Elles ont fait l’actu cette semaine !

Cette semaine, retour sur : l’agression de Régine Musuamba à Kinshasa, la commémoration de l’assassinat de Thérèse Kapangala, la rumeur concernant la chanteuse Oumou Sangaré et la grève de la faim de Laila Soueif, la mère d’Alaa Abdel Fattah.
Ces événements, bien que divers, soulignent la lutte constante de nombreuses femmes face à des défis sociaux, politiques et personnels.
Cette attaque sur une femme en raison d’une altercation personnelle met en lumière l’instrumentalisation de la violence par certains membres de la police.
Le 21 janvier 2025, une messe a été célébrée à la paroisse Saint-François-de-Sales à Kinshasa, sur le lieu même où elle a été abattue.
Cette information, propagée sur TikTok, faisait état d’un accident survenu le soir du Nouvel An à Langenfeld, en Allemagne.

Guerre du M23/RDF: plus de 90 blessés par balles pris en charge par le CICR à l’hôpital général de Bukavu

Plus de 90 patients ont été pris en charge depuis le 1 janvier jusqu’aujourd’hui à Bukavu “, a dit Ehouman Emmanuel Koni.
A Goma et à Béni, les hôpitaux sont également submergés.”
Nous faisons face à un afflux massif des blessés dans les 3 projets supportés par le CICR en termes de prise en charge des blessés par armes.
La situation est complexe, les blessés ne font que affluer sur les hôpitaux, la pression se met sur les ressources humaines, sur les installations, sur la stratégie mise en place”, a-t-il précisé.
Fin décembre 2024, le CICR Sud-Kivu a réhabilité deux nouveaux blocs pour accueillir les blessés de guerre et par balles.

Guerre du M23/RDF : les déplacés de Kanyaruchinya et Kibati en provenance de Rutshuru contraints de fuir à nouveau

Ils avaient déjà fui les violences dans le territoire de Rutshuru et se retrouvent, encore une fois, contraints de quitter ce qu’ils pensaient être un lieu sûr.
À Kanyaruchinya, nous pensions être en sécurité, mais les combats nous poursuivent.
« À Rutshuru, les combats nous ont forcés à fuir.
Nous vivons dans une peur constante », ajoute un autre déplacé.
Les femmes et les enfants, particulièrement vulnérables, sont en première ligne de ces déplacements forcés.

RDC : affrontements FARDC-M23, plus de 178 000 nouveaux déplacés dans l’Est

Ces déplacements massifs touchent particulièrement les localités de Bweremana, Minova et Kalungu, où les populations fuient les violences pour trouver refuge dans des écoles ou des zones supposées plus sûres.
Cette avancée a provoqué une panique généralisée dans l’ouest de Goma, où des tirs d’armes ont poussé de nombreux habitants et déplacés à chercher refuge dans le centre-ville.
Le gouverneur militaire du Nord-Kivu a lancé un appel au calme, exhortant la population à ne pas céder à la panique.
Les localités les plus touchées, comme Minova, connaissent des vagues massives de déplacements vers des zones telles que Nyamasasa et Kinyezire.
Les milliers de familles déplacées font face à des conditions de vie extrêmement précaires dans les sites d’accueil.

Guerre du M23/RDF: Bruno Lemarquis déplore l’intensification des combats autour de Goma et demande aux parties en conflit d’assurer le passage “sans entrave” de l’aide humanitaire

La proximité des combats dans des zones densément peuplées et l’utilisation d’artillerie lourde exposent les populations civiles à des risques intolérables.
Les capacités d’urgence des hôpitaux de Goma sont submergées, malgré le soutien des acteurs humanitaires,notamment le CICR et MSF”, renseigne le communiqué.
La communauté humanitaire exhorte la communauté internationale à intensifier ses efforts pour faire face à la crise humanitaire et sécuritaire qui s’aggrave rapidement.
Les civils doivent pouvoir accéder à l’aide humanitaire en toute sécurité et dans la dignité.
La tension est vive autour de la ville de Goma qui fait désormais face à la menace de la coalition M23-RDF.

RDC : Denis Mukwege dénonce l’inaction internationale face à la tragédie congolaise et appelle à des sanctions contre Kigali

« Quand la communauté des États cessera-t-elle de fermer les yeux sur la tragédie congolaise et d’accepter ou de tolérer les violations systémiques du droit international et des droits humains ?
La situation sécuritaire dans l’Est de la RDC continue de se détériorer, avec des affrontements intenses impliquant les Forces armées de la RDC (FARDC), appuyées par des milices locales, contre le M23 et des éléments rwandais.
Cinq jours plus tôt, Denis Mukwege s’était également exprimé sur la situation à Minembwe et dans les Hauts-Plateaux du Sud-Kivu, préoccupé par la présence de groupes armés nationaux et étrangers.
« Nous appelons à la désescalade et à la protection des civils.
« Nous déplorons que les réticences à nommer et à sanctionner cette guerre viennent des pays africains membres du Conseil de sécurité : la Sierra Leone, l’Algérie et la Somalie.

Caricature : affrontements M23-FARDC, une vague massive de déplacements dans l’Est de la RDC

Les récents affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23, soutenus par leurs alliés respectifs, ont entraîné des conséquences humanitaires désastreuses dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Ces déplacements massifs concernent notamment les localités de Bweremana, Minova, et Kalungu, où les populations fuient les violences pour chercher refuge dans des écoles ou dans des zones plus sûres.
La situation sécuritaire demeure extrêmement tendue, le M23 consolidant ses positions dans des zones stratégiques, notamment Kachiazo, Kitembo, et les collines surplombant le lac Kivu.
Les zones les plus touchées, comme Minova, connaissent des déplacements massifs vers des localités telles que Nyamasasa et Kinyezire.
À ce jour, des milliers de familles restent dans une situation critique, aggravée par les conditions précaires des sites d’accueil et l’insuffisance des moyens d’assistance humanitaire.

RDC – Rwanda : le Conseil de sécurité ne peut pas décider sans prendre parti [Tribune]

La réaffirmation de la souveraineté territoriale et du respect des frontières de la RDC telles qu’héritées de la colonisation.
Car, vu du Rwanda, le Kivu apparaît comme une zone “naturelle” de son extension qui devrait lui revenir.
Les mots, justement : «Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde!» Le Conseil de sécurité ne peut pas décider sans prendre parti.
Si le Rwanda veut des mesures garantissant sa sécurité, il ne peut que les solliciter du Conseil de sécurité, et non se rendre justice lui-même sur le territoire d’autrui.
En fait, de nombreuses réunions du Conseil sont convoquées à la demande informelle d’un ou de plusieurs membres du Conseil.

Nord-Kivu : les sites de déplacés de Kibati et Munigi vidés en raison des combats autour de Goma

Tous les sites de déplacés situés dans les groupements de Kibati et Munigi, en territoire de Nyiragongo, à une dizaine de kilomètres au nord de Goma, se sont vidés de leurs occupants.
Selon Theo Musekura, président des déplacés dans la zone, la situation est critique.
Tous les déplacés, pris de panique fuient à présent car les crépitements de balles sont intenses.
Face à cette crise humanitaire, le représentant des déplacés dans la zone lance un appel urgent aux autorités et aux organisations humanitaires pour venir en aide aux déplacés.
Les infrastructures d’accueil à Goma, déjà saturées, risquent de ne pas suffire pour répondre aux besoins des nouveaux arrivants.

Nord-Kivu : la situation sécuritaire se dégrade autour de Goma au quatrième jour des hostilités

Depuis tôt le matin les combats ont repris sur ces axes opposant l’armée congolaise et ses alliés aux rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise.
Depuis 4 heures du matin, des détonations d’armes lourdes et légères sont entendues autour de la ville de Goma.
Des sources contactées rapportent que les combats opposant l’armée congolaise et ses alliés aux rebelles du M23 sont localisés au niveau de Kanyamahoro, près de Kanyarushinya, groupement Kibati, sur l’axe Kibumba.
Les hostilités ont paniqué les habitants de Munigi, ainsi que les, déplacés des sites de Kanyarutshinya, les forçant à vider la zone.
Sur un autre front à l’ouest les combats se poursuivent toujours Kasengezi/Nzulo et Mubambiro, près de Sake (une localité située à 25 km à l’ouest de Goma).

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