2025-01-09
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La première journée de la grève décrétée par la synergie des coordinations de la société civile de la chefferie de Babila Babombi en territoire de Mambasa en Ituri est largement respectée, ce jeudi 09 janvier 2025, à Biakato.
Rams Malikidogo, un cadre de la société civile dans cette partie de l’Ituri, indique qu’à Biakato, il n’y a pas eu même le marché hebdomadaire de chaque jeudi, car toutes les activités socio-économiques sont restées paralysées et les portes des maisons de commerce fermées, voire l’absence des moto-taxis. Il précise que même le secteur de l’enseignement est touché cette fois-ci.
« Nous saluons le respect du mot d’ordre de la société civile par la population. La population a respecté cette mesure à près de 99% : toutes les activités sont paralysées », a dit Rams Malikidogo.
Contacté, le chef de la sous-division de l’éducation nationale de la nouvelle citoyenneté Mambasa 2, Michel Nesapongo Ipunio, confirme la paralysie même des activités scolaires dans les écoles primaires et secondaires de Biakato.
« Nous avons appris par la voix des ondes qu’il aurait grève de trois jours pour protester contre l’insécurité.Néanmoins, nous déplorons comment le secteur de l’éducation en est aussi la cible et,pourtant,récemment, les enseignants ont été en grève, ce qui complique la tâche pour le respect du calendrier scolaire », s’indigne Michel Nesapongo Ipunio.
Face au respect de la population au mot d’ordre de la synergie de structures de la société civile de Babila Babombi, les autorités compétentes restent moins bavardes à ce sujet .
Par cette série de trois jours de grève à Biakato, la synergie des composantes de la société civile réclame le changement des responsables de certains services de sécurité et la relève des autorités militaires qui sont débordées par la situation, voire aussi le changement de l’inspecteur de l’auditorat militaire qui s’occupe de dossier d’adultère que militaire, le retrait sans condition de Wazalendo qui plonge la population dans la confusion et qui n’aide en rien dans la zone, mais aussi la relève des agents de l’ANR. Depuis janvier en cours, on note un cas de fusillade d’un civil et plusieurs maisons cambriolées à Biakato.
Author(s): mediacongo.net
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