2025-01-20
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Le transport en commun est devenu un véritable calvaire pour les Kinois. La mobilité est quasi impossible ce lundi 20 janvier 2025 dans la ville de Daniel Bumba où les conducteurs de taxis et taxis-bus ont décrété une grève, paralysant ainsi toute une capitale.
De l’Est à l’Ouest, c’est la catastrophe. Certaines personnes ont fait le pied de la Terre Jaune, au quartier Mpasa, commune de la N’sele, jusqu’au Grand marché (Zando).
Quelques rares véhicules qui tentent de circuler et transporter des passagers, sont caillassés et endommagés.
À N’sele, Masina, Limete, Kalamu, Kintambo, Ngaliema… le spectacle est désolant. Ceux qui négocient des courses avec les conducteurs des taxis-motos déboursent dix fois plus que le tarif normal. Par exemple, de “Galaxy”, sur ex 24 novembre, à la Gare-Centrale, on exige 20 000 FC. Même montant pour quitter de la 7d Rue/Limete à Assanef, commune de Lingwala, à la hauteur du saut-de-mouton.
À cela, s’ajoute des embouteillages monstres observés ce même lundi dans toutes les grandes artères de la capitale. “J’ai fait 3h30 de Bandal à Royal”, soit de 7h30 à 11h00, témoigne un conducteur qui a raconté son calvaire à MCP. “J’ai garé le véhicule dans un supermarché à Kintambo Magasin. J’attends que la route se dégage, surtout que je n’ai pas assez de carburant”, s’est plaint un autre qui craint des sanctions dans son lieu de travail.
Le gouverneur de la ville de Kinshasa devra rapidement trouver des solutions au problème des transporteurs en commun, surtout que la ville n’a pas de bus pour soulager la population.
Aussi, étudier comment mettre définitivement un terme aux embouteillages qui causent d’énormes préjudices à ses administrés.
Author(s): mediacongo.net
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