« La décision du Conseil constitutionnel conduira le Mozambique soit à la paix, soit au chaos », a-t-il menacé, appelant à un « nouveau soulèvement populaire d’une ampleur jamais vue ».
Des barricades entravent ses grands axes, les avenues demeurent désertes et les rideaux métalliques des boutiques restent baissés, a constaté une équipe de l’AFP.
Les accès au palais présidentiel et au Conseil constitutionnel étaient également bloqués par la police.
C’est la « contestation post-électorale la plus dangereuse » de l’histoire du pays pour le parti Frelimo, à la tête du Mozambique depuis son indépendance du Portugal en 1975, estime le chercheur mozambicain Borges Nhamirre de l’Institut d’études pour la sécurité de Pretoria.
Une allusion au recul électoral en Afrique du Sud de l’ANC, parti au pouvoir depuis 1994, contraint à une coalition, puis à la déroute historique au Botswana du BDP qui dirigeait le pays depuis 1966.
Author(s): mediacongo.net
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