Nord-Kivu : la population de Beni exhortée à la collaboration avec les autorités militaires

Lors d’un “face à face avec les étudiants de Bunia” le week-end, le ministre de l’industrie et du développement des petites et moyennes entreprises (PME), Luis Wathum Kabamba, a mis l’accent sur l’entrepreneuriat, appelant les jeunes à s’y investir sans continuellement accuser l’écosystème du pays.
“Il y a quelques semaines, j’ai lancé à Lubumbashi, le concept de l’étudiant entrepreneur, que je m’étais promis de lancer dans toutes les universités du Congo.
S’agissant de l’accompagnement des jeunes par les services étatiques, le ministre ayant l’entrepreneuriat dans ses portefeuilles a invité les jeunes à recourir aux différents partenaires déjà opérationnels à Bunia, chef-lieu de l’Ituri, qui pourront les accompagner à obtenir des conseils et financements.
La conférence a réuni non seulement les étudiants de l’Université de Bunia où elle a eu lieu, mais aussi ceux des universités sœurs et des entrepreneurs de la ville de Bunia.
Freddy Upar, à Bunia

Goma, 11 janvier 2025 (ACP).- Une mauvaise gestion des déchets a été déplorée vendredi par les habitants vivant et œuvrant dans le petit marché de Birere, dans la rue de l’Aéroport, quartier Kahembe, ville de Goma, au Nord-Kivu (Est de la République démocratique du Congo), a appris l’ACP de source locale.
« Personnellement, je regrette fort quand je vois toutes ces saletés qui nous entourent dans notre milieu du travail.
« Je recommande à nous tous, de gérer de façon responsable tous ces déchets qui sont déposés au tour de nous, et ça doit se faire par chacun à partir de chez lui, puisque ce n’est pas au long de la route où on doit stocker les saletés ; vraiment ça ne donne pas une bonne image de cette route », a-t-il poursuivi.
« Ce que je n’arrive pas à comprendre est que le dépôt de toutes ces ordures se fait par les personnes habitant un peu loin du quartier , y compris nous qui habitons dans ce quartier et travaillons dans ce marché ; si nous voulons alors que cette pratique ne se répète plus un jour, nous devons donc, commencer , nous-mêmes, à changer notre mauvaise habitude de jeter les déchets le long de la route ; comme ça, lorsque les autres verront que nous avons déjà changé, ils pourront aussi emboîter les pas », a regretté Mme ANIFA, habitante du quartier Kahembe et vendeuse des tomates au petit marché de Birere.
Bien que la présence continue de déchets dans un milieu constitue un danger permanent sur la santé de l’homme, la prise de conscience et le changement de mentalité de la population reste, néanmoins, une solution palliative pour sauver les vies humaines face à ce fléau.

Bunia, 15 Janvier 2025 (ACP).- Les détenteurs de jeux de hasard qui laissent participer les enfants peuvent à leurs jeux encourir une peine de 1 à 3 ans de servitude pénale principale, a déclaré à l’ACP mercredi un activiste des droits de l’enfant à Bunia, chef-lieu de l’Ituri(Nord-est de la République démocratique du Congo).
Cet activiste explique que les jeux de hasard sont classés parmi les pires formes de travail de l’enfant « parce que l’article 53 de la loi portant protection de l’enfant qui énumère les pires formes de travail de l’enfant cite l’utilisation ou le recrutement ou l’offre d’un enfant aux activités illicites.[….]
Ou également, les travaux par leurs natures sont susceptibles de nuire à l’enfant, à sa croissance et à sa sécurité et à son épanouissement ; et à la dignité ou à la moralité de l’enfant.
Quoique la loi sous examen ne parle pas formellement des jeux de hasard, cependant, David Ramazani a laissé entendre que parmi les activités compatibles à l’enfant citées par l’article 31 de la convention relative aux droits de l’enfant, les jeux de hasard n’y figurent pas ; ce qui suppose, a-t-il relevé, que « les jeux de hasard sont ceux qui incitent l’enfant à se désorienter dans la vie sociale ».
S’adressant aux détenteurs de ces jeux, David Ramazani les a exhortés à éviter d’accepter les enfants à participer dans ces jeux d’autant plus qu’ils peuvent impacter négativement sur leur éducation mentale, sociale ; mais également, il interpelle les services de sécurité à faire respecter la loi.