Nord-Kivu : un nourrisson de deux mois diagnostiqué atteint de la variole de singe à Oicha

2025-01-142025-01-142025-01-142025-01-14Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/01-janvier/13-19/monkey_pox_bebe_25.pngUn cas de variole de singe, également connue sous le nom de Mpox, a été confirmé le lundi 13 janvier 2025, dans la zone de santé rurale d’Oicha, territoire de Beni, au Nord-Kivu.
La personne infectée est un nourrisson de deux mois, résidant avec sa mère au site de déplacés de Luvangira.
Selon le médecin chef de la zone de santé d’Oicha, le cas a d’abord été identifié comme suspect le 5 janvier.
Nous appelons la population à reconnaître la présence de la variole de singe dans la région et à adopter des gestes d’hygiène essentiels, comme le lavage fréquent des mains », a déclaré le Colonel Kaloni Marcel, administrateur assistant du territoire de Beni.
Parmi les 12 provinces touchées, le Nord-Kivu enregistre près de 900 cas, en faisant l’une des régions les plus affectées.

Nord-Kivu: La désescalade des violences à Lubero amplifie la situation humanitaire déjà précaire

La situation humanitaire continue à se détériorer dans la majeure partie du territoire de Lubero, à la suite des violences qui se vissent dans cette partie de la province du Nord-Kivu, a alerté l’administrateur militaire à Tazamardc.net, ce lundi 13 Janvier 2025.
La majorité est concentrée à Lubero-Centre et ses environs mais dans des conditions de vie difficile.
L’UNICEF quant à elle, offre la gratuité des soins pour les enfants de 0 à 15 ans.
« En tout cas la situation humanitaire n’est pas bonne suite à tout ce qui se passe dans le Sud.
Nous nous débrouillons pour trouver à manger, parfois on dort sans manger.

Lubero : l’administrateur du territoire salue l’arrivée des humanitaires venus évaluer la situation des déplacés

L’administrateur du territoire de Lubero (Nord Kivu), le colonel Alain Kiwewa, a salué lundi 13 janvier, l’arrivée des organisations humanitaires nationales et internationales dans la région, venus évaluer la situation humanitaire des déplacés de guerre.
Depuis quelques semaines, des vagues des déplacés arrivent dans le centre de Lubero à la suite de l’intensification des combats entre l’armée congolaise et les rebelles du M23.
Nous avons des ONG nationales et internationales qui commencent à venir pour des évaluations.
Cet officier ajoute même ces déplacés n’ont pas d’abris, passent la nuit à la belle étoile, et n’ont pas accès aux soins médicaux.
Il appelle d’autres personnes de bonne volonté à venir assister ces personnes démunies, forcées de quitter leurs villages à cause de la guerre.

Julien Paluku reconduit la mesure interdisant l’importation de certains matériaux de construction à l’Ouest de la RDC

Le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya, a reconduit lundi 13 janvier, les mesures de restriction temporaire d’importation de certains matériaux de construction pour une durée de 12 mois.
Selon un communiqué du ministre consulté lundi par Radio Okapi, il est interdit l’importation des carreaux, des faïences ainsi que des barres de fer dans la partie Ouest de la RDC.
D’autres produits notamment des câbles électriques rigides, armés et flexibles sont également concernés par cette mesure.
Pour Julien Paluku, cette mesure temporaire vise à protéger les producteurs locaux.
Cette demande doit être accompagnée des documents validés par le guichet unique intégral du Commerce extérieur (SEGUCE-RDC), sans laquelle, elle sera rejetée.

Décès du catcheur Edingwe au Maroc

Le catcheur congolais Edingwe Mapima est décédé le lundi 13 janvier au Maroc à l’âge de 73 ans , rapporte le compte X de l’Agence congolaise de presse, (ACP).
Le Gouvernement, à travers le ministère des Sports et Loisirs, avait évacué en urgence celui qui s’était surnommé « Edingwe Mutu na Ngenge », la figure emblématique du catch congolais, au Maroc pour une meilleure prise en charge depuis le jeudi 12 décembre 2024.
« Une fois rétabli, Edingwe sera honoré par l’État congolais à travers l’organisation de son jubilé d’or au cours d’une cérémonie combinée à un festival de catch en gestion », avait annoncé le ministère des Sports et Loisirs.

Haut-Katanga : 5000 dollars de récompense pour toute information sur les meurtriers du journaliste Patrick Adonis Numbi Banza

Dans le cadre de cette mobilisation, le Comité provincial de sécurité a annoncé une récompense de 5 000 dollars américains pour toute personne fournissant des informations permettant de faire la lumière sur le meurtre du journaliste Patrick Adonis Numbi Banza.
Selon un communiqué officiel du cabinet du gouverneur, consulté ce lundi 13 janvier par Radio Okapi, Jacques Kyabula a immédiatement réagi après avoir été informé du meurtre survenu dans la nuit du mardi 7 janvier.
Il a instruit les services de renseignements et de sécurité de tout mettre en œuvre pour identifier, rechercher et traduire en justice les auteurs de ce crime odieux, actuellement en fuite.
Il a également exhorté les forces de l’ordre et de sécurité à faire preuve d’une vigilance maximale pour prévenir de nouveaux drames.
Ce crime, qui a coûté la vie à un journaliste bien connu à Lubumbashi, a suscité une vive émotion, alors que la ville cuprifère fait face à un regain d’insécurité.

ACP : « Nouvelles des fronts : « Sake est totalement sous contrôle » (armée) »

Revue de presse du mardi 14 janvier 2025La situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC est le sujet commenté ce mardi par la presse congolaise.
A en croire Actualite.cd, une accalmie relative s’est observée lundi 13 janvier sur presque toutes les lignes de combat dans le territoire de Masisi.
Et de son côté, indique Le Potentiel, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, alerte sur les méthodes rwandaises de désinformation.
Cela vise à étouffer la vérité sous un flot incessant de mensonges et de manipulations, ajoute le journal.
Le CSAC estime que le contenu de cette interview « porte atteinte à l’ordre public, à la sûreté et à la sécurité nationales », ajoute le quotidien.

Kinshasa : un immeuble en construction s’écroule et fait plusieurs blessés à Limete

Un immeuble en construction s’est effondré lundi 13 janvier sur l’avenue Forgeron au quartier Funa, dans la commune de Limete (Kinshasa), faisant plusieurs blessés graves.
La Bourgmestre de cette municipalité, Alamba Feza, attribue ce drame au non-respect des normes de construction.
Elle affirme qu’au moins trois personnes blessées à la suite de cet incident ont été conduites à l’hôpital HJ, situé dans la même commune.
Mme Feza explique également que d’autres personnes sont encore coincées sous les décombres de l’immeuble effondré.
Alors il y a trois personnes qui sont maintenant à l’hôpital HJ, il y a un autre qu’on vient de sortir des décombres mais il ne respire pas, espérons qu’il va survivre.

Kwilu : à Idiofa, le député provincial Papy Labila partage avec base électorale et réitère son soutien à Félix Tshisekedi

Le député Papy Labila Nkalim s’est rendu ce week-end dans son fief électoral d’Idiofa, dans le Kwilu.
Un retour empreint de chaleur et d’émotion, dans le cadre de ses vacances parlementaires.
Ensuite, il a tenu à exprimer sa gratitude envers la population pour la confiance placée en lui, ainsi qu’envers le président Félix Tshisekedi, à qui il renouvelle son soutien.
Ce geste concret a été accueilli avec enthousiasme par la population.
Par la même occasion, Papy Labila Nkalim s’est incliné devant la dépouille mortelle du Grand notable d’Idiofa, le Patriarche Anaclet Tumampidi Yumbu décédé le 03 janvier 2025 à la suite d’une longue maladie.

” Je suis arrivée à Kinshasa il y a presque un an, sans rien, à part un sac à dos avec quelques souvenirs” Gabrielle, une jeune déplacée de guerre témoigne

Chaque jour, la guerre qui ravage l’Est de la RDC laisse derrière elle des vies brisées, des familles dévastées, et des rêves arrachés.
« Nous vivions dans la peur constante, je me rappelle des bruits de balles et des explosions qui secouaient notre maison », confie-t-elle.
Mais je suis arrivée à Kinshasa il y a presque un an, sans rien, à part un sac à dos avec quelques souvenirs.
En chemin, nous nous sommes perdus.
Souvent, je me sens invisible, comme si ma douleur n’existait pas pour les autres », raconte-t-elle.

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