Year: 2024

Bunia, 03 décembre 2024(ACP).- Les membres du groupe kizito-Anuarite (Groupe KA) du diocèse catholique de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri (Nord- Est de la République démocratique du Congo), ont été invités à la prise de conscience pour la pastorale des enfants de ce mouvement des jeunes, a appris lundi l’ACP.
« Il y a environ trente ans (30) depuis que ce mouvement d’action catholique est fonctionnel dans notre diocèse de Bunia.
Ce mouvement a eu à former plusieurs personnes dans la foi chrétienne suivant les vertus de ses patrons dont Saint Kizito pour les enfants garçons et la bienheureuse Anuarite pour les enfants filles », a-t-il relevé.
L’Abbé Héritier Manzanigo a signifié que le « Groupe KA » vise l’objectif de donner aux enfants la formation chrétienne, d’aider ces derniers à connaître le Christ, des former les femmes et les hommes frères de Jésus, et les former à être des personnes utiles pour la société et l’Eglise, ainsi que les impliquer dans la culture de la paix et de la réconciliation suivant le statut et le règlement de ce mouvement à son article deux (2) conformément « à l’initiation au sacrifice du sois pour le plus grand bien de tous ».
« Aujourd’hui plusieurs personnes formées par ce mouvement d’action catholique se retrouvent éparpillées dans différents domaines de la vie courante », a-t-il conclu.

Selon le ministre provincial de la Santé du Kwango, Apollinaire Yumba, qui a lancé l’alerte ce 3 décembre, les enfants sont les plus affectés.
Les symptômes observés chez les patients incluent notamment la fièvre, les maux de tête, la toux, la pâleur et l’anémie, a-t-il précisé.
« Pour le moment, le gouvernement provincial a dépêché une équipe des experts épidémiologistes qui est arrivée ce matin à Panzi, pour évaluer la situation.
L’équipe va notamment prélever les échantillons et les envoyer à l’Institut national de recherche biomédicale, (INRB) pour des analyses approfondies.
En attendant d’avoir des réponses sur cette maladie, il appelle la population au respect des règles d’hygiènes.

Les combats se sont poursuivis pour la deuxième journée consécutive ce mardi 3 décembre entre les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, et les FARDC dans les villages de Hutuwe et Matembe, situés à environ soixante kilomètres de Lubero-centre (Nord-Kivu).
La tension demeure vive à Hutuwe, un village situé à environ 23 kilomètres de Kanyabayonga, où de violents combats opposent les FARDC aux rebelles du M23.
Selon l’armée, les rebelles tenteraient sans succès de contourner les positions des FARDC pour accéder au village d’Alimbongo.
Je confirme que, jusqu’à présent, les lignes n’ont pas bougé : elles restent intactes et sous contrôle des FARDC.
Ces mêmes sources indiquent que deux bombes larguées par les rebelles du M23 ont explosé à environ deux kilomètres de l’hôpital général d’Alimbongo sans causer de dégâts.

Kinshasa, 02 décembre 2024 (ACP).- La revue annuelle du Programme de gratuité de la maternité et des soins du nouveau-né en République démocratique du Congo, a été ouverte lundi à Kinshasa afin d’évaluer les progrès réalisés et définir les actions futures, a appris l’ACP de source officielle.
« Cette revue annuelle représente une occasion précieuse pour tirer les enseignements de la première année du Programme de gratuité de la maternité et des soins du nouveau-né ainsi que d’ajuster les stratégies pour son extension à l’échelle nationale », a déclaré le Dr Roger Samuel Kamba, ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale.
« Le programme de gratuité des soins maternels et néonataux reste au cœur des priorités gouvernementales pour réduire la mortalité et améliorer la qualité de vie des Congolais », a-t-il encore dit.
Il a aussi salué les efforts constants des prestataires des soins impliqués dans la mise en œuvre de ce programme.
Lancé le 5 septembre 2023 par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, ce programme incarne l’engagement du gouvernement à éliminer les barrières financières à l’accès aux soins, notamment pour les mères et les nouveau-nés.

Kinshasa, 02 décembre 2024 (ACP).- L’implication de la population de la République démocratique du Congo a été sollicitée lundi à Kinshasa par le ministre de la Santé, pour stopper la progression du VIH/Sida, lors de la commémoration de la 36ème Journée mondiale de lutte contre le Sida (JMS).
Le ministre de la Santé a fait savoir que la RDC a pris une série d’engagements internationaux afin de promouvoir la santé et le bien-être de la population dans le domaine des droits des personnes vivant avec le VIH.
« C’est un élément essentiel pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination des personnes vivant avec le VIH ainsi que de leurs familles », a-t-il encore dit.
11.000 décès dus au Sida enregistrés en RDC en 2023 (Onusida)Par ailleurs, en RDC, 11.000 personnes ont perdu la vie en 2023 à cause du VIH/Sida.
Chacune de ces vies perdues nous rappelle que le Sida n’est pas terminé, la menace pour la santé publique n’est pas terminée, a fait savoir Susan Kasedde, directrice de l’ONUSida en RDC.

Kinshasa, 02 décembre 2024 (ACP).-Le Programme national de lutte contre le Sida (PNLS) a souligné l’importance de la prévention pour lutter contre le VIH/Sida, particulièrement chez les jeunes, au cours d’une cérémonie organisée lundi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, à l’occasion de la 36ème journée mondiale du Sida (JMS).
C’est ainsi qu’au PNLS, nous privilégions la prévention par rapport à la prise en charge.
La majeure partie des adolescents connaissent leur premier rapport sexuel non protégé et cela du fait du manque de sensibilisation et d’informations.
Dans cette optique, le programme recourt à plusieurs techniques de sensibilisation notamment la communication interpersonnelle, la communication de masse, la communication traditionnelle, mais aussi le plaidoyer pour mobiliser les fonds.
Cette 36ème édition a été placée sous le thème national « Ensemble pour le renforcement du leadership de la communauté pour vaincre le VIH/Sida d’ici fin 2030 ».

Kinshasa, 02 décembre 2024 (ACP).- 24 (vingt-quatre) cas de poliomyélite ont été enregistrés depuis le début de l’année 2024 en République démocratique du Congo, a annoncé lundi à Kinshasa le ministre de la Santé publique, lors du lancement officiel des Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite.
« De 500 cas en 2022, la RDC n’a enregistré que 24 cas de poliomyélite en 2024.
Le Dr Kamba a également rappelé l’importance de la vaccination en général, qui permet de réduire la morbidité.
La vaccination de routine va nous aider à en finir avec le poliovirus », a souligné le ministre Kamba.
Cette cérémonie a été clôturée par les témoignages des survivants de la poliomyélite ainsi que la vaccination symbolique de quelques enfants.

Après son mot d’ouverture, M. Benjamin Toïrambe a procédé à la validation des membres du COPIL.
Ensuite vint la présentation du PTBA 2025 du PIFORES faite par M. Yannick Lwamba, Expert en Suivi-Evaluation à l’UC-PIF.
Les présentations faites par les experts de l’UC-PIF ont donné lieu à des échanges nourries et des discussions pertinentes entre les participants-membres du Comité National de Pilotage.
Le PIFORES est un Programme du Gouvernement congolais financé à hauteur de 300 millions de dollars américains par la Banque mondiale.
Il s’inscrit dans le cadre du Partenariat Pays de la Banque mondiale (2022-2026) et à une durée de sept ans.

Bandundu, 1er décembre 2024 (ACP).– Des consultations publiques pour recueillir les avis et suggestions auprès des parties prenantes pour l’élaboration des études cadres d’un projet multisectoriel ont eu lieu jeudi et vendredi à Bandundu, au Kwilu (Sud-ouest de la République démocratique du Congo), a appris l’ACP de source administrative.
Le Dr Kayembe a souligné que ce projet qui va évoluer essentiellement dans la gestion des épidémies, sera exécuté pendant cinq ans à partir de l’année 2025, dans huit (8) provinces les plus touchées par les épidémies en RDC, à savoir le Kwilu, le Kasaï-Central, la Tshuapa, l’Équateur, le Kasaï-Oriental, le Nord-Kivu, l’Ituri et la Tshopo.
La gestion des déchets, la pollution de l’environnement, l’assainissement des milieux, les violences basées sur le genre, l’insécurité, les violences dans l’administration et le changement de mentalité constituent les problèmes qui ont été identifiés dans le cadre dudit projet, a-t-on indiqué.
Il a rappelé que quatre composantes sont programmées pour ce projet dont le renforcement de la préparation et résilience, le renforcement de l’amélioration de la détection précoce et la riposte, la gestion du projet et la contingence.
Ce projet est mis en œuvre par l’unité de gestion du programme de développement du système de la santé (UG-PDSS).