Nord-Kivu : la désinformation, un outil de manipulation en temps de guerre (Experts)

Pendant que les affrontements se poursuivent entre les FARDC et les rebelles du M23 pour le contrôle de la région autour de la cité de Sake, la désinformation se répand à un rythme inquiétant, principalement via les réseaux sociaux, font observer certains spécialistes et experts en communication.
Depuis deux jours, les combats entre les FARDC et le M23 pour le contrôle de Sake ont intensifié la tension et la confusion parmi les habitants.
Certains habitants craignent que la désinformation ne vienne aggraver une situation déjà critique :« Ces messages qu’on voit sur WhatsApp ou Facebook nous perturbent.
Il est important d’être plus vigilant que d’habitude parce que la désinformation se nourrit de ce sentiment de peur et de danger ».
Les médias et les journalistes sont appelés à intensifier leurs efforts pour contrer la désinformation durant cette période critique.

Nord-Kivu : évasion de 13 détenus du cachot de la police à Cantine

13 détenus se sont évadés du cachot du commissariat de police de Cantine, localité située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de la ville de Beni (Nord-Kivu), dans la nuit de mercredi à jeudi 23 janvier.
La société précise que ces détenus ont profité de la vétusté du mur de ce cachot qui date de l’époque coloniale, pour y creuser un trou et s’échapper.
Les quatre autres ont décidé de rester dans ce cachot ».
Au lendemain de cette évasion, le commandant de la police locale a décidé de libérer les quatre autres détenus, parce que selon lui, ils étaient arrêtés pour des faits bénins.
Il dit attendre les résultat des enquêtes menées par l’officier de police judiciaire de Cantine pour déterminer si parmi les évadés se trouvent des personnes dangereuses, pouvant mettre en péril la vie des civils.

La menace du M23/RDF de prendre le contrôle de Goma est inacceptable, tonne l’UE, qui dénonce la présence militaire rwandaise sur le sol congolais

Dans une déclaration officielle, l’UE a fermement condamné la capture des villes stratégiques de Minova, le 21 janvier, et de Sake, le 23 janvier, par le M23.
La menace proférée par le M23 de s’emparer de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, est jugée “inadmissible” par l’UE, qui pointe des conséquences humanitaires et sécuritaires majeures.
Bruxelles a exhorté le M23 à stopper immédiatement son offensive et à se retirer des zones occupées.
L’Union européenne a également exprimé son soutien à la MONUSCO, dénonçant toute attaque contre les Casques bleus déployés en RDC.
Elle appelle à une reprise immédiate des négociations et à la mise en œuvre des engagements pris, notamment le cessez-le-feu, la neutralisation des FDLR et le retrait des forces rwandaises.

RDC : HRW accuse le Rwanda de participer aux abus et confirme une présence RDF à Sake

Le contrôle de Minova par le M23 et les forces rwandaises, le 21 janvier, a coupé les principales routes d’approvisionnement vers Goma, menaçant entre un et deux millions d’habitants.
HRW accuse le Rwanda de soutenir activement le M23.
L’organisation soupçonne également une coordination entre le M23 et les forces rwandaises dans des bombardements ayant touché des camps de déplacés et des zones densément peuplées.
HRW affirme que le groupe utilise également le travail et le recrutement forcés dans les zones sous son contrôle.
HRW appelle à des sanctions internationales contre les responsables des violences et exhorte les parties au conflit à respecter le droit humanitaire international.

Nord-Kivu : Masisi, Nyiragongo, Lubero, Kalehe… Le point sur les différentes lignes de front ce samedi

Nyiragongo : escalade des tensionsDans le territoire de Nyiragongo, voisin immédiat de Goma, les combats continuent dans le groupement de Kibumba.
Lubero : combats sporadiques mais actifsDans le territoire de Lubero, les affrontements se concentrent autour de Kitsumbiro, Alimbongo et Mambasa.
Les FARDC et les Wazalendo maintiennent leurs positions depuis Ndoluma, à proximité de Mambasa, contre les positions du M23 à Alimbongo.
Kalehe : calme relatif après des affrontements récentsDans le territoire de Kalehe, la situation est calme depuis trois jours, après des affrontements intenses entre le 18 et le 21 janvier.
Selon OCHA, la situation reste extrêmement préoccupante, les capacités d’accueil étant dépassées et les besoins humanitaires en forte augmentation.

Transfert : Keni Saïdi à V.Club, c’est confirmé

Le gardien ougandais, Keni Saïdi, s’est engagé pour avec l’Association Sportive V.Club.
C’est ce que le club de la capitale de la RDC a annoncé sur les réseaux sociaux, vendredi 24 janvier.
« Fait, le gardien ougandais, Keni Saïdi est désormais Dauphin Noir.
Il a paraphé un contrat de 8 mois avec la Team.
Âgé de 25 ans, le gardien ougandais provient de l’équipe éthiopienne de 𝗦𝗵𝗮𝘀𝗵𝗲𝗺𝗲𝗻𝗲 𝗖𝗶𝘁𝘆 », a écrit sur ses réseaux sociaux l’As V.Club.

Sud-Kivu : au moins 2 civils tués et des blessés dans les affrontements entre FARDC et M23 à Nyundo (Kalehe)

Au moins deux civils sont morts et plusieurs autres blessés dans les affrontements qui ont opposé les FARDC aux rebelles du M23 jeudi dernier dans le village de Nyundo (territoire de Kalehe) au Sud-Kivu.
Selon la société civile du territoire de Kalehe, le M23 a attaqué les positions de l’armée à Nyundo dans le but de s’emparer de ce village.
La nouvelle est confirmée par la société civile Kalehe, qui s’inquiète de la dégradation de la situation sécuritaire à Nyundo.
Depuis le 19 janvier, les rebelles du M23 ont atteint le territoire de Kalehe au Sud-Kivu.
Le gouverneur du Sud-Kivu, Jean Jacques Purusi indique que des mesures sont prises pour les traquer dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu.

RDC-Nyiragongo: les combats se poursuivent ce samedi, les sites des déplacés se vident de plus en plus laissant présager une dégradation de la situation humanitaire à Goma

“Les affrontements n’ont jamais cessé et se répercutent désormais sur la situation humanitaire depuis le début de cette crise.
Cette situation présage une situation humanitaire encore catastrophique dans la ville de Goma qui accueille depuis le début de la semaine de nombreux déplacés.
Des témoignages recueillis par ACTUALITE.CD à Nyiragongo révèlent que des civils déplacés passent des nuits à la belle étoile, fuyant les combats.
Certains se sont dirigés vers d’autres camps dans la partie sud, dans le groupement de Munigi, et d’autres se réfugient chez des familles d’accueil.
Plus de 800 000 personnes vivent actuellement dans des camps autour de Goma, et des milliers d’autres fuient vers des zones urbaines, augmentant leur vulnérabilité face à la violence.

Kwilu : les mandats des députés provinciaux de Masi-Manimba validés

L’Assemblée provinciale du Kwilu a officiellement validé, ce vendredi, les mandats des députés provinciaux élus de Masi-Manimba à l’issue des élections partielles organisées en décembre 2024.
Les nouveaux élus ont unanimement exprimé leur engagement à œuvrer pour le développement de Masi-Manimba et de l’ensemble de la province du Kwilu.”
Je ferai tout mon possible pour proposer des lois qui contribueront à booster la province du Kwilu “, a déclaré Blanchard Malutama, élu de Masi-Manimba.
Nous appelons tous les représentants du peuple et l’ensemble de la population du Kwilu à l’unité, à la cohésion et à un travail collectif pour le développement de notre province “, a-t-il souligné.
Cette validation intervient 48 heures après la publication des résultats définitifs par la Cour d’appel du Kwilu, qui a statué sur les contentieux électoraux.

RDC : 290 blessés à l’hôpital de Ndosho, 14 au HGR de Minova, 3 sites de déplacés bombardés

La majorité des blessés, provenant des zones de combats actifs, souffrent de blessures par balles ou d’artillerie.
À Minova, les affrontements des 22 et 23 janvier ont fait 14 blessés, pris en charge au Centre hospitalier de Bulenga et à l’Hôpital Général de Référence de Minova, grâce au soutien médical de partenaires humanitaires.
Le 21 janvier, des projectiles de longue portée auraient touché les zones d’accueil de Nzulo, entre Sake et Goma.
La fermeture de plusieurs routes dans les zones de combat pousse les déplacés à emprunter des embarcations de fortune sur le Lac Kivu.
Ce recours aux voies lacustres expose les populations fuyant les violences à des risques de noyade, alerte OCHA.

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