Médias et conflits armés à l’est de la RDC, quelle est l’attitude que doit adopter les journalistes dans l’exercice de son métier ?

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) a appelé, les journalistes et les politiques à adopter des discours responsable et unificateur, le 06 janvier dernier.
Au cours d’une interview à Radio Okapi, Christian Bosembe, président du CSAC a promis des sanctions sévères à l’encontre des hommes des médias qui vont aller à l’encontre de cette disposition.
Cependant, l’information sur les conflits armés de l’Est du pays revêt une importance capitale pour toutes les couches sociales de la RDC.
– Quelle attitude adoptée dans la collecte, le traitement et la diffusion des informations se rapportant aux conflits armés à l’est du pays ?
Jody Nkashama discute de ce sujet avec le professeur Pierre N’sana Bitentu, enseignant du journalisme et auteur de l’ouvrage Médias et conflits armés en RDC : des journalistes en danger, le journalisme en chantier.

Préparatifs de la table ronde sur l’appropriation collective du génocide commis en RDC

La Commission Interinstitutionnelle d’Aide aux Victimes et d’Appui aux Réformes (CIA-VAR) et le Fonds National pour les Réparations des Victimes (FONAREV) ont réuni près de 30 experts scientifiques le 10 décembre dernier à Kinshasa.
Le but de cette rencontre des professeurs d’universités, des spécialistes et chercheurs en études des conflits, génocides et réparations était de construire un plaidoyer pour la reconnaissance du génocide Congolais.
Cela, en prélude de la tenue à Kinshasa de la table ronde sur l’appropriation collective du génocide commis en RDC et de la promotion de la culture de la paix.
Blaise ndombe, coordonnateur exécutif adjoint de la commission interinstitutionnelle d’aide aux victimes et d’appui aux réformes, CIAVAR donne plus des détails au micro de Jody Daniel Nkashama.
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Que faut-il faire pour mettre fin à l’activisme des milices Mobondo ?

En RDC, les miliciens Mobondo continuent à faire la loi dans certains territoires du Kongo Central, dans la province du grand Bandundu et au plateau de Bateke, dans la commune de Maluku, à l’est de la ville de Kinshasa à travers des incursions intempestives dans des fermes des particuliers.
Ils tuent, violent, tabassent, emportent et saccagent les produits des champs et imposent de lourdes amendes à la population locale, selon nos sources.
Des engagements signés pour la paix avec le gouvernement congolais n’ont produit aucun résultat, d’après un rapport des députés provinciaux du Kongo Central publié en décembre dernier.
– Que faut-il faire pour mettre fin à l’activisme des milices Mobondo ?
Jody Nkashama s’entretient sur ce sujet avec Alfred Kibiswa, charger des plaidoyers adjoint à la Confédération National des producteurs agricoles du Congo ( Conapac).

Ituri : plus de 300 cas de violences sexuelles recensés en 2024 dans le site des déplacés de Rho à Djugu

Plus de 300 cas de violences sexuelles et basées sur le genre ont été recensés au cours de l’année 2024 dans le site des déplacés de Rho, situé à environ 100 kilomètres de la ville de Bunia, dans le territoire de Djugu, (Ituri).
Selon cet infirmier, la plupart sont des filles déplacées qui se livrent à la prostitution pour leur survie, à la suite des conditions difficiles de vie dans ce site, avec le risque de contracter des maladies sexuellement transmissibles.
« On a constaté dans le site qu’il y a encore des cas de viol, des enfants qui se sont mariées et qui portent des grossesses précoces.
A cause du manque de moyens, il y a des jeunes filles qui ont une sexualité non protégée et tombent enceinte.
Et comme le site est très vaste, il y a d’autres, particulièrement des enfants qui se livrent à la prostitution à cause du manque de moyens », regrette-t-il.

Guerre de l’Est : 3.000 à 4.000 soldats rwandais restés déployés dans les territoires de Nyiragongo, Rutshuru et Masisi

2025-01-092025-01-092025-01-092025-01-09Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/01-janvier/06-12/les_militaires_rwandais_deployes_en_rdc_en_soutiens_aux_rebelles_du_m23_2025.jpgLe groupe d’experts des Nations-Unies a relevé dans son rapport à mi-parcours sur la guerre dans l’Est de la République démocratique du Congo qu’au moins 3.000 à 4.000 soldats des Forces rwandaises de défense sont restés déployés dans les territoires de Nyiragongo, Rutshuru et Masisi dans la province du Nord-Kivu pour appuyer les terroristes du Mouvement du 23 mars (M23).
À en croire ce rapport, ces troupes de la RDF ont également soutenu à la fin du mois d’octobre 2024, l’avancée du M23 dans le territoire de Walikale.
Et chaque unité du M23 a été supervisée et soutenue par les forces spéciales de la RDF.
Selon des preuves rassemblées par le Groupe d’experts des Nations Unies, le M23 et la RDF ont utilisé des technologies et du matériel militaires sophistiqués.
La supériorité constatée et le système militaires témoignent du soutien donné au M23 en violation de l’embargo sur les armes.

Guerre de l’Est : 3.000 à 4.000 soldats rwandais restés déployés dans les territoires de Nyiragongo, Rutshuru et Masisi

2025-01-092025-01-092025-01-092025-01-09Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/01-janvier/06-12/les_militaires_rwandais_deployes_en_rdc_en_soutiens_aux_rebelles_du_m23_2025.jpgLe groupe d’experts des Nations-Unies a relevé dans son rapport à mi-parcours sur la guerre dans l’Est de la République démocratique du Congo qu’au moins 3.000 à 4.000 soldats des Forces rwandaises de défense sont restés déployés dans les territoires de Nyiragongo, Rutshuru et Masisi dans la province du Nord-Kivu pour appuyer les terroristes du Mouvement du 23 mars (M23).
À en croire ce rapport, ces troupes de la RDF ont également soutenu à la fin du mois d’octobre 2024, l’avancée du M23 dans le territoire de Walikale.
Et chaque unité du M23 a été supervisée et soutenue par les forces spéciales de la RDF.
Selon des preuves rassemblées par le Groupe d’experts des Nations Unies, le M23 et la RDF ont utilisé des technologies et du matériel militaires sophistiqués.
La supériorité constatée et le système militaires témoignent du soutien donné au M23 en violation de l’embargo sur les armes.

Haut-Uele : plus de 2000 familles sans abris après l’incendie des maisons à Giro en territoire de Watsa

2025-01-112025-01-112025-01-112025-01-11Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/01-janvier/06-12/haut_uele_incendie_11_janvier_2025.jpgPlus de 2000 familles de Giro, une agglomération minière situé à plus de 20 km de Centre négoce Moku, en chefferie Mari-Minza, en territoire de Watsa (Haut-Uele), vivent sans abris depuis le jeudi 09 janvier dernier suite à l’incendie qui a ravagé leurs habitationsD’après la société civile locale, plus de 2000 cases de trois quartiers ont été réduites en cendre.
La même source renseigne que l’origine du feu serait l’explosion d’une batterie qui était connectée à un panneau solaire dans une maison c’est ce qui serait à l’origine de cet incendie.
Du côté de la Fédération nationale des petites et moyennes entreprises du Congo (Fenapec), Marie Minza parle de plus de cent cinquante boutiques et d’importantes sommes d’argent parties en fumée.
Les besoins urgents pour l’instant seraient la nourriture, les matelas, couverture et médicaments afin de sauver des milliers de familles qui dorment à la belle étoile.
Rappelons que presque chaque année, l’incendie se déclare dans cette agglomération minière dans des mêmes circonstances similaires et laissent des dégâts énormes, une bonne partie de la localité étant construite en bois.

Tshopo: la province en guerre contre les opérateurs miniers non en règle

Les opérateurs oeuvrant dans le secteur minier dans la province de Tshopo ont deux semaines pour se mettre en règle avec l’administration.
Le ministre dit avoir constaté une certaine anarchie dans le secteur minier.
À travers cette mesure, l’exécutif provincial estime que la province sera en mesure d’avoir la traçabilité sur la production minière qui échappe à la province et permettra d’identifier toutes les coopératives et entreprises minières oeuvrant en province.
Depuis des années, l’exploitation illicite des minerais est décriée dans la province de la Tshopo.
À la suite de cette situation, l’Assemblée provinciale avait suspendue en décembre dernier les activités minières dans cette zone pour remettre de l’ordre dans le secteur.

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