Les élèves d’une école de Kinshasa sensibilisés contre l’abus des boissons alcooliques

Kinshasa, 1er janvier 2025 (ACP).- Les bourgmestres de la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, ont été exhortés à faire respecter l’ordre public en matière des nuisances sonores qui portent atteinte à la quiétude de la population, d’après un communiqué de l’Hôtel de ville consulté mercredi.«Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, rappelle son attachement à la fois, à la liberté de culte et à l’ordre public dont les nuisances sonores sont une atteinte.
Il exhorte les bourgmestres à faire respecter l’ordre public dans le respect de la liberté de religion », a-t-on lu.Selon le document, l’autorité urbaine encourage les confessions religieuses à exercer leur foi dans le strict respect de l’ordre public afin de préserver la quiétude des Kinois, suivant les dispositions de l’édit du 9 décembre 2012 portant réglementation des nuisances sonores dans la Ville de Kinshasa.« Exceptionnellement, à l’occasion du réveillon, le gouverneur accorde une dérogation aux confessions religieuses, tout en les exhortant à insonoriser leurs lieux de culte pour concilier ordre public et liberté religieuse », a indiqué le texte.D’après la source, le chef de l’exécutif provincial de Kinshasa a cependant mis en garde les bourgmestres qui, sous prétexte de lutter contre les nuisances sonores, se livrent à des tracasseries administratives contre les confessions religieuses qui célèbrent le nouvel an.ACP/JF

2024-12-162024-12-162024-12-162024-12-16Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/16-22/territoire_de_madimba_kongo_central_16_dec_2024.pngDans la province du Kongo central, précisément dans les territoires de Madimba et Kimvula, la milice Mobondo dicte sa loi depuis quelques mois déjà.
À l’en croire, “ces miliciens tuent, violent, tabassent et imposent de lourdes amendes à la population de ces deux territoires.
Cette situation est consécutive au faible effectif des Forces de l’ordre, au manque de réseau mobile, à l’impraticabilité des routes et à l’absence de l’autorité de l’État dans ces territoires”.
Et d’ajouter :«les miliciens Mobondo travaillent en complicité avec certains jeunes de ces territoires, qui leur fournissent des informations sur la situation des villageois à propos de leurs biens.
Rappelons que la milice Mobondo est née du conflit foncier qui a opposé les Teke aux Yaka, dans le territoire de Kwamouth, en province du Maï-Ndombe.

Les combats se poursuivent ce mardi 3 décembre entre les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 sur plusieurs lignes, à Hutwe, Mathembe et aux environs de Kaseghe (territoire de Lubero) au Nord-Kivu.
“Pour le moment, ce sont encore des tirs d’armes lourdes et légères qui dominent la zone de Mathembe, Hutwe et la partie Est de Kaseghe.
Les tirs sont un peu partout, mais on serait en train de dire que les FARDC s’orientent à Kaseghe, une zone contrôlée par les M23.
Au regard de l’ampleur des combats, des centaines de familles civiles ont abandonné des localités à Hutwe, Mathembe et Kaseghe se dirigeant vers des zones supposées sécurisées.
Les déplacés affluent notamment à Kitsombiro, Alimbongo, Kasingiri, Kirumba, Lubango et les environs.