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Kinshasa, 2 janvier 2025 (ACP).-La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) de la République démocratique du Congo a salué, jeudi, la mesure de grâce présidentielle accordée aux condamnés, par le Chef de l’Etat, a appris jeudi l’ACP dans un entretien avec le président de cette institution citoyenne.
» En attendant la publication du communiqué officiel de la CNDH-RDC, je salue la grâce présidentielle que le Chef de l’Etat a accordée aux condamnés », a déclaré Paul Nsapu, président de la commission nationale des droits de l’homme.
Il s’est réjoui surtout de la commutation de la peine de mort à celle de servitude pénale à perpétuité accordée à toute personne condamnée par une décision judiciaire devenue irrévocable à la date du 31 décembre 2024.
Pour Paul Nsapu, cette commutation de la peine de mort à celle de servitude pénale à perpétuité est considérée comme une avancée significative dans la protection des droits de l’homme en RDC, particulièrement du droit à la vie.

La famille biologique et les proches de Félix sont satisfaits.
Avant d’ajouter : “Le régime doit cesser avec la manipulation et la démagogie.
Félix Tshisekedi doit se ressaisir pour le peu de temps qui lui reste.
Du côté du pouvoir, le bilan de Félix Tshisekedi est nettement apprécié.
Son entourage estime qu’il y a lieu de faire davantage confiance au Chef de l’État Félix Tshisekedi, pour la consolidation des acquis.

2024-12-212024-12-212024-12-212024-12-21Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/16-22/cachot_anr_rdc.jpgL’ONG la Voix des sans voix pour les droits de l’homme (VSV) a dénoncé vendredi 20 décembre le décès en détention du premier sergent-major Hilaire Bobwa Imole au cachot des renseignements militaires (ex-DEMIAP).
La VSV l’a fait savoir au cours d’une tribune organisée à son siège à KinshasaTout en exigeant la lumière sur ce décès.
La VSV et la famille du défunt saisissent cette occasion pour s’insurger contre le fait que le 1er sergent -major a été arrêté le 8 juillet dernier en son lieu de service, puis détenu au secret durant plusieurs jours d’abord au camp Kokolo puis à l’ex-DEMIAP et privé de toute visite familiale.
C’est par une plainte déposée à l’auditorat militaire que la famille a été informée de ce décès.
Mme Irène Monama, première directrice exécutive adjointe de la VSV formule ainsi quelques recommandations à l’Etat congolais, notamment pour garantir la sécurité aux membres de la famille victime : « Prendre en charge les frais des funérailles et garantir des obsèques dignes au défunt ; faire preuve de dextérité pour l’exécution de la réquisition émise par l’auditorat supérieur de la Gombe pour autopsier le corps sans vie du 1er sergent-major Hilaire Bobwa Imole ; garantir la sécurité et l’intégrité physique de M. Felix Bobwa ; apporter des solutions idoines pour l’amélioration des conditions de détention des milieux carcéraux, y compris des cachots de services de renseignements ».