Day: January 24, 2025

L’avortement criminel est punissable, suivant le Code pénal, d’une peine de servitude pénale de 5 ans et 15 ans de SPP pour l’avortement sur autrui.
Seul l’avortement sécurisé est autorisé par la loi mais à quelques conditions.
D’où, la dépénalisation de l’avortement sécurisé en Rdc suivant le protocole de Maputo.
Le magazine de promotion des droits et devoirs se penche aujourd’hui sur cette problématique avec le magistrat et enseignant de droit Edmond Elima Mbokolo.
Il sensibilise les femmes congolaises à appréhender l’article 14 du Protocole de Maputo sur l’avortement sécurisé moyennant certaines conditions.

De retour de Davos, en Suisse, où il a présenté le projet structurant du couloir vert Kivu-Kinshasa, lors de la 55ème édition du Forum économique mondial,Le président de la République Félix Tshisekedi a tenu la nuit de jeudi 23 janvier une réunion de crise autour de la Première ministre Judith Suminwa ainsi que des vice Premier ministre de l’Intérieur et celui de la Défense, rapporte la cellule de communication de la Présidence.
Ce vendredi, le chef de l’Etat va présider successivement le Conseil supérieur de la défense et la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa.
Commandant suprême de l’armée et de la police, le chef de l’État va présider ces deux réunions afin de faire le point sur la situation sécuritaire et humanitaire dans la province du Nord-Kivu et particulièrement autour de la ville de Goma, ajoute la même source.

Trois personnes ont été tuées et trois autres grièvement blessées, jeudi 23 janvier, dans des bombardements aériens sur les montagnes de Ngwiro, territoire de Kalehe (Sud-Kivu), occupées par le M23.
Selon la société civile de Kalehe, les victimes sont toutes des civils.
Kasole Ngoniozi, président de cette structure citoyenne se dit inquiet des dommages collatéraux engendrés par cette guerre sur des civils innocents et sans défense.
Trois autres civils ont été blessés.
Les populations ont vidé tous les villages environnants les positions du M23 », a indiqué Kasole Ngoniozi.

La présidente de l’Assemblée nationale de la Zambie, Nelly Kashuba Mutti, se dit préoccupée par l’escalade des conflits dans l’Est de la RDC.
Elle l’a dit lors de sa rencontre jeudi 23 janvier avec le président du Sénat de la RDC, Sama Lukonde, dans la capitale congolaise.
La présidente de l’organe délibérant de la Zambie séjourne en RDC en sa qualité de présidente en exercice du Forum parlementaire de la Région des Grands lacs.
« Nous avons entrepris une mission d’information parlementaire sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.
Donc, la paix est importante pour assurer l’harmonie entre les pays ici dans la Région des Grands lacs », a expliqué Nelly Kashuba Mutti.

Cette manifestation partira de la commune de Masina jusqu’à la place de l’échangeur de Limete où un mémo sera lu devant des milliers des participants.
Plusieurs structures de la jeunesse, des enfants et femmes, des militaires, des députés nationaux élus des provinces touchées par l’agression rwandaise à savoir Nord-Kivu et Sud-Kivu vont également prendre part à cette manifestation.
« La jeunesse congolaise se mobilise pour soutenu les FARDC, wazalendo et le chef de l’État dans cette période de guerre à l’Est de la rdc.
Dans cette logique la nouvelle génération politique pour la 4ᵉ République organise une grande marche de soutien ce 01 février de Masina à l’échangeur de Limete avec les jeunes de plusieurs structure, des enfants des militaires, les femmes des militaires au front ainsi que la population », a dit Rabbi Nkulambe.
Sur terrain, les affrontements se poursuivent entre les Fardc et les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise dans la cité de Saké, à 27 km de la ville de Goma.

Des affrontements intenses ont repris ce vendredi 24 janvier entre l’armée congolaise (FARDC) et les rebelles du M23 dans le territoire de Nyiragongo, au Nord-Kivu.
D’après des sources locales, le M23 soutenu par l’armée rwandaise, aurait lancé des attaques simultanées contre des positions des groupes armés locaux ainsi que contre les FARDC à Kilimanyoka et Kanyamahoro, à environ 20 kilomètres au nord de Goma.
Les rebelles du M23 ont lancé des bombes vers plusieurs positions des FARDC et des résistants wazalendos.
Même à distance, nous entendons plusieurs tirs et explosions à la suite à ces affrontements.
Josué Mutanava, à Goma

La session extraordinaire convoquée à l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga a été clôturée jeudi dans un contexte particulier.
Les députés provinciaux ont notamment évoqué la question de la spoliation du lac Tshombe attribuée à un particulier à l’époque où Martin Kazembe, actuel vice-gouverneur, était maire de la ville de Lubumbashi.
Selon l’initiateur de son interpellation, le député Kashimba Ngoie Patrice, les arguments avancés par Martin Kazembe n’ont pas été convaincus.
Il a, à l’occasion, sollicité sa déchéance au poste de vice-gouverneur de la province du Haut-Katanga.
Martin Kazembe est, au-delà de ses fonctions de vice-gouverneur, l’un des présidents à l’UDPS au niveau des fédérations dans la ville de Lubumbashi et député provincial élu de Kashobwe.

Alors que la situation sécuritaire continue de se détériorer autour de Goma, l’hôpital de Ndosho fait face à un afflux sans précédent de blessés en provenance des zones de combats.
« Entre hier jeudi et ce matin, 120 blessés supplémentaires ont été admis, portant le total à 250 patients », a-t-il précisé.
Ces derniers auraient lancé des attaques simultanées sur des positions des FARDC et des groupes armés locaux à Kilimanyoka et Kanyamahoro.
« Nos équipes à l’hôpital de Ndosho font face à un afflux massif de blessés, 198 sur une capacité initiale de 147 lits.
Nous observons une situation similaire à Beni et à Bukavu, dans le Sud-Kivu », avait-il déclaré.