De l’autre, les voix réactionnaires insistent sur le fait que le colonialisme et l’impérialisme ne suffisent pas à expliquer les inégalités actuelles, préférant attribuer ces problèmes à la mauvaise gouvernance et à la corruption.
Leurs interprétations divergent, mais ces deux perspectives enferment l’Afrique dans une vision réductrice : la guerre, la violence et la corruption seraient inhérentes aux modes de gouvernement en Afrique.
La paix, la stabilité et le développement… Ces trois mots-slogans, récurrents dans la politique internationale, créent un vide analytique.
Ce processus nourrit constamment un vocabulaire qui a servi à masquer et à simplifier la complexité politique et l’agentivité propres aux Africains.
Une élection « à l’occidentale » biaiséePar exemple, les élections « à l’occidentale » sont considérées par les courants positivistes comme la marque du « retour » symbolique à un État idéal marqué par la paix et la démocratie.
Author(s): mediacongo.net
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