Nord-Kivu: Des cas de dérapages dénoncés par l’ASADHO au sein de l’armée à Lubero

L’Association Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme en Afrique (ASADHO) Nord-Kivu, dénonce ce qu’elle qualifie de meurtres perpétrés par des éléments incontrôlés des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans le territoire de Lubero contre la population civile.

L’ONG, révèle que depuis le 26 décembre 2024 jusqu’au lundi 05 janvier 2025, trois (3) cas ont été documentés et des militaires sont cités comme auteurs. L’ASADHO Nord-Kivu, pense que ce comportement peut jouer sensiblement sur la collaboration civilo-militaire pendant cette période de guerre où tout le monde est appelé à apporter son soutien. Dans une interview accordée à TazamaRdc.net, Maître Henry Ngavo president de cette organisation, souhaite voir les autorités militaires et les responsables des instances judiciaires militaires sanctionner les auteurs pour décourager ces actes qui ne permettent pas la pérennisation de la cohabitation pacifique entre FARDC et population civile.

« Depuis le 26 décembre, L’ASADHO note avec amertume trois civils tués par par des militaires incontrôlés parfois qui pillent des biens. Ces comportements risquent de compromettre le mariage civilo-militaire alors qu’on est en période de guerre, ce qui ne pas bon parce que nous sommes en période de guerre. Une telle situation ne devrait pas se passer dans la zone où la guerre est entrain de menacer et que le besoin d’aide de part et d’autre s’avère indispensable. Les autorités militaires doivent s’y investir surtout en accélérant des poursuites judiciaires contre des semeurs de troubles qui semblent afficher le comportement anti-social », a déclaré maître Henry Ngavo.

Dans ce même registre, l’ASADHO encourage la population de faire preuve de la bonne citoyenneté, en apportant des informations à l’armée pour éviter l’infiltration de l’ennemi.

« Nous devons aimer nos militaires, nous devons aimer nos services de sécurité, nous devons les appuyer », ajoute Maître Henry Ngavo.

Dans la nuit du mercredi au jeudi 26 décembre 2024 dernier, un militaire incontrôlé et sous effets d’ivresse avait tiré sur un civil à Kipese et la mort s’en était suivi. Le mardi 31 janvier 2024, une fille d’une vingtaine d’années a été violée puis tuée par balle au village Bikara près de Kitsombiro et la nuit du dimanche 5 au lundi 6 Janvier 2025 un autre civil a été abattu au village Kipese par un présumé militaire FARDC qui est déjà aux arrêts.

David Mayani

Author(s): tazamardc.net
Source: Access the article

Accepter les Notifications pour ne pas rater les news de la RDC OK No