Les cultivateurs congolais du cacao et du café ont jusque fin décembre 2025 pour mettre en place un dispositif leur permettant de fournir des données géolocalisables certifiant que leurs cultures sont faites en tenant compte du niveau de risque de déforestation.
C’est ce que rapporte, ce mercredi 22 janvier, Roger Kasereka Tata Wamakolo, directeur général de la coopérative « Kawa Kanzururu » basée dans le secteur des Ruwenzori au Nord-Kivu.
Il a donné cette information à l’issue des échanges de trois jours qu’il a eu, la semaine dernière, avec des membres du Parlement fédéral Belge autour de la nouvelle règlementation de l’Union européenne sur la vérification et la certification des produits agricoles dont le café et cacao vendus sur le marché européen. Des agences de développement de la Belgique ont également pris part à ces échanges.
La coopérative agricole « Kawa Kanzururu » a fait savoir aux parlementaires et aux agences de développement belges qu’il y a des cultures de café et de cacao en RDC qui tiennent compte du risque de déforestation mais les agriculteurs n’ont pas des moyens de produire ces données en géolocalisation comme l’exige la nouvelle réglementation européenne.
Roger Kasereka, directeur général de cette coopérative a plaidé auprès de ces agences de développement belges pour sensibiliser et appuyer les agriculteurs congolais à implémenter les données de certification de leurs champs dans des plateformes de géolocalisation.
Invité de Radio Okapi ce mercredi 22 janvier, Roger Tata Wamakolo s’entretient avec Marc Maro Fimbo: /sites/default/files/2025-01/09._220125-p-f-beniinviterogerkaserekatatawamakolo-00_web.mp3
Author(s): radiookapi.net
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