Day: December 27, 2024

L’armée, qui livre ce bilan, dit avoir enregistré deux blessés parmi ses hommes, des militaires qui sont admis en soins.
Ces affrontements ont eu lieu après que les miliciens ont opéré sur la RN 1, incendiant un bus en provenance de Kinshasa pour Kikwit, dit la onzième région militaire.
L’armée, qui affirme avoir chassé les miliciens de cette partie du Kwango, annonce avoir récupéré des gri-gri des miliciens Mobondo.
Le capitaine Anthony Mualushayi rassure que les opérations militaires se poursuivent pour démanteler ce réseau et que la circulation sur la RN 1 est fluide, sous le contrôle des forces loyalistes.
Il a indiqué, en outre, que la circulation était paralysée pendant deux heures sur la RN1 à la suite de la présence des miliciens.

Les médecins des hôpitaux publics, membres du Syndicat national des médecins (SYNAMED), annoncent un mouvement de grève radicale à partir de ce samedi 28 décembre sur toute l’étendue du territoire national, à l’exception des provinces sous état de siège et des banques de sang, qui resteront opérationnelles.
Huit jours se sont écoulés, et les médecins, en particulier, ainsi que les agents du secteur de la santé en général, n’ont toujours pas perçu cette paie complémentaire couvrant les mois d’octobre, novembre et décembre 2024.
Le Synamed précise également que la reprise normale des services sera conditionnée par le paiement intégral des trois mois de paie complémentaire tant attendus.
Par ailleurs, le syndicat invite les bureaux exécutifs provinciaux et les Commissions provinciales de contrôle et de vérification (COPROCOVE) à se conformer aux exigences de la grève.
Le Synamed prévoit une réunion d’évaluation le 3 janvier 2025 pour examiner l’évolution de la situation liée à ce mouvement.

Je vais parler avec les chefs coutumiers pour qu’ils ouvrent leurs cœurs et nous permettent de construire Katende.”
“Ne sortez pas les propos du Président de la République de leur contexte.
Et c’est dans cet ordre-là que les chefs coutumiers sont intéressés.
La relance de la centrale hydroélectrique de Katende est un dossier récurrent dans les discussions gouvernementales.
Son opérationnalisation est une revendication constante des élus et des populations locales, confrontées à une pénurie chronique d’énergie électrique.

La maladie inconnue qui sévissait depuis plusieurs semaines dans la zone de santé de Panzi, dans la province du Kwango, a désormais un nom.
L’Institut national de recherche biomédicale (INRB) a confirmé qu’il s’agit d’une co-infection impliquant le virus Influenza AH1N1, le rhinovirus humain (HRV) et le SARS-CoV-2, associée au paludisme sur fond de malnutrition.
Il a précisé que cette maladie se manifeste par des symptômes tels que la fièvre, la toux, des courbatures généralisées, un mal de gorge et des douleurs musculaires.
Face à cette situation, le gouverneur a lancé un appel à la vigilance.”
Il a également exhorté les populations à respecter les gestes barrières pour contenir la propagation de la maladie.”

À son arrivée, Félix Tshisekedi a communié avec la population de Mbuji-Mayi lors d’un meeting tenu à la place Bonzola, située dans la commune de Kanshi.
Dans sa communication, Félix Tshisekedi est revenu sur les six engagements pris à la suite de sa réélection à la tête de la RDC.
Abordant spécifiquement le deuxième engagement lié à la sécurité des Congolais, le numéro un des Congolais est revenu sur la dernière tripartite de Luanda annulée.
Nous les avons démasqués, et nous connaissons déjà leur sorcellerie.
De violents combats se poursuivent sur le terrain entre les FARDC et les rebelles du M23, soutenus par Kigali.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, le 20 décembre, une nouvelle résolution prolongeant d’un an le mandat de la MONUSCO, la mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo.
Le gouvernement congolais avait plaidé pour une posture robuste de la MONUSCO, insistant sur la nécessité de renforcer la collaboration avec les initiatives régionales comme la Mission de la SADC en RDC (SAMIDRC).
Cette coopération devait, selon Kinshasa, inclure un partage accru d’informations, des appuis logistiques et techniques, voire du matériel militaire, conformément à la résolution 2746.
Leur représentante a dénoncé un usage d’euphémismes qui, selon elle, affaiblit l’action de la MONUSCO et compromet les efforts humanitaires.
En dépit de ces frustrations, la prorogation du mandat de la MONUSCO ouvre la voie à de nouvelles discussions sur la collaboration entre la mission onusienne, les autorités congolaises et les initiatives régionales.

De violents combats dans la zone de santé de Birambizo, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), ont provoqué le déplacement de plus de 86 000 personnes entre le 11 et le 20 novembre, selon un rapport publié par OCHA.
Entre le 4 et le 5 novembre, au moins 11 civils ont été tués dans des attaques dans la zone de santé de Binza.
Ces déplacements de masse, combinés à des restrictions sur l’accès aux ressources et à des attaques ciblant des civils, exacerbent une crise humanitaire déjà alarmante dans le territoire de Rutshuru.
Les besoins des populations déplacées continuent d’augmenter, tandis que les violences armées entravent les efforts des organisations humanitaires.
Face à cette situation, OCHA appelle à une intensification des interventions humanitaires et à une amélioration des conditions de sécurité pour permettre un accès sans entrave à l’aide dans les zones les plus touchées.