwandaise : pour Patrick Muyaya, la mobilisation des forces politiques sociales doit se faire “automatiquement” sans attendre une invitation du gouvernement

Des violents affrontements entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et les rebelles du M23 soutenus par Kigali se poursuivent sur terrain avec de fortes menaces sur la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Lorsqu’il faut défendre le patrimoine que nous avons en commun est-ce que vous avez besoin d’être invité ?
Vous ne pouvez pas vous définir comme politique sans connaître les enjeux auxquels fait face la République Démocratique du Congo?
Par la même occasion, le ministre de la communication et des médias Patrick Muyaya déplore le “Silence” constaté du côté de l’église et des acteurs à la suite de la reprise des hostilités entre les FARDC et la rébellion du M23 soutenue par Kigali.
Ces derniers jours, les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont réalisé une percée face aux Forces armées de la République démocratique du Congo dans la province du Nord-Kivu.

Goma : Les Forces armées de la RDC et les Wazalendo toujours présents dans la ville (Situation à 21h00)

La ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, est toujours sous contrôle des forces armées de la RDC et leurs alliés, les combattants patriotes dits wazalendo.
Alors qu’une psychose est perceptible dans la ville suite à l’avancée des rebelles au Nord de Goma, l’armée contrôle toujours tous les lieux stratégiques de la ville.
Alors que des coups de feu sont entendus dans la ville intensifiant la panique notamment à Majengo, Katoyi, Bujovu et quelques quartiers de la partie Ouest de Goma, des sources militaires confirment à 7SUR7.CD, qu’il s’agirait une nouvelle fois des manœuvres de l’ennemi qui voudrait semer la panique dans la ville de Goma.
Peu avant, le vice-gouverneur policier du Nord-Kivu, Romy Ekuka Lipopo, a appelé tous les militaires, policiers et Wazalendo à protéger la ville face à la menace de l’ennemi.
Alors que l’étau se resserre sur la ville de Goma ce dimanche suite aux combats entre l’armée et le M23, des organisations de la société civile ont appelé à leur tour la population au calme et à laisser l’armée “faire son travail”.

La situation sécuritaire se dégrade autour de Goma au quatrième jour des hostilités

Depuis tôt le matin les combats ont repris sur ces axes opposant l’armée congolaise et ses alliés aux rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise.
Depuis 4 heures du matin, des détonations d’armes lourdes et légères sont entendues autour de la ville de Goma.
Des sources contactées rapportent que les combats opposant l’armée congolaise et ses alliés aux rebelles du M23 sont localisés au niveau de Kanyamahoro, près de Kanyarushinya, groupement Kibati, sur l’axe Kibumba.
Les hostilités ont paniqué les habitants de Munigi, ainsi que les, déplacés des sites de Kanyarutshinya, les forçant à vider la zone.
Sur un autre front à l’ouest les combats se poursuivent toujours Kasengezi/Nzulo et Mubambiro, près de Sake (une localité située à 25 km à l’ouest de Goma).

Situation volatile autour de la ville de Goma

La situation demeure volatile autour de Goma (Nord-Kivu) ce dimanche 26 janvier soir, après des violents combats, dans la matinée sur deux fronts autour de la ville.
Selon des sources sécuritaires, sur le front nord, l’armée et ses alliés ont contré la tentative des rebelles du M23 d’avancer vers la ville de Goma en débordant bien du côté du village Kiheru au niveau des bornes frontières 12 et 13, à dizaines de kilomètres au nord de Goma.
De ce côté, une accalmie est observée, excepté quelques tracasseries des hommes armés.
Sur le front Ouest, des combats en cours depuis 4h00 du matin ce dimanche se sont poursuivis jusqu’au soir.
Selon certaines sources sécuritaires, l’armée poursuit ses tentatives de repousser le M23 de la barricade de Mubambiro.

António Guterres condamne l’offensive du M23 au Nord-Kivu

Le Secrétaire général rappelle à toutes les parties au conflit les obligations qui leur incombent en vertu du droit humanitaire international.
Il appelle les autorités compétentes à enquêter sur cet incident et à traduire rapidement les responsables en justice.
Il appelle le M23 à cesser immédiatement toutes actions hostiles et à se retirer des zones occupées.
Il appelle en outre les Forces rwandaises de défense à cesser de soutenir le M23 et à se retirer du territoire de la RDC.
Antonio Guterres réaffirme le soutien des Nations unies au processus de Luanda et appelle à une reprise immédiate des négociations dans ce cadre.

Le gouvernement adresse une lettre de protestation à l’Union africaine pour son communiqué qualifiant le M23 d’« opposition politico-militaire »

2025-01-262025-01-262025-01-262025-01-26Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/01-janvier/13-19/gracia_yamba_kazadi_vice_min_des_aff_etr_rdc_26_janv_2025.jpgLe gouvernement congolais a exprimé son indignation face à la récente qualification du M23 par l’Union africaine.
Dans un communiqué publié le samedi 25 janvier, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, a qualifié le M23 d’“opposition politico-militaire ”, une désignation qui n’a pas été appréciée par les autorités congolaises.
Dans ce contexte, la vice-ministre des affaires étrangères, Gracia Yamba Kazadi, a eu un entretien téléphonique ce dimanche 26 janvier avec Idriss Amir, Chargé d’affaires de l’Union africaine en RDC.
Lors de cet échange, elle a exprimé, au nom du gouvernement congolais, sa vive indignation face à cette qualification erronée.
Le gouvernement congolais a également exhorté l’Union africaine à adopter une position conforme aux réalités du terrain, en soutenant les aspirations légitimes du peuple congolais et en prenant en compte les faits relatifs à cette guerre d’agression.

Conseil de sécurité de l’ONU : Les sanctions concrètes exigées par la RDC contre le Rwanda

2025-01-262025-01-262025-01-262025-01-26Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/01-janvier/13-19/therese_kayikwamba_wagner_26_janv_2025_onu.jpgLa République démocratique du Congo (RDC) exprime son exaspération face aux discours de condamnation des atrocités commises dans l’Est, où les violences orchestrées par le M23, soutenu par le Rwanda, continuent de dévaster la population.
Lors de son intervention, ce dimanche 26 janvier, au Conseil de sécurité des Nations Unies, convoqué spécialement pour examiner cette question d’agression rwandaise, la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a exigé des mesures concrètes contre le Rwanda et ses dirigeants.
Ci-dessous, les actions exigées par la RDC au conseil de sécurité contre le Rwanda :• Le conseil de sécurité doit ordonner immédiatement la fin des hostilités par le Rwanda et exiger le retrait des troupes rwandaises présentes sur les territoires congolais;• Le conseil de sécurité doit imposer des sanctions ciblées incluant le gel des avoirs et l’interdiction de voyager non seulement contre les membres identifiés de la chaîne de commandement des forces armées rwandaises mais aussi contre les décideurs politiques responsables de cette agression;• Le conseil de sécurité doit imposer un embargo total sur les exportations de tous les minerais étiquetés comme rwandais, en particulier le coltan et l’or, afin de mettre fin à l’exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC;• Le Conseil de sécurité doit révoquer immédiatement le statut du Rwanda en tant que contributeur des troupes aux missions de paix des Nations Unies.
« Il est inconcevable que les mêmes troupes qui contribuent au maintien de la paix des Nations Unies soient celles qui participent maintenant, activement, directement aux attaques contre les soldats de la paix »;• Le Conseil de sécurité doit finalement instaurer un régime de notification systématique pour toute vente et transfert d’armes au Rwanda par les États membres ou entités privées.
Cela garantira que ces armes ne soient pas utilisées pour équiper les groupes armés sous embargo tels que le M23.

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