Défis de la protection des droits des femmes en RDC: entretien avec l’ONG “Femmes en Résilience” sur les conséquences du déplacement massif à l’Est

Christine Musafira, responsable de l’ONG femmes en résilience souligne que la guerre, l’insécurité et les déplacements massifs ont exacerbé les vulnérabilités des femmes, notamment en termes d’accès à l’éducation, aux soins de santé et à des conditions de vie décentes.
Outre les violences physiques, l’impact psychologique du conflit sur les femmes est particulièrement lourd.
Ces espaces sont essentiels pour les protéger des violences et les aider à surmonter leurs traumatismes », précise-t-elle.
Parallèlement, Femmes en Résilience mène des actions de sensibilisation auprès des communautés pour lutter contre les stéréotypes de genre et promouvoir la protection des droits des femmes.
»L’ONG appelle à une augmentation du financement humanitaire et à une meilleure coordination entre les acteurs locaux et internationaux pour répondre aux besoins des femmes déplacées.

Défis de la protection des droits des femmes en RDC: entretien avec l’ONG “Femmes en Résilience” sur les conséquences du déplacement massif à l’Est

Christine Musafira, responsable de l’ONG femmes en résilience souligne que la guerre, l’insécurité et les déplacements massifs ont exacerbé les vulnérabilités des femmes, notamment en termes d’accès à l’éducation, aux soins de santé et à des conditions de vie décentes.
Outre les violences physiques, l’impact psychologique du conflit sur les femmes est particulièrement lourd.
Ces espaces sont essentiels pour les protéger des violences et les aider à surmonter leurs traumatismes », précise-t-elle.
Parallèlement, Femmes en Résilience mène des actions de sensibilisation auprès des communautés pour lutter contre les stéréotypes de genre et promouvoir la protection des droits des femmes.
»L’ONG appelle à une augmentation du financement humanitaire et à une meilleure coordination entre les acteurs locaux et internationaux pour répondre aux besoins des femmes déplacées.

Pénurie de carburant au Lualaba et au Haut-Katanga : une crise qui pèse sur les populations

Depuis trois jours, les provinces du Lualaba et du Haut-Katanga font face à une pénurie sévère de carburant, perturbant la vie quotidienne et l’économie locale.
Cette crise, marquée par une rareté de l’essence, impacte particulièrement les chauffeurs de taxi et les activités économiques dépendant de l’énergie.
»Les causes de la criseLa pénurie actuelle n’est pas liée à une hausse des prix internationaux, mais plutôt à des contraintes administratives et douanières.
Les prix des biens et des services augmentent, notamment à cause des coûts de transport.
À Kolwezi, les habitants appellent à des mesures immédiates pour alléger les contraintes administratives et faciliter l’approvisionnement en carburant.

Paris sportifs à Kinshasa : pourquoi de plus en plus de femmes se tournent vers le Winner? (Baladeur)

Parmi elles, des jeunes filles et des mères de famille.
Pour certaines, le jeu représente un moyen de se divertir et de briser la monotonie de la vie quotidienne.
C’est difficile de vivre dignement ici, et avec le Winner, je peux espérer plus.
»Sarah Bisosa, 27 ans, étudiante, déclare : « Pour moi, le Winner est un moyen d’échapper à la pression des études et de la vie quotidienne.
»Isabelle Cibola, 38 ans, licenciée en lettres, ajoute : « Le Winner m’aide à gérer certaines petites dépenses de la maison.

Kongo-central: le gouvernement réceptionne près 12 km de route construite par SISC grâce au programme Sino-congolais

Cette route a été construite par la société d’infrastructures sino-congolaise sur financement de SICOMINES.
« Nous sommes à pied d’œuvre et nous aurons aussi à respecter les mêmes clauses du contrat que la première phase.
Mais depuis que les chinois ont construit cette route, nous ne faisons plus que 15 à 20 minutes de Manterne à Lemba.
« La route amène le développement.
Nous voulons que les chinois construisent jusqu’à Singini en passant par Tshela pour nous faciliter les choses », a pour sa part confié Pathy Mavungu.

RDC: symbole de la résistance depuis des mois, la localité côtière de Bwerema passe sous contrôle du M23

La localité de Bweremana située sur la côte du lac Kivu, dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu), est sous contrôle des rebelles du M23 depuis ce mardi 21 janvier 2025, après d’intenses combats entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), soutenues par les miliciens wazalendo.
Selon des informations de la société civile locale, les FARDC ont été confrontées à une attaque coordonnée de la part des rebelles du M23.
Les témoins rapportent que c’est dans l’avant-midi que les rebelles ont signé leur entrée dans Bweremana.
Malgré le fait que Sake soit toujours sous le contrôle des forces gouvernementales, la situation reste cependant volatile.
Bweremana a résisté depuis plusieurs mois aux attaques multiples des rebelles du M23.

Draguer le fleuve Congo pour assurer l’indépendance logistique de la RDC

Il s’agit du dragage du fleuve Congo, épine dorsale du commerce du transport en République Démocratique du Congo (RDC).
Les difficultés de navigation dues à la profondeur insuffisante du fleuve, particulièrement sur la partie divagante du bief maritime, ont un impact significatif sur le trafic maritime et donc sur le commerce.
La réduction de la main-d’œuvre et les restrictions sur les activités portuaires avaient entraîné une baisse drastique des volumes de fret, affectant l’approvisionnement en marchandises essentielles pour la RDC.
Face à cette situation, le dragage du fleuve Congo apparaît comme une solution urgente et indispensable pour atteindre l’indépendance logistique des ports de la RDC.
Le dragage du fleuve Congo permettra à la RDC de réduire sa dépendance vis-à-vis des ports de la sous-région, en attendant la construction du port de Banana, qui nécessite des coûts plus importants.

Espace observé : une trentaine d’œuvres d’art titille la société, l’exposition ouverte jusqu’au 1er février

A plus de 50 Km des lieux de travail et d’exposition habituels, l’Espace observé propose un voyage dans l’espace et dans les arts, dans les styles et dans les courants, dans les mouvements et dans les messages.
Du balcon au rez-de-chaussée, chaque artiste a bien trouvé son espace d’expression dans les œuvres et dans la discussion avec les invités venus faire ce voyage artistique ensemble.
Une œuvre provocante exprimant un objet intime associé à la réalité qui faisait la loi à une époque précise de la RDC mais dont le temps a laissé passer derrière.
Dans la douceur dégagée par le choix des couleurs en arrière-plan, l’artiste a voulu épingler une capacité des femmes à contenir des situations difficiles dans la société.
Son tableau “la discipline est la mère des armées” résume bien une anomalie avec la formation des enfants.

Mpox en RDC : 3.017 nouveaux cas recensés, dont 657 confirmés et 26 décès soit une hausse de taux de létalité de 0,85 % (S02)

Pendant cette période, 888 nouveaux cas suspects ont été signalés, avec 0 décès et un taux de complétude de 76% (S03).
Pour la semaine 02, le pays a enregistré 3.071 cas suspects, dont 26 décès (létalité de 0,85 %) et un taux de complétude de 92,3% , contre 2.318 cas suspects et 20 décès (létalité de 0,84%) de la semaine (01) .
Le taux de positivité des tests est de 52,9%, avec 657 cas confirmés sur 1240 échantillons analysés, par rapport à 54,4% lors de la semaine 01.
Au sujet de la vaccination, 13.506 personnes ont été vaccinées contre le Mpox à Kinshasa, dont 13.116 ont reçu une première dose et 390 ont reçu une deuxième dose.
Depuis le début de l’épidémie de Mpox en République Démocratique du Congo, le pays a enregistré 69.158 cas, dont 15.074 cas confirmés et 1392 décès.

RDC : l’armée affirme contenir les combattants du M23/RDF à Lubero, Sake et Nyiragongo, mais reconnaît une percée des forces ennemies à Minova et Bweremana

Selon un communiqué des FARDC publié ce mardi, les assauts ennemis dans le Sud du territoire de Lubero, sur les hauteurs de Sake et dans le Nyiragongo ont été repoussés, causant “d’énormes pertes en hommes et en matériels” aux forces adverses.
Cependant, l’armée reconnaît que les rebelles du M23, appuyés par l’armée rwandaise, ont réussi à s’infiltrer dans Bweremana et à prendre le contrôle de la cité de Minova, une entité stratégique dans le territoire de Kalehe, au Sud-Kivu.
L’occupation de Minova a provoqué une hausse des prix des produits de première nécessité et amplifié une crise humanitaire déjà critique.
Les familles de déplacés et celles d’accueil se dirigent désormais vers Goma dans des conditions précaires », a alerté une source humanitaire.
Elle affirme avoir pris toutes les dispositions pour contrer les avancées du M23 et rétablir la paix dans les zones affectées.

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