Bukavu : deux morts suite à l’écroulement d’un mur de soutènement

La RDC prend note de la non-tenue de la tripartite convoquée par la médiation angolaise ce dimanche 15 décembre dans le processus de paix de Luanda.
Au cours de la réunion ministérielle du samedi 14 décembre, le Rwanda a présenté un nouveau préalable à la signature dudit accord, à savoir: la tenue d’un dialogue direct entre la RDC et le groupe terroriste M23.
Il s’agit notamment de la signature d’un plan opérationnel permettant, d’une part, le retrait des forces rwandaises du territoire congolais et, d’autre part, le désarmement et la neutralisation des FDLR, note le communiqué.
La RDC condamne avec fermeté cette nouvelle manœuvre de mauvaise foi qui révèle à nouveau l’absence de volonté réelle du Rwanda à s’engager dans une démarche sincère pour la paix.
Ce comportement nuit non seulement à la stabilité régionale, mais constitue une violation des principes convenus dans le cadre des initiatives internationales et régionales, souligne la même source.

À Goma, dans l’Est de la République Démocratique du Congo, plus de 2.000 animaux victimes de la guerre d’agression imposée à la RDC par le Rwanda sont pris en charge dans un camp des déplacés situé à Mugunga à l’ouest de la ville, par des jeunes volontaires.
Atteints d’une infection respiratoire dans la plupart des cas, ces animaux sont consultés et traités par des jeunes volontaires parmi lesquels, des vétérinaires.
Se confiant à 7SUR7.CD ce vendredi 06 décembre 2024, ces derniers ont indiqué que cette prise en charge régulière vise à préserver ces animaux de tout danger car ils constituent un patrimoine économique qui est un moyen de subsistance pour des milliers de déplacés de guerre.
« Presque tous ces animaux sont atteints par cette infection respiratoire et c’est peut-être suite à la pluie à laquelle ils sont exposés ici au camp car ils n’ont pas d’habitation ici suite aux conditions dans lesquelles vivent leurs propriétaires.
Certains déplacés de guerre abordés ont salué cette initiative avant d’inviter le gouvernement à appuyer ces jeunes volontaires qui s’engagent à sauver la vie de leurs animaux qui sont aussi victimes de la guerre d’agression.

« Nous sommes contraints d’acheter des pommes de terre à Lufu pour maintenir notre production, mais cela nous coûte beaucoup plus cher que prévu,” a ajouté Bapanga.
Nous réfléchissons actuellement à comment investir dans la culture de pommes de terre et inciter les agriculteurs locaux à collaborer avec nous », a affirmé le directeur général.
« Les perspectives pour 2025 incluent une stabilisation de l’approvisionnement en matières premières et le lancement d’une culture interne.
L’entreprise doit lever des fonds pour acquérir des terrains et lancer la culture dans les délais prévus.
Frico reste déterminée à surmonter ces défis et à contribuer au développement économique local tout en créant des emplois dans la région.