Les États-Unis condamnent l’utilisation des missiles sol-Air par le Rwanda en RDC

Le gouvernement provincial de Maï-Ndombe a apporté une aide d’urgence aux survivants de l’attaque des miliciens Mobondo, actuellement pris en charge à l’hôpital général de référence de Kwamouth.
Grâce à son engagement, la situation des malades s’améliore jour après jour », a déclaré le gouverneur Nkoso Kevani Lebon.
« Lorsqu’ils subissent des attaques des FARDC, ces miliciens s’en prennent à la population civile, en particulier aux Teke.
À cela s’ajoute la frustration des habitants face à des chefs coutumiers prétendument désignés pour les représenter dans les pourparlers à Kinshasa, mais qui ne sont pas connus ici.
Concernant les mesures sécuritaires, le gouverneur a souligné le caractère exclusif de la compétence du gouvernement central.

Une altercation entre les éléments de la police et les exploitants miniers artisanaux clandestins est en cours au quartier Tshipuki, dans la ville de Kolwezi.
A la base, les creuseurs artisanaux ont envahi depuis dimanche 1er décembre dernier la concession privée de la compagnie minière de Tondo (CMT) pour exploiter illicitement des minerais.
Les forces de l’ordre ont été déployées pour les y déloger.
En réaction, ces artisanaux ont barricadé l’avenue Joseph Kabila où ils ont brûlé des pneus.
Maître Christian Kakele dénonce la destruction de la clôture de la CMT par des creuseurs artisanaux et plaide pour le renforcement des éléments de sécurité afin de stopper les actes de pillages.

Selon Nkoso Kevani, la population de Kwamouth , ceux qui parlent au nom de Kwamouth à Kinshasa notamment chefs-coutumiers, ne sont pas reconnus comme de vrais chefs coutumiers de cette entité :« J’ai été moi-même à Kwamouth le jeudi dernier, j’étais avec la population, j’ai passé nuit là-bas, où j’ai parlé avec la population, j’ai aussi tenu une réunion du comité local de sécurité.
« Il faut que cette réunion se tienne dans la cité de Kwamouth.
Il y a l’armée qui est là, donc on peut tenir des réunions sécuritaires là-bas.
Parce que la population n’est pas d’accord avec ce qui se passe à Kinshasa par leurs soi-disant représentants chefs coutumiers.
Donc j’aimerais quand même que ces réunions se tiennent à Kwamouth pour que la population elle-même puisse dire aux autorités qui est chef coutumier, qui ne l’est pas », a-t-il conclu.