Les organisations panafricanistes exhortées à l’unité pour faire rayonner le peuple d’Afrique

Kinshasa, 08 Décembre 2024 (ACP).- Une proposition de débaptiser l’avenue Lubumbashi au nom de Wenge, dans la commune de Bandalungwa, dans le Centre de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a été faite dimanche, par un notable à la clôture des activités du 69ème anniversaire de cette municipalité.
Au nom de tous les +dalloises+ et +dallois+, nous souhaitons que l’avenue Lubumbashi soit débaptisée au nom de Wenge où un rond point porte déjà ce nom « , a déclaré Patrick Muyaya, notable et ministre de Communication et Médias.
Il s’agit de Wenge comme nom du célèbre groupe musical qui a vu le jour dans la commune de Bandalungwa.
A cause de nombreux champions dont elle dispose dans divers domaines de la vie notamment en politique, en sports et en arts, avec ces cadres, elle est en mesure de booster les autres communes en matière de développement « , a-t-il ajouté.
Le ministre de Communication a, à cette occasion, participé à un match de loisirs servant à la clôture du 69ème anniversaire de la commune de Bandalungwa.

Dans une déclaration empreinte de gravité, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a annoncé ce vendredi l’ouverture d’enquêtes pour dissiper les zones d’ombre autour de l’achat d’un immeuble à Bruxelles par Firmin Mvonde, procureur général près la Cour de cassation.
D’un montant de 900 000 euros, cette acquisition a été révélée par Africa Intelligence.
Firmin Mvonde, magistrat chevronné et figure emblématique de la justice congolaise, est désormais au centre de toutes les attentions.
Face à ces révélations, l’enrichissement illicite des responsables publics apparaît comme une trahison des pertinents de justice et un obstacle au progrès du pays.
Pour l’ONG Congo N’est Pas à Vendre (CNPAV), il est temps que la RDC et ses partenaires internationaux agissent avec détermination contre ce fléau.

La République Démocratique du Congo se trouve confrontée à une multitude de défis, chacun d’eux se présentant comme à la fois urgent et crucial pour le développement harmonieux du pays.
Tous ces défis peuvent, en réalité, être inscrits dans le cadre d’une lutte plus vaste contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, une problématique à laquelle la RDC s’est engagée depuis 2004, mais qui n’a connu que peu d’avancées significatives.
Il n’est pas superflu de rappeler que la recrudescence des violences armées dans l’est du pays serait aussi alimentée par ce fléau insidieux.
Celles-ci doivent constituer des remparts solides contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme au sein de la société congolaise.
Il va sans dire que la sortie de la République Démocratique du Congo de la liste grise du GAFI ne devrait pas être considérée comme le sommet à atteindre.