CAMI : communiqué à l’intention des titulaires des droits miniers et de carrières pour l’exercice 2024
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CAMI : communiqué à l’intention des titulaires des droits miniers et de carrières pour l’exercice 2024
Martin Fayulu a lancé un appel à un « processus de Kinshasa », une initiative visant à promouvoir la vérité, la réconciliation et la cohésion nationale en République démocratique du Congo.
Il a dressé un constat alarmant de la situation du pays, évoquant une corruption endémique, une insécurité croissante et une pauvreté extrême touchant une grande majorité de la population.
L’ancien candidat à la présidence a particulièrement critiqué le gouvernement pour son incapacité à faire face aux défis sécuritaires.
Cette initiative vise à réunir toutes les parties prenantes – gouvernement, opposition, société civile et organisations internationales – pour discuter des réformes nécessaires à la stabilité et au développement du pays.
Martin Fayulu a appelé les Congolais à rester mobilisés et à s’opposer fermement à toute tentative de modification de la Constitution.
Un obus a explosé dans la soirée de ce dimanche 29 décembre à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, plus précisément dans l’enceinte du Palais de Justice situé au quartier Kyeshero (commune de Goma).
J’appelle ainsi la population des communes de Karisimbi et de Goma à une très grande vigilance.
Il faut signaler que la situation sécuritaire à Goma demeure très précaire.
C’est notamment les obus qui ont explosé en début mai dernier sur les sites des déplacés près de Goma faisant une trentaine de morts et des blessés graves.
Josué Mutanava, à Goma
La Première ministre Judith Suminwa a accordé un moratoire sur les missions de contrôle des services étatiques auprès des entreprises, du 16 décembre 2024 au 30 janvier 2025, sur l’ensemble du territoire national.
Cette décision fait suite à une requête de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) qui dénonçait les tracasseries administratives en fin d’année.
« J’ai décidé d’accorder un moratoire sur tous les contrôles fiscaux, des recettes non fiscales et de contrôle économique de routine, afin de permettre aux opérateurs économiques de préparer leurs états financiers dans la sérénité », écrit la Première ministre dans une lettre datée du 19 décembre.
Cependant, les missions programmées et diligentées par les régies financières nationales conformément à la loi restent maintenues.
La FEC, dans une correspondance datée du 4 décembre, avait sollicité cette suspension, estimant que les contrôles en cette période constituaient un frein à l’activité économique et à la préparation des bilans financiers.
Les rebelles des Allied Democratic Forces (ADF) ont tué sept civils lors d’une attaque survenue dans la nuit de dimanche à ce lundi 30 décembre dans la localité de Matombo, à moins de quatre kilomètres d’Oicha, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu).
Les corps sont à la morgue de l’hôpital général d’Oicha.
Les assaillants ont incendié trois maisons et emporté des animaux de la basse-cour », a déclaré à ACTUALITE.CD Kambale Kibwana, bourgmestre d’Oicha.
En l’espace d’un mois, au moins 30 civils ont perdu la vie dans diverses attaques dans la région de Beni.
Ces nouvelles victimes s’ajoutent aux milliers d’autres tuées depuis plus d’une décennie dans cette zone en proie à l’insécurité.
Au moins 74 300 déplacés ont été enregistrés à la suite des affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et la coalition des milices Twirwaheno-Ngumino-Red Tabara dans plusieurs villages des Hauts plateaux d’Itombwe (territoire de Fizi), au Sud-Kivu.
Celui-ci note que les villages touchés par ces affrontements sont Runundu, Kisoki, Barara, Madeku Centre, Muzinda, Kiziba, ce sont les villages qui sont sur l’axe Minembwe-Kitavi et Ilundu.
6 600 sont venus des villages de l’axe Minembwe et 8 300 sont venus dans l’axe Ilundu.
Actuellement ils passent des nuits à la belle étoile et nécessitent une assistance.
L’armée et la société civile les accusent d’avoir tenté de récupérer l’aérodrome de Minembwe pour faire une connexion avec les rebelles du M23.
En cumul annuel, l’inflation a atteint 11,45 %, tandis que le taux en glissement annuel s’élève à 12,07 %, proche de la prévision de 12,0 % pour la fin d’année.
Dans ce contexte, le gouvernement a annoncé une série de mesures pour réduire la pression économique sur les ménages.
Le Vice-Premier ministre a également souligné que les prélèvements multiples, notamment sur le cordon douanier, contribuent à la cherté des produits.
Ils ont cependant souligné que les taxes élevées et les coûts logistiques restent un obstacle majeur.
La mesure, saluée comme une étape importante, vise à relancer la consommation tout en réduisant la pression sur les ménages congolais.
Les finances publiques de la République démocratique du Congo continuent de faire face à des déséquilibres, selon la note de conjoncture économique au 20 décembre 2024 de la Banque centrale du Congo.
À cette date, le déficit annuel cumulé s’élève à 1 557,8 milliards de CDF, malgré une maîtrise relative du déficit mensuel en décembre.
Les impôts directs et indirects, perçus par la DGI, ont généré 626,7 milliards de CDF, tandis que les recettes de la fiscalité douanière, collectées par la DGDA, ont atteint 310,3 milliards de CDF.
Les dépenses courantes, qui incluent les salaires des agents publics (348,6 milliards de CDF), les frais de fonctionnement (554,1 milliards de CDF), les subventions (374 milliards de CDF) et le service de la dette (62,1 milliards de CDF), ont représenté 87,1 % des prévisions mensuelles.
Ce dépassement reflète un effort accru dans les investissements, bien qu’il contribue à alourdir le déficit.
Le Trésor public congolais a levé 50 millions de dollars américains lors de l’adjudication des bons du Trésor du 17 décembre 2024, dépassant l’objectif initial de 45 millions USD, selon les résultats communiqués.
Les bons du Trésor sont des instruments financiers émis par l’État pour emprunter de l’argent sur une période courte, en l’occurrence ici 6 mois.
Les titres échus désignent les bons et obligations du Trésor dont la période de remboursement prévue est arrivée à son terme.
Les Obligations du Trésor diffèrent des bons du Trésor par leur durée.
Alors que les Bons sont à court terme (quelques mois), les Obligations sont des emprunts à moyen ou long terme, souvent sur plusieurs années.