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Kinshasa, 03 décembre 2024 (ACP).- L’élaboration d’une doctrine d’enseignement militaire a fait l’objet d’un atelier de cinq jours, ouvert lundi à Kinshasa par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) avec l’appui de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco).
Prenant la parole à l’ouverture de cette formation au Centre supérieur militaire de Kinshasa, le commandant des Ecoles militaires, le Lieutenant-général Obed Rwibasira, représentant personnel du chef d’Etat-major général des FARDC, a invité les participants à donner le meilleur d’eux-mêmes.
Et de poursuivre: «les FARDC, en tant qu’armée républicaine, doivent être efficaces et être en mesure de s’adapter aux évolutions de la guerre moderne et aux nouveaux défis en matière de sécurité.
Cette efficacité s’obtient par le renforcement des capacités tant au niveau des connaissances que de l’équipement».
Plus d’une décennie, la République démocratique du Congo s’est engagée dans un processus ambitieux de réforme et de professionnalisation de ses forces armées.

Des combats se sont poursuivis encore ce samedi 4 janvier matin sur différentes lignes de front dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu) entre les FARDC et la rébellion du M23.
Le bilan provisoire des combats de la veille s’est alourdi, selon la coordination de la société civile de Masisi.
Elle parle d’une dizaine de civils tués et des blessés, sans compter le déplacement en masse des populations.
Vendredi, les rebelles du M23 ont lancé des assauts sur plusieurs fronts du territoire de Masisi, dans le but de s’emparer de nouvelles zones.
Mais, ils font face à la résistance des FARDC sur certains axes, selon les sources concordantes.

Placée sous le thème : « État de droit en RDC : quelles réformes après les états généraux de la justice ?
Lorsque vous jugez déjà dès le départ que la justice congolaise est malade et que vous conviez les gens, sur quelle base êtes-vous arrivés à la conclusion que la justice est malade, alors que la réflexion elle-même n’a pas encore commencé ?
Il a ainsi fait référence au thème des états généraux de la justice tenus en 2015, alors qu’Alexis Tambwe Mwamba était encore ministre de la Justice.
Pour lui, les différents propos des autorités au pouvoir contre la justice ont complètement terni l’image même de celle-ci.
Il a, par ailleurs, appelé les acteurs impliqués dans la justice congolaise à reposer leurs actions sur la conscience.