Panique à Goma, situation confuse à Sake

Kinshasa, 22 janvier 2025 (ACP).- Plus de 4000 cas suspects de grippe associée à la flambée du paludisme ont été enregistrés de novembre 2024 à janvier 2025, dans la zone de santé de Panzi, province du Kwango, dans le Sud-ouest de la République démocratique du Congo, selon un rapport du Centre des opérations d’urgence de santé publique (Cousp) publié mercredi à Kinshasa.
« Du 24 novembre 2024 au 19 janvier 2025, la zone de santé de Panzi a enregistré 4.443 cas suspects de grippe et 94 décès, soit une létalité de 2,1%», a-t-on lu dans ce rapport.
Selon la source, toutes les 30 aires de santé que compte la zone de santé de Panzi sont touchées par cette maladie.
Le tableau de la létalité par aire de santé se présente de la manière suivante : aire de santé de Makita Panzi (483 cas suspects et 9 décès) ; aire de santé de Tshakala Panzi (481 cas suspects et 13 décès) ; aire de santé de Kanzangi (412 cas suspects et 14 décès) ; aire de santé de Kabeya Mbamba (286 cas suspects et 13 décès) ; aire de santé de Kingwangala (213 cas suspects et 0 décès) ; aire de santé de Kamba Ndambi (211 cas suspects et 3 décès) ; aire de santé de Kiama (188 cas suspects et 6 décès) ; aire de santé de Mwiningulu (175 cas suspects et 13 décès) ; aire de santé de Bukakalau (157 cas suspects et 0 décès) ; aire de santé de Tiabakwau (144 cas suspect et 0 décès) ; aire de santé de Kambanzi (142 cas suspects et 0 décès) ; aire de santé de Mbanza Kipungu (141 cas suspects et 1 décès) ; aire de santé de Tambu Tseke (127 cas suspects et 6 décès) ; aire de santé de Kahumbulu (126 cas suspects et 0 décès) ; aire de santé de Mazinda (123 cas suspects et 2 décès ; aire de santé de Kibunda 1 (120 cas suspects et 3 décès) ; aire de santé de Kinana (94 cas suspects et 1 décès) ; aire de santé de Tshibalamba (93 cas suspects et 1 décès) ; aire de santé de Kibunda 2 (82 cas suspects et 0 décès) ; aire de santé de Kasandji (80 cas suspects et 2 décès) ; aire de santé de Kambudi (79 cas suspects et 0 décès) ; aire de santé de Mukalakata (77 cas suspects et 0 décès) ; aire de santé de Nzamba (75 cas suspects) et 3 décès) ; aire de santé de Kiala-Nkamba (62 cas suspects et 0 décès) ; aire de santé de Likwila (62 cas suspects et 0 décès) ; aire de santé de Kilolo (55 cas suspects et 1 décès) ; aire de santé de Shabenge (55 cas suspects et 0 décès) ; aire de santé de Manzengele (54 cas suspects et 0 décès) ; aire de santé de Mukanza (41 cas suspects et 2 décès) ; aire de santé de Kawana (35 cas suspects et 0 décès).

Le gouvernement provincial de Maï-Ndombe a apporté une aide d’urgence aux survivants de l’attaque des miliciens Mobondo, actuellement pris en charge à l’hôpital général de référence de Kwamouth.
Grâce à son engagement, la situation des malades s’améliore jour après jour », a déclaré le gouverneur Nkoso Kevani Lebon.
« Lorsqu’ils subissent des attaques des FARDC, ces miliciens s’en prennent à la population civile, en particulier aux Teke.
À cela s’ajoute la frustration des habitants face à des chefs coutumiers prétendument désignés pour les représenter dans les pourparlers à Kinshasa, mais qui ne sont pas connus ici.
Concernant les mesures sécuritaires, le gouverneur a souligné le caractère exclusif de la compétence du gouvernement central.

Chaque 1er décembre de l’année, le monde entier célèbre la journée mondiale de lutte contre le sida.
Pour cette année 2024, le thème retenu est ” Sur le chemin des droits “ afin de mettre l’accent sur l’importance des droits humains dans la lutte contre le VIH/ Sida.
Cette journée comme chaque année vise à mobiliser la communauté internationale et à sensibiliser la population dans la lutte contre cette maladie.
Mais aussi de redoubler des efforts des objectifs fixés dans la lutte contre cette maladie notamment en matière de prévention, de traitement et de la lutte contre la stigmatisation.
Faudra-t-il le rappeler en RDC le VIH /sida existe encore et qu’il revient au gouvernement congolais et à ses partenaires tant internationaux que nationaux de renforcer la lutte contre maladie et des moyens financiers conséquents pour la sensibilisation, le dépistage et la prise en charge des personnes infectées par le VIH/Sida.