Bas-Uélé : de nombreux tronçons routiers délabrés à Bondo

Plusieurs tronçons routiers du territoire de Bondo et des routes des dessertes agricoles sont en état de délabrement très avancé à ce jour dans la province de Bas-Uélé, dans l’espace grande orientale.
La coordination territoriale de la société civile de Bondo, qui en alerte à 7SUR7.CD ce samedi 28 décembre 2024, indique que cette situation est à la base du calvaire que traversent actuellement des habitants de la région.
“Le délabrement de la route préoccupe beaucoup plus la population du territoire de Bondo, ce qui laisse que nous traversons, le calvaire ici.
Pour que les véhicules des commerçants atteignent nos localités, il faut beaucoup de jours, ce qui laisse que le prix des produits galope du jour au jour “, a-t-il expliqué.
Préoccupée par ce calvaire, la société civile plaide auprès du gouvernement provincial et central pour la réhabilitation desdits tronçons routiers.

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Ces statistiques ont été fournies, le vendredi 27 décembre 2024, par Asani Somwe Bin Chom, ministre provincial de l’Agriculture, lors de l’atelier de deux jours sur la présentation du rapport sur la situation de sécurité alimentaire dans la province du Maniema.
L’accès aux terres cultivables, le bardage et les pratiques de vente illicite des forêts et les problèmes d’insécurité dans certaines zones.
La hausse persistante des prix des denrées alimentaires qui affaiblit la capacité des ménages à subvenir à leurs besoins de base, etc”, a-t-il déclaré.
Selon le rapport et comparativement à la même enquête menée l’année 2023, la prévalence de l’insécurité alimentaire a baissé de 77% au lieu de 85%.
Par ailleurs, les statistiques montrent que le territoire de Kabambare est au pique avec 87,6 % de prévalence, suivi du territoire de Kaïlo avec 84,1.

Regain de violences des miliciens de la FPIC et FRPI à Irumu

Des miliciens de la Force patriotique et intégrationniste du Congo (FPIC) et de la Force de résistance patriotique de l’Ituri, (FRPI) ont intensifié les exactions contre la population du territoire d’Irumu (Ituri) pendant cette période des fêtes de fin d’année, rapportent des sources locales.
Des sources locales affirment que les civils sont victimes d’extorsion, de vol de bétails, d’arrestations arbitraires par ces hommes armés.
Le groupe armé FPIC est accusé d’avoir érigé des barrières notamment sur l’axe Marabo-Komanda pour rançonner les usagers de la route.
D’autres sont dépouillés de leurs biens par ces miliciens qui se substituent aux officiers de police judiciaire en traitant des dossiers de droit commun.
Ceux qui ne respectent pas leur engagement seront arrêtés par la justice, prévient l’administrateur du territoire d’Irumu.

Vaccination : non, les Congolais ne sont pas des utilisés comme cobayes

Une rumeur persitante largement partagée sur les réseaux sociaux, prétend que les Congolais seraient utilisés comme cobayes pour tester des vaccins au stade expérimental.
La même rumeur prétend que ces vaccins seraient nocifs pour la santé.
C’est faux, répond l’Institut national de la santé publique qui balaie ces allégations.
Pour écouter cet épisode de “Les faits sont sacrés”, cliquer ici :/sites/default/files/2024-12/17122024-p-f-lesfaitssontsacres-rumeurs-vaccins-rdc-pad.mp3

« La RDC a besoin de réflexions approfondies pour engager des réformes électorales, institutionnelles et constitutionnelles » (Norbert Basengezi)

2024-12-282024-12-282024-12-282024-12-28Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/23-29/Norbert_Basengezi_Katintima_240.jpg« La RDC a besoin de réflexions approfondies pour engager des réformes électorales, institutionnelles et constitutionnelles afin d’améliorer son système électoral et sa gouvernance politique », a déclaré vendredi 27 décembre 2024, Norbert Basengezi Katintima, président du parti Alliance nationale pour un Congo émergent (ANCE).
Cet acteur politique a fait cette déclaration lors d’une matinée politique tenue vendredi 28 décembre à Kinshasa, réagissant ainsi au souhait du chef de l’État, Félix Tshisekedi, d’engager la Nation sur la voie de la révision ou du changement de la constitution.
A cette occasion, M. Basengezi a énuméré un certain nombre de dispositions de la constitution et de la loi électorale qui nécessitent des réformes, notamment, de la composition de la CENI, la représentation des femmes, la nationalité qui a été mis en place à l’Assemblée nationale en 2007.
Pour avoir passé une bonne partie de sa vie à aider le pays à organiser des scrutins référendaires et électoraux notamment de 2006 et 2018, Norbert Basengezi estime qu’il est mieux placé pour comprendre et proposer sa réflexion sur cette épineuse question pour l’intérêt national.

Route Kalamba-Mbuji : « Booster avant tout la production locale » (Président Tshisekedi aux Conseil des ministres)

2024-12-282024-12-282024-12-282024-12-28Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/23-29/felix_tshisekedi_conseil_des_ministres_a_mbuji_mayi_240.pngL’instruction a été donnée par le Chef de l’État, au Gouvernorat de la République démocratique du Congo, de multiplier les moyens de booster la production locale dans le Grand Kasaï, avant l’arrivée de la route Kalamba-Mbuji, d’après le Compte-rendu du 28ème Conseil des ministres, lu vendredi à la télévision nationale.
« Il convient de résoudre rapidement le pilier problème de l’énergie électrique et d’adduction d’eau pour booster la transformation et la conservation des produits congolais surtout agricole.
Le président de la République a séjourné dans la ville de Kananga du 24 au 26 décembre où il a visité et apprécié la réhabilitation de l’hôpital général de référence de Kananga inscrits dans le cadre du programme de développement locale de 145 territoires.
Avant d’aller à Mbuji-Mayi, il était également parti inspecter les travaux de la route Kalamba-Mbuji pour s’imprégner personnellement des travaux.
Les 230 kilomètres des routes seront rendus praticables en juin 2025, en attendant les grands travaux d’assainissement et de la pose de bitume qui seront suivis de la livraison officielle dans deux ans.

Extradition miraculeuse des exploitants illégaux chinois : Les ONG appellent les autorités de Kinshasa à éviter tout trafic d’influence au mépris du code et règlements miniers

« Aux autorités de Kinshasa, nous demandons d’éviter tout trafic d’influence au mépris des dispositions du Code et des règlements miniers en vigueur en RDC.
Il est crucial de renforcer la cohésion socio-politique et économique en ce moment où la nation fait face à plusieurs défis.
Il faut également dégager les militaires et autres forces de sécurité non autorisées des carrés miniers, » déclare le cadre de concertation de la société civile.
« Aux autorités provinciales, nous demandons d’assumer leurs responsabilités dans la gouvernance minière conformément au Code et au règlement miniers, ainsi qu’à la loi sur les ETD.
Cela inclut l’exigence stricte des études d’impact environnemental et social et le respect des cahiers des charges des communautés avant toute exploitation minière par des étrangers.

Nord-Kivu: deux armes et 188 munitions de guerre présentées au maire de Goma

Goma, 28 décembre 2024(ACP).- Deux armes AK 56, 188 munitions de guerre et 13 présumés criminels ont été présentés, samedi, au maire de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, a constaté l’ACP.
« Nous allons vous présenter 13 présumés criminels, deux armes et 188 munitions de guerre, arrêtés et saisies dans le cadre de l’opération safisha muni wa Goma na kando kando yake, entendait, assainir la ville de goma et ses environs », a indiqué au début de cette action, le sous-lieutenant Olivier Sadiki de la 34ème région militaire.
Figurent également dans ces bandes, un groupe de jeunes hommes qui se font passer pour des agents de renseignements, et enfin, des kidnappeurs et violeurs.
Cette présentation s’est déroulée en présence de deux magistrats, le capitaine Michel Djimbi Mondondo, auditeur de garnison de Goma et Pascal Paluku Kitambala, procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Goma.
A l’issue de la présentation, chaque juridiction s’est chargé des cas lui revenant.

Somalie: l’ONU approuve une nouvelle force de l’Union Africaine

Kinshasa, 28 décembre 2024 (ACP).- Le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé une nouvelle mission de l’Union Africaine en Somalie baptisée AUSSOM en remplacement de ATMIS (Mission de Transition de l’Union Africaine en Somalie), a appris samedi des médias internationaux.
» L’union Africaine a donné son feu vert à la création d’une nouvelle mission de l’Union Africaine en Somalie, baptisée AUSSOM qui remplace l’ATMIS et marque un tournant dans la gestion de la sécurité nationale du pays« , a rapporté la source.
La transition vers une mission dirigée par l’Union Africaine fait partie d’un plan plus large visant à transférer progressivement les responsabilités de sécurité au gouvernement somalien.
AUSSOM sera composée de plus de 12.600 personnels en uniforme, dont des policiers et sera déployée jusqu’au 30 juin 2025.
Avec l’engagement de l’Union Africaine et le soutien de l’ONU, la Somalie espère renforcer son contrôle sur son territoire et améliorer la sécurité pour ses citoyens, tout en assumant des responsabilités de plus en plus grandes en matière de défense nationale.

Sud-Kivu : la gestion financière chaotique d’une radio décriée à Uvira

Uvira, 28 décembre 2024 (ACP).– La gestion financière chaotique de la Radio ‘‘le messager du peuple’’ (RMP) a été décriée par les membres de cette radio diffusant à Uvira, au Sud-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP d’une correspondance exploitée samedi.
« Nous, membres de l’équipe au sein de l’entreprise sous votre responsabilité, avons constaté avec amertume la baisse du niveau de travail accompli à nos jours par notre radio chérie.
Après analyse profonde des faits, nous avons relevé les causes, notamment la gestion financière chaotique au sein de la radio ; les recettes enregistrées sont à plus de 90% consommées par une seule personne en l’occurrence le Directeur général de la radio », peut-on lire dans la lettre d’indignation, signée par 12 agents sur 17, adressée au Responsable de ce média, Mutere Kifara.
Les agents de la RMP demandent la définition d’une politique de partage des recettes, profitable à tous les agents entre autres un salaire décent qui permet aux agents de ne pas être des mendiants dans la communauté, le paiement de tous les arriérés des primes mensuelles des agents engagés de la radio, la mise en place d’un conseil d’administration qui permettra de limiter le pouvoir absolu du Directeur de cette structure, pour ne citer que cela.
« Nous allons passer à des actions de grandes envergures allant de la cessation de toutes prestations et la mobilisation des services habilités, des partenaires de la radio, de la corporation des médias, des journalistes ainsi que d’autres confrères pour obtenir gain de cause », ont-ils conclu.

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