Ituri : un mort dans une altercation entre l’armée et des Wazalendo à Mambasa

À Makumo, une des entités de la chefferie de Babila -Babombi dans le territoire de Mambasa en province de l’Ituri, une altercation entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et certains éléments Maï-Maï a fait un mort et neuf (9) blessés, dans les premières heures matinales du dimanche 5 janvier 2025.
Selon les sources sur place contactées par 7SUR7.CD, tout serait parti de l’arrestation d’un leader du mouvement Wazalendo par le service de l’ordre et de sécurité.
“Les éléments de l’ordre avaient arrêté un leader du mouvement Wazalendo.
Dans cette altercation, un élément Zalando a perdu la vie et neuf (9) autres personnes grièvement blessées” a confirmé Muhindo Kitsa, président de la société civile dans la région.
Cette situation était à la base de la paralysie des activités socio-économiques et ecclésiastiques dans ce coin de la province de l’Ituri, croyant à une éventuelle incursion des rebelles d’Allied democratic Forces (ADF), apprend-on des sources concordantes dans la région.

Haut-Uélé : 3 morts dans un conflit des limites à Sambia et Akuwa

Un week-end cauchemardesque a été vécu dans les villages Sambia du territoire de Dungu et Akuwa, dans le territoire de Faradje (Haut-Uélé).
Des habitants de ces deux villages se sont affrontés le samedi 4 janvier 2025.
Selon la coordination de la société civile, le conflit des limites entre les deux localités est la base de ces affrontements qui a causé la mort de trois civils, des maisons de commerce et des habitations incendiées ainsi qu’un déplacement massif des habitants.
Il y a trois morts et des blessés qui sont dans une structure sanitaire locale”, a détaillé à 7SUR7.CD Jean-Claude Malitano, répondant de la société civile.
“Le vice-premier ministre et ministre chargé de l’Intérieur et sécurité avait dépêché une mission officielle dans le territoire de Dungu.

Nord-Kivu : 2 morts dans un incendie criminel à Butembo

L’aube du 5 janvier 2025 a levé le voile sur un tableau d’horreur à Butembo (Nord-Kivu).
Dans le quartier de l’Évêché, au cœur de la ville, une famille a été visée par des bandits armés.
Kambale Alain et sa fille Maboko Lucie, âgée de seulement deux ans, ont trouvé la mort dans un incendie criminel, calcinés dans leur propre maison.
Une messe de requiem a été célébrée en hommage aux victimes dans le secteur catholique de l’évêché sis à Londo, avant que leurs dépouilles ne soient confiées à la terre à Kyondo-Vuhavya, sur la route Butembo-Kyavinyonge.
Ce drame vient s’ajouter à la longue liste des violences qui endeuillent la région, suscitant colère et impuissance.

Kongo-Central : au moins 23 détenus s’évadent du cachot de Kimpese

Environ 23 détenus se sont évadés, dans la nuit de samedi 4 janvier, du cachot de la police de Kimpese, au territoire de Songololo (Kongo-Central).
Selon Trésor Butandu, ces évadés sont parvenus à prendre la poudre d’escampette vers minuit au moment où la population était conviée au concert d’Héritier Watanabe.
Il a également attribué cette évasion à la vétusté de cette maison carcérale et à l’imprudence des policiers commis à sa garde.
La plupart de ces évadés attendaient une décision de la justice avant leur transfert à la prison centrale de Matadi.
Pour l’heure, les recherches actives de ces évadés sont en cours et les policiers commis à la garde du cachot sont sous examen au parquet près le tribunal de paix de Songololo.

Corée du Nord: lancement d’un missile balistique en pleine visite d’Antony Blinken à Séoul

Il s’agit du premier essai de missile par la Corée du Nord en 2025.
La semaine précédente la Corée du Nord avait testé ce qu’elle avait affirmé être son nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) à combustible solide, le plus avancé de son arsenal.
Sous la présidence de Joe Biden, la Corée du Sud, les États-Unis et le Japon ont considérablement renforcé leur alliance militaire face aux menaces de la Corée du Nord, pays doté de l’arme nucléaire.
De son côté, la Corée du Nord a changé de doctrine concernant son voisin du Sud, désormais qualifié d’« ennemi principal » avec qui toute réunification est impossible.
Des tractations entre différents services de sécurité sont en cours lundi sur la façon de procéder à une deuxième tentative.

Financement libyen: le procès de Nicolas Sarkozy s’ouvre après quatorze ans de scandales et d’accusations

2025-01-062025-01-062025-01-062025-01-06Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/01-janvier/06-12/nicolas_sarkozy_mouammar_kadhafi_france_libye_06_jan_2025.jpgNicolas Sarkozy a-t-il reçu de l’argent de l’ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi pour financer la campagne qui l’a porté à l’Élysée ?
C’est dans un dossier ancien et tentaculaire que va se plonger le tribunal correctionnel de Paris à partir de ce lundi.
Les premières accusations émanent de Libye, en 2011, peu avant la chute de Mouammar Kadhafi, acculé par la révolte populaire soutenue par l’intervention occidentale, particulièrement la France et le président Nicolas Sarkozy.
Dans la foulée, le fils de Kadhafi, Saïf al-Islam, réclame dans une interview que Nicolas Sarkozy « rende l’argent au peuple libyen ».
Nicolas Sarkozy, qui a toujours dénoncé une « fable », voire une « machination » destinée à lui nuire, conteste en bloc.

Rappel du Gouverneur de Kasaï à Kinshasa : la société civile se mobilise pour soutenir la vérité proprement dite

2025-01-062025-01-062025-01-062025-01-06Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/01-janvier/06-12/joseph_moise_kambulu_nkonko_06_jan_2025.jpgLors d’un briefing co-animé avec Patrick Muyaya, ministre de la communication et médias, porte-parole du gouvernement, Joseph-Moïse Kambulu N’konko, Gouverneur de la Province du Kasaï Central n’avait pas avalé ses mots au sujet du développement de sa province.
Accusant ainsi le Gouvernement central de placer les bâtons dans la roue et d’être à la base du sous développement de cette dernière.
Soucieux du développement de la province du Kasaï ainsi que pour montrer leur attachement à la vérité, le collectif des structures de la société civile de cette province appel tous les Kasaïens à une marche pacifique.
» Cette marche pacifique concerne toutes les structures de la société civile du Kasaï Central et les Mouvements citoyens soucieux de voir la province du Kasaï Central se développer ».
Cette révélation doit-être considérée pour ainsi traquer les ennemis du développement.

Deux morts dans l’incendie d’une maison d’habitation à Butembo

Deux personnes d’une même famille, dont un enfant, ont trouvé la mort dans un incendie criminel, dans la nuit de samedi 4 janvier, dans la commune de Bulengera, ville de Butembo (Nord-Kivu).
Selon le président de la société civile communale, John Kameta, des présumés bandits ont mis le feu à la maison après avoir exigé de l’argent aux occupants.
Mais après quelques minutes, ils sont revenus selon les informations que nous avons recueillies sur terrain, ils ont enfermé papa et maman sous le lit.
Dans cette maison, il y avait du carburant, ils ont allumé le feu au point où papa en tout cas était calciné avec l’enfant.
Son souhait est que les auteurs de cet acte soient déférés devant la justice.

L’avancée du M23 au Nord-Kivu : une inquiétude pour la population

La situation est de plus en plus préoccupante, car Masisi représente une zone stratégique, notamment pour les échanges commerciaux et la mobilité dans cette partie du Nord-Kivu.
Selon la société civile locale, la population a été contrainte de fuir, laissant derrière elle des maisons abandonnées et des commerces fermés.
Pour beaucoup, la prise de Masisi marque un tournant dans le conflit, les rebelles du M23 continuant leur avancée dans la région, menaçant ainsi la stabilité des zones voisines.
« Si on ne la règle pas diplomatiquement, ça le sera militairement, parce qu’il faut que la paix revienne une fois pour toutes », a déclaré Patrick Muyaya sur la télévision nationale.
Alors que la situation humanitaire devient de plus en plus critique pour les populations déplacées, la RDC se trouve devant très peu d’alternatives : agir militairement ou dialoguer.

Patrick Muyaya sur l’agression rwandaise : “Si on ne la règle pas diplomatiquement, ça le sera militairement, parce qu’il faut que la paix revienne une fois pour toute”

À l’en croire, le Rwanda a eu peur de signer l’accord de paix à Luanda en Angola, craignant la disparition du M23.
Nous voulons régler le problème de manière définitive, nous ne voulons pas négocier avec le M23.
Si on ne règle pas le problème diplomatiquement, on va le régler militairement, parce qu’il faut que la paix revienne une fois pour toute”,a déclaré Patrick Muyaya.
Dans son parlé , le porte-parole du gouvernement a également annoncé la montée en puissance des FARDC qui sont au front.
Il a aussi précisé que le gouvernement congolais ne doit pas négocier avec les terroristes rwandais du M23.

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