Patrick Muyaya critique la « réaction tardive » et « confuse » de l’Union africaine sur la crise à l’Est de la RDC

Patrick Muyaya a dénoncé une réaction tardive et des propos qu’il juge confus, notamment l’utilisation du terme « opposition politico-militaire » pour désigner le groupe armé M23, considéré comme « terroriste » par Kinshasa.
Patrick Muyaya a regretté que l’Union africaine, qui parraine la médiation régionale menée par le président angolais Joao Lourenço et soutient le déploiement des forces de la SADC en appui à l’armée congolaise, ait réagi après d’autres institutions internationales, comme l’Union européenne.
« C’est très regrettable de la part du président de la Commission de l’Union africaine qui réagit en retard, dans un contexte où l’Union africaine, je le rappelle, c’est elle qui parraine la médiation portée par le président angolais Joao Lourenço.
L’Union africaine réagit après l’Union européenne et d’autres institutions.
Il a poursuivi en dénonçant ce qu’il considère comme une erreur de diagnostic de l’Union africaine : « À quel moment ce mouvement terroriste s’est lui-même présenté comme une opposition politico-militaire ?

Réflexion à Bruxelles sur les moyens de faire face à l’agression rwandaise

« En raison des événements tragiques qui se déroulent actuellement à l’Est de la République démocratique du Congo, nous avons décidé de reporter à une date ultérieure le débat initialement prévu sur la réforme constitutionnelle.
La conférence-débat d’aujourd’hui portera donc sur le thème « Face aux défis sécuritaires à l’Est de la RDC : quelle unité nationale pour préserver notre souveraineté et renforcer nos institutions ?
Selon lui, « le développement de la RDC justifie que le Rwanda se sente en insécurité et qu’il nous fasse la guerre ».
M. Tshilumbayi a par ailleurs insisté sur le fait que « notre constitution n’a pas été pensée ni rédigée par le peuple congolais ».
Il a annoncé une série de concertations avec les différentes associations de Belgique pour étudier des stratégies à mettre en place à cet effet, notamment des sit-in et des manifestations de rue.

Les opportunités offertes par l’agro-alimentaire Italien présentées aux investisseurs congolais

Et d’ajouter : « ce salon est une véritable vitrine de l’innovation, un rendez-vous essentiel pour les professionnels de la filière des fruits et légumes.
Cet événement rassemble les acteurs clés du monde entier, offrant une plate-forme unique pour découvrir les dernières avancées technologiques et de partenariats stratégiques ».
C’est un événement qui met en scène des clients et des fournisseurs qui œuvrent dans le secteur, a-t-il précisé.
Elle est invitée à prendre part au 42ème salon Macfrut et à la 54ème Foire avicole, pour élargir ses connaissances afin d’enrichir ce secteur« , a-t-il souligné.
Et de renchérir : « pour cette année, le symbole sera la pomme de terre et à sa filière ».

Voirie de Kinshasa : Tshisekedi appelle à la finalisation des chantiers (Conseil des ministres)

Lors de sa visite, il a constaté que des petits marchés envahissent les routes secondaires qui donnent accès au centre-ville.
Soucieux de faire de Kinshasa, une référence en matière d’infrastructures modèles, Félix Tshisekedi a invité les différents acteurs impliqués à en faire une de leurs préoccupations majeures.
« Le Président Tshisekedi est déterminé à faire changer cette situation et redorer l’image de cette partie du centre-ville.
Parmi les solutions envisagées figurent le redimensionnement des caniveaux et la réorganisation du réseau d’évacuation des eaux.
Ce sont précisément les avenues Bokasa, Kasa-Vubu, Rwakadingi, Kabinda et Kabambare, qui longent les communes de Gombe, Kinshasa et Barumbu.

L’IGF et le CNTR de Brazzaville mutualisent leurs efforts dans la lutte contre la corruption en Afrique

L’Inspection Générale des Finances (IGF) a reçu, le samedi 25 janvier 2025, une délégation de la Commission Nationale de Transparence et de Responsabilité dans la gestion des Finances Publiques (CNTR) de la République du Congo pour un partage d’expérience sur le contrôle des finances publiques et la lutte contre la corruption.
Joseph Mana Fouafoua, président de la CNTR, a expliqué les raisons qui ont conduit au choix de l’IGF pour cette visite de travail.
De son côté, Jules Alingete a exprimé sa satisfaction quant à la mutualisation des efforts qui se concrétise ce jour pour faire avancer le contrôle des finances en Afrique.
Il convient de signaler que la CNTR et l’IGF sont membres du Forum des inspections générales d’État et institutions de contrôle assimilées d’Afrique (FIGE), et que la RDC occupe le poste de vice-présidence de FIGE depuis octobre 2024.
Ainsi, la visite de la délégation de la CNTR est un exemple de la reconnaissance de l’IGF à l’échelle africaine et démontre que la RDC joue un rôle important dans la promotion de la bonne gouvernance en Afrique.

Le plus grand site d’information en république démocratique du congo

« Nous souhaitons obtenir des clarifications concernant la suggestion du président Erdogan de faire la médiation entre la RDC et le Rwanda, une initiative que nous n’avons pas sollicitée.
Nous croyons fermement que les problèmes africains doivent être résolus par les Africains.
« La RDC s’est engagée dans le processus de Luanda initié par l’Union africaine, mais que le Rwanda sabote.
La Turquie se dit prête à fournir son soutien pour résoudre le différend entre la RDC et le Rwanda, si les deux parties le souhaitent.
L’armée congolaise et les terroristes du M23, soutenus par le Rwanda, s’affrontent dans l’est de la RDC, en proie à un conflit meurtrier qui risque, selon l’ONU, de dégénérer en « guerre régionale ».

Emmanuel Macron demande à Kagame de retirer ses militaires du Nord-Kivu

L’Élysée, la présidence française, a annoncé que le président Emmanuel Macron s’est entretenu par téléphone, séparément, avec ses homologues congolais et rwandais le samedi 25 janvier.
Au président rwandais Paul Kagame, Macron a demandé le retrait de ses troupes du Nord-Kivu, où elles soutiennent les rebelles du M23.
Il a appelé à la fin immédiate de l’offensive du M23 et des forces rwandaises ainsi qu’au retrait de ces dernières du territoire congolais.
Emmanuel Macron a également exhorté ses interlocuteurs à reprendre le dialogue.
« Le président de la République a appelé à la reprise du dialogue au plus vite et a dit sa détermination à appuyer les efforts de paix », ajoute l’Élysée.

Haut-Katanga : inauguration d’un centre pour la réinsertion des enfants sortis des mines de cobalt

Ces ouvrages s’inscrivent dans le cadre du Projet d’appui au bien-être alternatif des enfants et jeunes impliqués dans la chaîne d’approvisionnement du cobalt (PABEA-cobalt), une initiative du gouvernement congolais financée par la Banque africaine de développement.
Ce projet vise à retirer les enfants des carrières et sites miniers où le cobalt est exploité, en leur offrant des alternatives viables et durables.
Le centre de Muntumpeke comprend des installations variées destinées à la formation et à la production.
Ces infrastructures permettront aux enfants et jeunes sortis des mines de cobalt de se former et de se reconvertir dans des activités d’agro-business et de production.
»Le PABEA-Cobalt a déjà permis de retirer plus de 13 000 enfants des mines de cobalt dans les provinces du Lualaba et du Haut-Katanga.

L’ASBL ADVEM plaide pour le respect du code minier par les entreprises minières opérant à Mwenga

Dans le souci de dénoncer l’exploitation illicite des minerais dans le territoire de Mwenga au Sud-Kivu par des sociétés à capitaux étrangers, une délégation de l’Association de défense des victimes de l’exploitation illicite des entreprises minières à Mwenga (ADVEM) séjourne à Kinshasa (RDC) pour faire un plaidoyer sur la gestion rationnelle des ressources naturelles de ce territoire.
D’après Félicien Miaka, président du conseil d’administration de l’ASBL ADVEM, l’exploitation minière dans le territoire de Mwenga doit se faire dans le respect de ce que stipule le code minier.
Ecouter un extrait de sa déclaration au micro de Taty DILENGENDJU Mapuku.
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Election présidentielle au Bélarus : vers un septième mandat pour le président autoritaire Alexandre Loukachenko

Les bureaux de vote ont ouvert au Bélarus ce dimanche matin dans le cadre d’une élection présidentielle qui devrait permettre au président sortant Alexandre Loukachenko de remporter un septième mandat.
Âgé de 70 ans, M. Loukachenko, souvent surnommé “le dernier dictateur d’Europe”, dirige le Bélarus d’une main de fer depuis 1994.
La candidate indépendante Anna Kanapatskaya a déclaré : “Les Bélaruses et le Bélarus méritent de vivre dans un pays libre, indépendant et démocratique.
Un homme fort à la soviétiqueLe Bélarus a fait partie de l’Union soviétique jusqu’à son effondrement en 1991.
Cette nation slave de 9 millions d’habitants est coincée entre la Russie, l’Ukraine, la Lettonie, la Lituanie et la Pologne, ces trois dernières étant toutes membres de l’OTAN.

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