Kwango : quatre détenus décèdent en moins d’une semaine, notamment de tuberculose, une enquête diligentée à la prison de Kenge

Dans un communiqué posté, mardi 12 novembre, sur la toile le maire de Goma (Nord-Kivu), annonçait l’annulation des activités de la Xe édition du Festival Aman, alors prévues du 14 au 17 de ce mois.
Les organisateurs de cette activité ont regretté cette décision du maire prise alors que de nombreux personnes sont arrivées à Goma pour participer à cet événement.
« Le Festival avait envoyé depuis août dernier des correspondances annonçant la tenue de la dixième édition, y compris au Maire de Goma.
Ce document rapporte que la vision, les objectifs et les valeurs du Festival Amani sont nobles et sont une contribution importante à la cohésion sociale, à la gestion des traumatismes, à l’entreprenariat des jeunes, au bénévolat au service de la communauté et à la paix.
Neuf éditions du Festival Amani ont été réussie et ont impacté positivement la ville et la région tant sur le plan de la culture, de l’entreprenariat que de la cohésion sociale.

« L’Union européenne a adopté, après requête des autorités congolaises, une mesure visant à accorder une assistance d’un montant de 20 millions d’euros à la 31ème brigade de réaction rapide des FARDC, dans le cadre de la Facilité européenne pour la paix », a-t-on lu.
Cette Institution s’est engagée à accompagner la RDC et ses forces armées dans le renforcement de leurs capacités à sécuriser leur territoire et à protéger leur population.
Le gouvernement congolais est représenté à cette occasion par le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya.
La 31ème Brigade de réaction rapide des FARDC bénéficie déjà d’une formation et d’un encadrement technique de la part du ministère de la Défense belge depuis une dizaine d’années.
L’UE traduit également son engagement par un appui à la réforme du secteur de la sécurité, à travers son programme « Unis pour la Paix et la Sécurité » (29.500.000 euros pour la période 2023-2027), ainsi que par différents appuis bilatéraux des Etats membres.

« Nous sommes préoccupés par la montée de la violence depuis le 15 décembre.
Dans ce contexte, le Royaume-Uni est préoccupé par la présence des Forces de défense rwandaises en RDC, telle que rapportée par le Groupe d’experts », a déclaré le diplomate britannique, souligant par ailleurs que le son pays reste très reconnaissant des efforts de médiation de l’Angola.
« Face à des preuves aussi nombreuses, pourquoi les membres ont-ils recours à des euphémismes, plutôt que de simplement nommer directement le Rwanda ?
Pour Washington, en esquivant ces problèmes et en omettant de nommer leurs auteurs, le CS rend un mauvais service au personnel de l’ONU et humanitaire, qui est mis en danger par le déploiement par le Rwanda d’armes sophistiquées, d’interférences GPS et de soutien au M23.
Dans ce contexte, l’administration américaine a exhorté les dirigeants de la RDC et du Rwanda à se réunir dès que possible sous la médiation de l’Angola.