Lubumbashi, 20 janvier 2025 (ACP).- La baisse du niveau de stock de l’essence dans les dépôts de la province du Haut-Katanga au sud-est de la République démocratique du Congo et les pays d’approvisionnement, est actuellement à la base des perturbations du transport en commun à Lubumbashi, a-t-on appris des sources associatives.
« Le gasoil ne pose pas problème dans la mesure où les stocks sont suffisamment dans les différents entrepôts. Une situation que le gouverneur (…) suit de près et d’ici quelques jours la situation sera décantée avec son appui », a déclaré le président du comité des pétroliers, Joseph Twite Maloba, à l’issue de l’échange lundi avec le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula Katwe.
Le gouverneur de province, Jacques Kyabula Katwe, a réuni lundi en urgence le comité de pétroliers du Haut-Katanga afin d’en savoir plus sur l’arrêt de fonctionnement des stations-services de la Province, a-t-on indiqué..
Hausse du carburant et perturbation du transport en commun à Kasumbalesa
Le prix du carburant vient de connaître une hausse de l’ordre de 25 pourcent depuis la matinée de ce dimanche à Kasumbalesa, a constaté l’ACP par ailleurs.
Tout avait commencé par la fermeture de la quasi-totalité des stations de vente de carburant de la ville sans aucune explication.
C’est plus tard dans la journée, que le bruit de la hausse à commencer à circuler avant que le prix du litre de l’essence soit passé de 4000 FC à 5 000 FC chez les vendeurs appelé communément Kadhafi.
Face à cette situation plusieurs, conducteurs ont résolu de garder les véhicules à la maison en attendant que la situation soit normalisée.
« Nous ne pouvons pas acheter le carburant au prix de 5000Fc parce que le prix de la course de Kasumbalesa-Lubumbashi est 12000 et 15000 FC par tête. Avec ce prix nous allons mettre la course à combien ? Nous préférons attendre la décision des autorités afin de travailler en sécurité », a déclaré, M. Léon Kalemba, contacteur de taxi.
D’autres conducteurs par contre ont revu à la hausse le prix de la course et de manière désordonnée. Ils affirment que pour le moment il n’y a pas de prix exacts.
« Il n’y a pas de prix exacts, chacun fixe le prix du transport selon le prix auquel, il a acheté le carburant, nous vivons au taux du jour nous ne pouvons pas attendre que le prix se normalise, nous suivons le rythme », a ajouté un autre conducteur. ACP/C.L.
Author(s): acp.cd
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