A la suite de la criminalité urbaine constatée dans la ville de Lubumbashi et la psychose qui gagne du terrain notamment avec des corps sans vie qui ont été découverts, la société civile du Haut-Katanga demande que les autorités politiques renforcent la sécurité en mettant hors d’état de nuire tous les hors la loi.
Deux jours après la découverte des corps sans vie notamment dans la commune de Kamalondo, les autorités peaufinent des stratégies pour mettre fin à cette série macabre.
Pour cela, les bourgmestres et autres cadres de base sont mis à contribution.
Vue l’ampleur de ce phénomène, le responsable du groupe thématique gouvernance sécuritaire et paix à la société civile du Haut-Katanga, Bertin Tshoz, demande aux autorités de tout faire pour sécuriser la population.
« Nous avons des cambriolages, le ramassage des corps sans vie au quartier Industriel, au quartier GECAMINES, au niveau de la commune de Kamalondo. Nous avons eu le cas de quatre personnes à Likasi sans oublier les corps qu’on ramasse dans la commune Annexe. Ça nous préoccupe », détaille Bertin Tshoz.
Des assurances de la Police
Pour sa part, la Police nationale rassure et demande à la population de lui faire confiance et de collaborer avec elle pour débarrasser la ville de tous ceux qui sèment la terreur.
Le commissaire provincial de la police dans le Haut-Katanga, Dieudonné Odimba indique pour sa part que beaucoup d’efforts sont menés et des bandits arrêtés :
« Nous faisons tout pour arrêter les criminels, nous ciblons les quartiers, nous bouclons, nous arrêtons les gens avec des preuves palpables. Nous présentons ces criminels auprès des autorités, nous établissons les procès-verbaux, nous les envoyons à qui de droit quitte à la justice de faire aussi son travail. Je demande à la population d’être calme. La police travaille jour et nuit ».
En l’espace d’une semaine, une dizaine des corps sans vie ont été ramassés à Likasi et à Lubumbashi.
Les auteurs de des actes ne sont toujours pas identifiés.
Author(s): radiookapi.net
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