Sud-Kivu : un éboulement fait des morts à Mudusa (Kabare)

– Un plaidoyer pour l’enregistrement des naissances des enfants surtout issus des couples déplacés de guerre, a été lancé lundi par une cellule du service de l’Etat-Civil à Goma, dans l’Est de la République Démocratique du Congo, dans un entretien avec l’ACP.
Occasion pour cet acteur de l’état-civil d’appeler les partenaires d’accompagner le gouvernement dans la dynamique de la digitalisation de ce service au Nord-Kivu.
Depuis le début de la guerre d’agression rwandaise imposée à la RDC à travers la coalition M23-AFC, les mouvements des populations ne cessent d’être enregistrés.
Ces populations fuient leurs milieux d’origine respectifs pour trouver asile en ville de Goma et dans les territoires de Nyiragongo, Lubero et Beni.
Et dans ces mouvements, l’on ne cesse d’enregistrer de nouvelles naissances ; d’où la nécessité de rendre disponible les registres des naissances.

Le couvre-feu décrété par le gouvernement provincial du Haut-Katanga est entré en vigueur lundi 20 janvier dernier.
Cette mesure vise à répondre à la montée inquiétante de l’insécurité dans ladite province, caractérisée par une recrudescence des attaques contre les citoyens.
Cependant, Justicia Asbl, une organisation de défense des droits humains, appelle à un encadrement strict de cette initiative pour éviter tout abus et assurer son efficacité.
« Le couvre-feu, appuyé par des opérations de bouclage, est une stratégie importante pour rétablir l’ordre et protéger les citoyens contre les actes barbares des malfaiteurs qui défient l’autorité provinciale », a-t-il affirmé.
Le couvre-feu est entré en vigueur dans les villes de Lubumbashi et Likasi depuis hier lundi 20 janvier de minuit à 5h du matin.

Les exportations de coltan en République Démocratique du Congo (RDC) ont connu une certaine stabilité au cours du premier trimestre 2024, selon les dernières données du ministère des Mines.
C’est le Haut-Katanga qui a largement dominé les exportations, avec près de 100 tonnes de coltan expédiées.
Elle est suivie de près par le Sud-Kivu et le Tanganyika, deux autres provinces du grand Katanga, qui ont également enregistré des volumes d’exportation significatifs.
Cette situation souligne la complexité de la situation sécuritaire dans cette région et les défis auxquels sont confrontés les acteurs du secteur minier.
En revanche, le Maniema n’a enregistré aucune exportation de coltan au cours de cette période, pourtant considerée comme une province riche en resources minières.