Lubumbashi, 17 janvier 2025 (ACP).- La mise en œuvre d’un dispositif de formation des professionnels allophones des entreprises minières dans le Haut -Katanga (sud-est de la République démocratique du Congo), a été analysée dans une thèse de doctorat soutenue jeudi à l’Université de Lubumbashi (UNILU/Haut-Katanga).
« Ceci constitue un problème majeur de communication dont le fond est dénaturé entraînant des énormes incompréhensions entre interlocuteurs. D’où la nécessité de la mise en place d’un dispositif de formation en fos de ces professionnels allophones dans les entreprises minières », a déclaré le chef des travaux, Lawela Ebino Olga, auteure de la thèse.
Cette thèse de doctorat intitulée » Du multilingue à la mise en place d’un dispositif de formation en fos des professionnels allophones des entreprises minières dans le Haut-Katanga« , a visé selon elle, de donner la possibilité à ces apprenants ou à ces allophones d’apprendre la langue correctement selon leurs attentes au vu de leurs difficultés de s’exprimer en langues pour faciliter la communication avec leurs interlocuteurs étrangers.
En outre, la récipiendaire du département des langues et affaires de la faculté des lettres et sciences humaines de l’UNILU, a fait savoir que dans bon nombre d’entreprises minières, les gens ne savent pas s’exprimer en langue, notamment en français ou en Kiswahili et leurs interprètes qui n’arrivent pas à décoder la langue correctement, d’où la nécessité de cette thèse de doctorat pour pallier à ces difficultés linguistiques.
Le professeur Jean -Marie Dikanga Kazadi, secrétaire général académique de l’UNILU, qui a présidé cette cérémonie académique au nom du recteur a conféré à la candidate, le grade de docteur en langues et affaires avec la mention « grande distinction ».
ACP/C.L.
Author(s): acp.cd
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