Un nouveau rapport confirme la présence de près de 4 000 soldats rwandais en RDC, avec des unités du M23 supervisées directement par les forces spéciales des RDF

Selon le document, chaque unité du M23 est supervisée et soutenue sur le terrain par les forces spéciales de la RDF, qui assurent une coordination étroite des opérations.
En octobre 2024, ces forces ont également appuyé l’avancée du M23 dans le territoire de Walikale.
Le commandement militaire global du M23 reste sous l’autorité de Sultani Makenga, qui continue de recevoir des ordres et un soutien logistique des RDF et des services de renseignement rwandais.
Bien que l’AFC et le M23 soient des entités distinctes, elles opèrent en coordination étroite, l’AFC nécessitant l’approbation de Makenga pour chaque opération.
Les experts relèvent également des campagnes intensives de recrutement menées par la coalition AFC-M23 dans les territoires récemment conquis, notamment dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Lubero : Une bombe tue un civil à Kitsombiro ce jeudi 9 janvier

Un civil a perdu la vie suite à une bombe tombée à Kitsombiro (Kavugha-Vugha), dans la chefferie de Bamate, en territoire de Lubero, ce jeudi 9 janvier 2025.
En plein service, il a été surpris par des éclats de la bombe, ce qui a causé sa mort.
« La bombe est tombée à Kitsombiro vers 10h40, précisément sur une maison.
Ils ne se déroulent pas directement à Kitsombiro ni à Lubango, mais dans les profondeurs de Vutsorovya et Kaghese.
Cette bombe fait partie des nombreuses qui sont tombées durant la matinée de ce jeudi 9 janvier 2025, une situation qui suscite la panique au sein de la population.

Nord-Kivu: Ngungu, une entité stratégique du commerce illicite des minerais passe sous contrôle de l’armée

Centre commercial économique du territoire de Masisi, Ngungu était une zone stratégique d’évacuation et des minerais exploités par les rebelles du M23 selon plusieurs sources.
« C’est à Ngungu où étaient évacués les minerais exploités illicitement par les rebelles, notamment à Rubaya et dans d’autres sites miniers situés à proximité de cette entité minière.
Ngungu était une jonction avec Rubaya, une entité minière pour ce commerce illicite.
C’est pour cette raison qu’un arsenal militaire important des rebelles était déployé dans cette zone pour sécuriser des minerais volés et évacués au Rwanda.
Mis en difficulté, les rebelles ont dénoncé une violation du cessez-le-feu.

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Paris a, à cette occasion, réaffirmé son attachement à l’intégrité territoriale et à la souveraineté de la RDC.
« La France condamne les récents affrontements dans le Nord-Kivu à l’Est de la RDC et est très préoccupée par la prise de Masisi, qui constitue une rupture du cessez-le-feu conclu le 31 juillet 2024 dans le cadre du processus de Luanda.
Pour Paris, « ces événements compromettent les efforts de paix essentiels conduits par l’Angola dans le cadre du processus de Luanda, auquel la France réitère son soutien afin de trouver une solution durable au conflit ».
Par ailleurs, la France a encouragé toutes les parties à mettre en œuvre sans tarder les engagements pris dans le cadre du processus de Luanda.
Elle a également appelé au retrait des troupes rwandaises de la RDC et à la mise en œuvre du plan de démantèlement des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).

Lieutenant-colonel Guillaume Ndjike : « L’armé répond, par cette offensive, aux violations incessantes du cessez-le feu par le M23 »

Porte-parole de la 34è région militaire, basée à Goma (Nord-Kivu), lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, a indiqué ce jeudi 9 janvier, que l’offensive lancée ces derniers jours par l’armée congolaise, répond aux violations incessantes de cessez-le feu par le M23, rébellion appuyée par le Rwanda.
Il a fait cette déclaration alors que les rebelles du M23 tentent depuis le même jeudi, une nouvelle contre-offensive pour reprendre le contrôle de Ngungu et Masisi-centre, indiquent des sources locales.
Selon plusieurs sources, après avoir été délogés par l’armée congolaise de ces entités, les rebelles du M23 sont de nouveau revenus à la charge.
Depuis 7 heures locales, ce jeudi, des combats ont repris autour de la cité de Ngungu.
Certaines sources civiles parlent de la reprise de Masisi-centre par la rébellion, après environ une heure de combats.

L’envoyé spécial Huang Xia condamne l’escalade des tensions et la rupture du cessez-le-feu dans l’Est de la RDC

2025-01-082025-01-082025-01-082025-01-08Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/01-janvier/06-12/envoye_special_huang_xia_08_jan_2025.jpgL’Envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs, Huang Xia condamne, dans un communiqué publié le 7 janvier, l’escalade des tensions et la rupture du cessez-le-feu dans l’Est de la RDC.
« M. Huang Xia exprime sa profonde préoccupation face à la détérioration rapide de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, marquée par la reprise des affrontements entre les FARDC et le Mouvement du 23 mars (M23).
Il condamne fermement l’escalade des tensions, l’expansion territoriale du M23 et la rupture du Cessez-le-feu qui aggrave une situation humanitaire déjà extrêmement précaire pour les populations civiles », indique le communiqué.
Huang Xia exhorte les parties au conflit à s’abstenir de tout acte susceptible de constituer des violations des engagements nationaux et régionaux de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région, signé en 2013, y compris la violation de l’intégrité territoriale des Etats et le soutien aux groupes armés.
Il rappelle que les poursuites des hostilités compromettent les efforts collectifs en faveur de la stabilité et du développement durable dans la région des Grands Lacs.

L’envoyé spécial Huang Xia condamne l’escalade des tensions et la rupture du cessez-le-feu dans l’Est de la RDC

2025-01-082025-01-082025-01-082025-01-08Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/01-janvier/06-12/envoye_special_huang_xia_08_jan_2025.jpgL’Envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs, Huang Xia condamne, dans un communiqué publié le 7 janvier, l’escalade des tensions et la rupture du cessez-le-feu dans l’Est de la RDC.
« M. Huang Xia exprime sa profonde préoccupation face à la détérioration rapide de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, marquée par la reprise des affrontements entre les FARDC et le Mouvement du 23 mars (M23).
Il condamne fermement l’escalade des tensions, l’expansion territoriale du M23 et la rupture du Cessez-le-feu qui aggrave une situation humanitaire déjà extrêmement précaire pour les populations civiles », indique le communiqué.
Huang Xia exhorte les parties au conflit à s’abstenir de tout acte susceptible de constituer des violations des engagements nationaux et régionaux de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région, signé en 2013, y compris la violation de l’intégrité territoriale des Etats et le soutien aux groupes armés.
Il rappelle que les poursuites des hostilités compromettent les efforts collectifs en faveur de la stabilité et du développement durable dans la région des Grands Lacs.

Goma : La police nationale congolaise étouffe une manifestation de la LUCHA

Au total, dix membres du mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) ont été arrêtés ce jeudi 9 janvier par la Police nationale congolaise en pleine manifestation dans la ville de Goma, au Nord-Kivu, dans la partie orientale de la République démocratique du Congo.
Cette arrestation est mal perçue par d’autres mouvements citoyens, tels que La Voix des Marginalisés, qui s’interroge sur la procédure employée par le maire de Goma pour étouffer cette manifestation.
« Nous regrettons cette arrestation musclée de nos camarades par la Police nationale congolaise, alors que le maire de Goma était déjà informé de ladite marche.
Peu avant cette manifestation, le maire de Goma, dans un communiqué, avait interdit aux membres de la LUCHA de manifester sur la voie publique.
Selon le commissaire supérieur Kamanda Faustin, cette mesure se justifie par la situation sécuritaire tendue autour de Goma.

Faux ! Kamanda Kela n’a jamais rejoint son poste d’affectation à Goma

Contexte et Affirmations de M. Kamanda KelaDans une publication sur les réseaux sociaux, M. Kamanda Kela accuse les autorités de l’ACP de l’avoir écarté du listing de paie depuis 2022 sans notification.
Il impute cette décision à son soutien à l’ancien président Joseph Kabila.
Il a ensuite obtenu un transfert administratif à la Direction Financière à Kinshasa, où il n’a également jamais été présent ».
Un deuxième son de cloche sur le dossier d’enquêteSymphorien Kambale, directeur provincial de l’ACP/Nord-Kivu, a précisé que « M. Kamanda n’avait jamais rejoint son poste initial à Goma, bien qu’il en ait été informé dès son engagement en 2016.
Les Allégations de Motivation PolitiqueLes accusations de M. Kamanda, selon lesquelles son exclusion serait liée à son soutien à Joseph Kabila, sont catégoriquement rejetées par la direction de l’ACP.

Guerre du M23 dans l’Est : après Ngungu, l’armée reprend le contrôle de Masisi-Centre

Les éléments de la coalition FARDC-Wazalendo ont récupéré Masisi-Centre des mains des rebelles du M23/RDF dans le territoire de Masisi en province du Nord-Kivu, le mercredi 08 janvier 2025.
Cependant, elles se sont limitées à la confirmation des faits tout en se réservant de tout commentaire.
Selon des sources indépendantes à Sake et aux environs, la conquête de Masisi-Centre intervient après la prise des autres entités, dont Ngungu et Kihuli.
Suite aux affrontements signalés dans plusieurs endroits de Masisi depuis le week-end dernier, les activités socioéconomiques sont paralysées dans plusieurs secteurs.
Une situation qui occasionne un mouvement de déplacement massif des habitants dans la zone.

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